La montée ou le mouvement d’une lumière sont accompagnés d’un geste circulaire, l’appareil photo tenu à bout de bras, le temps d’une expiration ou d’une inspiration.
Se conjuguent différents rythmes - celui du vent, de l’air, du paysage, un état intérieur, la montée ou l’effacement de la lumière, ses variations. Un geste se cherche sans être focalisé par le regard et tente de s'accorder au plus près à ces différents rythmes. La figure du paysage s’efface, reste une intensité de lumière ou d’ombre.
Cette recherche prolonge la pratique vidéo. Il s’agit toujours d’une forme d’image-mouvement qui ne se fixe jamais vraiment. Il est toujours question de flux, de l’insaisissable flux de la lumière, sa consistance à la fois physique et immatérielle, sa temporalité, ses résonnances, mais approchés autrement, le temps d’un souffle.
Les regards-respiration sont imprimés en encre pigmentaire. Ces tirages sont très chargés en encre et ont une qualité tactile et picturale - beaucoup de ce travail se joue dans des nuances fines d’ombres et de lumières qui prennent leur intensité dans la matière sombre de l’encre, en particulier pour les nocturnes.
Le format des tirages varie dans des dimensions proches de 40x70cm.
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