Eve PIETRUSCHI 


Substance

Exposition individuelle
Du 05/07/2023 au 29/07/2023 à Monaco


L’exposition SUBSTANCE prend son inspiration au sein de l’Odysée, de l’enchanteresse mythologique grecque Circé, reconnue pour son incroyable savoir autour des plantes et des breuvages qu’elle concocte à partir de ses cueillettes sauvages. Circé est une déesse dont les témoignages diffèrent fortement selon les récits. Parfois désignée comme maléfique, perçue comme une terrible sorcière chez Homer, sa magie et son pouvoir de métamorphose peuvent aussi être jugés comme savants, mentionnés dans les Moralia de Plutarque pour réhabiliter le statut de l’animal.
L’acte de métamorphose, l’action d’altérer un élément, réapparait constamment au cours de l’histoire et plus spécifiquement toujours pour en changer la forme, et non l’essence.
Comme si elle était en réalité principalement porteuse d’une forte symbolique, apportant
une vérité jusque là cachée. Ovide introduit l’idée de la forme dès la première phrase de ses
Métamorphoses, Livre I ’Je me propose de dire les métamorphoses des formes en des corps nouveaux. (I, 1-2, traduction de Georges Lafaye); Gregor Samsa dans les Metamorphoses de Kafka garde toute sa conscience humaine malgré son corps transformé en énorme insecte ; les êtres surnaturels de Shakespeare intervenants dans le Songe ou Hamlet n’affectent pas l’essence de l’homme, mais modifient le regard qu’il porte sur lui et sur les autres.
Semblablement, cet acte de commutation apparait de façon récurrente dans les représentations visuelles traditionnelles animistes, où les masques représentent deux entités distinctes dont le passage de l’une à l’autre -manifeste d’un instant complexe et obscur, signifient le changement de perspective et de compréhension de tout être, de sa forme (son état physique) à son essence (intériorité).-. L’apparence, ce que l’on donne à voir et plus intimement encore, l’inconscient.
Dans le texte de Ovide, la métamorphose agit sur tout élément. Humain, végétal, animal, astral, minéral, sont perçus à l’identique: les changement s’opèrent d’un règne à l’autre, sans aucune différenciation, dans une unité cosmologique propre à la pensée de l’Antiquité. Apparaissant souvent à un moment de tension et de détresse, la métamorphose intervient pour libérer le sujet d’une position qui n’est plus tenable. La transformation est irréversible toutefois les caractéristiques essentielles sont conservées. La rupture n’est pas absolue: la métamorphose fixe un nouvel équilibre, intégrant la forme ancienne à la nouvelle. Déterminées par leur passé et projetées vers leur condition future, ces mutations sont aussi l’occasion de révéler ce qui surgit à cet instant précis de l’évolution où quelque chose se perd, inévitablement, pour aller de l’avant.
L’exposition de groupe SUBSTANCE dévoile des créatures inquiétantes originaires du mythe
ou du rêve, ambivalentes et fascinantes. L’atmosphère surréaliste rappelle la multiplicité et la complexité de notre réalité et suggère d’accueillir la versatilité et l’ondoiement comme
manifestes de notre condition. Elle nous incite à développer notre imaginaire, nous réapproprier notre singularité, l’essence même.

Lieu : Le saint André, 20 bd de Suisse
 
 

VIVACE(S)

Conférence, performance, événement...
Le 04/07/2023 à Nice


“Vivace . Qui se maintient sans défaillance, qu'il est difficile de détruire. D'un mouvement rapide, vif. Allegro vivace, une joie vive.”


Vivace(s) propose de créer une relation singulière avec son auditoire en touchant au cœur. Elle informe et éveille à d’autres réalités, à une forme d’altérité, à d’autres formes d’êtres vivants.

Le jardin constitue le lieu, d'expérimentation et de la création d’un récit sur le vivant qui nous entoure.

Vivace(s) va à la rencontre d'acteurs sensibles.

Une ode à ce qui, autour de nous, demeure et se régénère.


Attentives à l'instant, nous menons ces échanges avec simplicité et liberté. Pas de format. Juste la magie du moment. Pour notre plus grand plaisir.

Lieu : Nice
https://podcast.ausha.co/vivaces
 
 

Ef-fleurer

Exposition individuelle
Du 02/07/2023 au 28/07/2023 à Roure


Ef-fleurer
Ce projet est pensé comme une installation rendant hommage à notre paysage végétal.
On retrouve quelques plantes, fleurs, couchées sur le papier et quelques terres argileuses posées.
Un ensemble d’oeuvre est installé in-situ en résonnance au lieu, à la lumière.
J’aime cette idée de faire-avec, d’être à l’écoute d’un lieu. Dessins, sculptures, drapés et colliers viennent se déposer et conter une histoire proposée d’un instant

Lieu : Chapelle Nôtre Dames des Grâces
 
 

S'inscrire dans toute forme de vie

Conférence, performance, événement...
Le 01/06/2023 à Nice


« Ouvrir les sentiers, penser avec ses pieds »

Travailler in-situ, avec le Vivant sous toutes ses formes.
La marche, notre propre corps, seront nos outils. La marche étant celle qui nous relie à nos sens, notre intuition, nos pratiques ancestrales oubliées, comme l’observation, la cueillette.
Nous mettrons en marche une poésie du flair !

Se laisser « aimouvoir », affecter par le paysage pour en retranscrire l’essence, les sens.
Ecriture, croquis, notes… le carnet comme témoin physique d’un moment.

S’inscrire dans des instants de pause, de silence, goûter le paysage, le déguster pour en apprécier les nuances. Être à l’écoute de notre environnement pour se saisir des détails.

« Faire cabane en tous genre-inventer, jardiner les possibles ; sans craindre d’appeler cabanes des huttes de phrases, de papier, de pensées, d’amitié, de nouvelles façons de se représenter l’espace, le temps, l’action, les liens, des modalités de la pratique. Faire cabane pour occuper autrement le terrain… » Marielle Macé, Nos cabanes


workshop, Villa Arson mai 2023

Lieu : Radio Villa Arson
https://soundcloud.com/performance-art/radio-arson-entretien-avec-eve-pietruschi
 
 

Jardin Expérimental


Le 20/03/2023 à Nice

Texte de : Sixtine Dubly, Séverine Moureaud, Eve Pietruschi
Le projet du «Jardin Expérimental» est axé sur
les biens les plus fragiles de notre humanité ;
la Nature, le Partage, le Vivant.
Il s’inscrit dans la recherche et tend à s’ouvrir
sur différents champs dans une volonté d’échange,
de rencontre, en lien avec la terre,
débute en mars 2021, dans la région PACA.
Le point de départ est l’atelier, situé à la Trinité.

Transmettre par la voix, sans toucher
«noli me tangere»
Les mains dans la terre,
L’intuition comme guide,
Tisser, assembler les récoltes, nouer,
cueillir, observer, sentir, écouter,
Déguster, extraire, partager.

Ouvrir le champs des possibles.
L’œuvre ne se résume pas à la vue, elle est un projet, une expérience.



Editeur : auto édition
http://www.evepietruschi.com/upcoming.html
 
 

Rouvrir le monde

Exposition collective
Du 10/12/2022 au 31/12/2022 à Mouans Sartoux




ROUVRIR LE MONDE

Artistes : Karyn Baron, Alexandre Capan, Morgan Patimo, Eve Pietruschi, Isabelle Cordaje, Alban Turquois, Christian Vialard, Anne-Sophie Viallon



Qu'est-ce que l'été culturel ? Lancé en 2020, l'été culturel est une opération nationale du ministère de la Culture visant à soutenir des propositions artistiques et culturelles ayant lieu en juillet et août à la faveur de la sortie du confinement.

Cette opération est essentiellement portée par les services déconcentrés du ministère de la Culture qui soutiennent des projets initiés sur leur territoire par des associations, des établissements publics et des collectivités territoriales.

La Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur décline l’été culturel 2022 en résidences d’artistes Rouvrir le Monde afin de relier Culture et Loisirs pour tous les enfants, jeunes et adultes pendant l’été, et de proposer aux habitants des démarches participatives artistiques et culturelles menées par des artistes sur leur territoire.

Ainsi les Résidences « Rouvrir le Monde, un été culturel apprenant » #RLM ont pour but d'amplifier les initiatives «Création& Transmission» auprès d’enfants, jeunes et adultes, avec des résidences de 2 semaines dans des structures d'accueil.

L'eac. est le porteur de projet de ces résidences en structure d'accueil. Il a un rôle d'accompagnement, de facilitateur et de coordinateur entre l'artiste et les lieux d'accueil (centres sociaux, ACM, IME, crêches...). C'est l'eac. qui choisit les artistes et cherche les structures de résidences du territoire les plus en adéquation avec leur démarche artistique.

Ces résidences de 2021 et 2022 donnent lieu à une restitution à l'eac. à l'automne 2022.

Lieu : Centre d'Art Contemporain Espace de l'Art Concret
https://www.espacedelartconcret.fr/
 
 

Artemisia

Exposition individuelle
Du 11/06/2022 au 09/01/2023 à Nice


Biennale « Fleurs ! » : Jean-Jacques Aillagon Commissaire d’exposition : Elsa Puharré, conservatrice du Palais Lascaris, en collaboration avec l’artiste Eve Pietruschi

Le Palais Lascaris donne carte blanche à l’artiste niçoise Eve Pietruschi, pour son exposition Artemisia. L’artiste sème dans le musée ses créations poétiques et ses cueillettes locales. Ces œuvres florales prennent sens : fleurs séchées, empreintes de fleurs, offrandes et autres créations issues de la nature, viennent en écho aux éléments décoratifs baroques et éléments floraux du palais.
L’exposition intitulée Artemisia met en scène une sélection d’œuvres d’Eve Pietruschi et nous entraine dans une déambulation sensorielle. L’Artemisia est une plante appelée traditionnellement armoise et fait partie de la famille des artémises présente au bord des chemins, souvent retrouvée dans les cueillettes, cœur du travail d’Eve Pietruschi. Elle évoque aussi la déesse grecque Artémis, déesse de la nature, de la vie sauvage, de la forêt et des femmes. En lien direct avec l’histoire du palais et sa date de création, le nom rappelle Artemisia Gentileschi, peintre italienne baroque du XVIIe siècle.
Dans le cadre de la Biennale Fleurs !, le Palais Lascaris invite l’artiste niçoise Eve Pietruschi. Diplômée de l’Ecole Supérieure Nationale d’Art Villa Arson en 2007, l’artiste s’est orientée vers le paysage, la question de la trace et de la mémoire. Au Palais Lascaris, Eve Pietruschi a pris le temps de s’imprégner du lieu et de ses collections qu’elle investit avec ses travaux en partie pensés et réalisés pour l’occasion. La marche, la cueillette, le temps de la restitution et de l’assemblage, ramènent à des pratiques simples et ancestrales. Comme elle arpente la nature régulièrement, nature inspirante, elle arpente ici le Palais Lascaris et y sème ses créations poétiques et ses cueillettes locales, sous forme de dessins, sculptures, installations « voyages immobiles », poteries crues et cuites, herbiers, photographies. Les fleurs séchées, les empreintes de fleurs, les offrandes et autres créations issues de la nature et d’un travail patient viennent en écho aux éléments décoratifs baroques et aux éléments floraux du palais. Elles créent des espaces de poésie et de replis, conduisent à un éveil des sens. « Re-découvrir le palais, se plonger dans l’histoire, les collections. S’imprégner des murs, de l’atmosphère, de la lumière ténue, relever les motifs floraux présents sur le lieu », là est l’ambition d’Eve Pietruschi. Au rez-de-chaussée où se trouvait une apothicairerie du XVIIIe siècle (aujourd’hui exposée à la Maison Victor Hugo à Besançon, son lieu d’origine), Eve Pietruschi s’est inspirée de l’officine et du lien médicinal aux plantes. Elle a travaillé sur cette mémoire et ce savoir-faire. L’artiste a une connaissance très fine des plantes, de leurs noms, de leurs usages. Un jardin silencieux spécialement créé pour l’occasion investit la cour du vestibule. Eve Pietruschi vient aussi consteller l’étage noble et les salons du musée de ses œuvres délicates et de ses cueillettes, posées comme une ponctuation invitant à la contemplation, à la rêverie et à la célébration de la nature.

Lieu : Palais Lascaris
http://www.evepietruschi.com
 
 

Ouvrages ou fantasmer le monde

Exposition collective
Du 07/09/2021 au 11/09/2021 à Marseille


Projet art & science proposé dans le cadre de la saison culturelle pour la biodiversité VIVANT 2020, pendant le Congrès Mondial de la Nature de l’UICN à Marseille.

Quelles hypothèses et méthodes sommes-nous contraints d’échafauder pour approcher le territoire qui nous entoure ? « Ouvrages, fantasmer le monde » est une rencontre entre des protocoles scientifiques et des méthodologies artistiques, qui permet de faire émerger une nouvelle complexité dans les diverses explorations de notre environnement. L’objectif initial de ce projet est de penser l’ouvrage, le « faire » comme un lien entre l’atelier, le terrain (et les spécialistes de ce terrain) et la production artistique qui, in fine, dynamise infiniment cette boucle d’échanges écologiques (entendu ici comme l’ effet du tout sur le tout). Notamment en partant du principe que l’écologie n’est pas seulement une affaire de nature, mais aussi de société. Deux ans plus tard, les Ouvrages se divisent en récits racontés et en expérience physiques, la plupart seront seulement présentés comme des projets en suspens, imprimés sur un dossier de presse qui a tenté de survivre aux aléas de la pandémie actuelle tout en se questionnant lui-même.


Du 7 au 16 septembre 2021.

Temps fort samedi 11 septembre de 14h à 21h30 avec une présentation du projet à 18h dans la Halle de Coco Velten par l’artiste Noémie Sauve qui a co-initié ce projet avec Ada Yu et Aymée Darblay en 2019.


Lieu : Cocovelten
https://www.vivant2020.com/event/ouvrages-fantasmer-le-monde/
 
 

Lien autour de la Lune et du végétal

Conférence, performance, événement...
Le 28/08/2021 à Nice


Samedi 28 août de 16h à 18h

Rencontre autour du lien entre la Lune et le végétal en présence de Mauro COLAGRECO chef du Mirazur, Stéphane MAZEVET directeur de l'OCA, Aurélien CRIDA enseignant-chercheur en planétologie et de l'artiste Ève PIETRUSCHI

Inscription et réservation sur : https://www.oca.eu/fr/arts-science/3132-inscription-a-la-visite-elementa-2


Lieu : Oca
https://www.oca.eu/fr/arts-science/3132-inscription-a-la-visite-elementa-2
 
 

Biennale Elementa 2- Corpus celeste

Exposition collective
Du 21/08/2021 au 02/10/2021 à Nice


Exposition collective sur les Astres et le Cosmos, dans le cadre du deuxième opus de la Biennale ELEMENTA initiée par Circa en 2019 et explorant nos relations aux éléments. Cette exposition collective d’art contemporain met en exergue le lien art/science en abordant notre lien à l’Espace, au Cosmos, à la fois dans le lieu intime de la Villa Henry et dans celui majestueux du Grand Méridien et de la Grande Coupole de l’Observatoire de la Côte d’Azur.

Dans le cadre de ce projet, les artistes sont entré.e.s en relation avec des scientifiques de l’OCA et ont eu accès aux fonds patrimoniaux et scientifiques.

CORPUS CÆLESTE souhaite relier l’Être à l’infini cosmologique,porter le regard à la fois sur l’origine et vers l’horizon,questionner l'Ether pour mieux se relier à la Terre.



Lieu : Oca (observatoire de Nice) et Villa Henry
https://www.circa-ip.fr/elementa2
 
 

Intuitions Vagabondes

Exposition individuelle
Du 19/06/2021 au 08/10/2021 à Haut de Cagnes


La liberté du dessin
Eve Pietruschi dessine une ligne de pratiques et d’expériences. De l’empreinte végétale à l’herbier, du dessin à l’assemblage d’éléments naturels, elle libère des formes, travaille avec le vivant, participe à sa mémoire.
Depuis son DNSEP en 2007, elle s’intéresse au tiers paysage, à ces architectures industrielles délaissées à la périphérie des villes, à ces espaces négligés où poussent les herbes folles. Du report photogra- phique au monotype, de la tenture à la confection d’objets et d’installations de rituels, le végétal prend peu à peu le dessus sur l’architecture. Fleurs de carotte, de poivrier ou de néfier, graines, pierres, algues et coquillages sont une nouvelle matière de son Atlas Mnémosyne. La liberté de dessiner, avec toute sa fragilité et sa sensibilité, rejaillit.
La marche, la cueillette, l’empreinte et l’assemblage sont des pratiques à la fois ancestrales, simples, légères et ludiques qu’elle préserve. Retenter des pratiques, ramasser, tresser, tracer, se fait dans la joie et le plaisir du faire, s’accompagne de lectures. Ses recherches renouent le passé, le présent, le futur dans une approche horizontale, plurielle. Sa récolte de végétaux la transporte des premières em- preintes de Léonard de Vinci à l’herbier de Louise Gailleton, confectionné à partir des spécimens reçus de ses échanges épistolaires avec les soldats des tranchées. Ce travail l’amène aussi à la découverte du projet d’Olga Kisseleva de redonner vie à des espèces disparues. Il favorise également sa rencontre avec les écrits et propositions culinaires de Ryoko Sekiguchi destinés aux fantômes. Lire, écouter la nature, être attentive aux alentours, voir la beauté et l’utilité des petits riens, récupérer, glaner, cuisiner, jardiner, dessiner dans la cohérence et la légèreté. L’enjeu n’est pas d’innover, de conceptualiser ou de produire mais de vivre les pratiques, de laisser divaguer l’esprit.
Un cabinet de dessins garde en souvenir des vestiges naturels d’un voyage en Bretagne. Des feurs d’hortensia séchées confnées dans du plâtre ou des empreintes de feuilles et de coquillages sur argile expriment un devenir fossile. Des installations et des objets relèvent du rituel et de l’offrande. Le geste préserve leur mémoire et leur précarité.
Eve Pietruschi déploie ses œuvres dans l’espace et le temps, prend soin du visiteur, aménage pauses et silences, convoque les cinq sens, offre infusions, collations et dégustations, demeure dans l’évocation, la prosopopée.
Rébecca FRANCOIS Avril 2020
Texte écrit pour l’exposition « Intuitions Vagagbondes »

Lieu : MDAC
http://www.evepietruschi.com
 
 

Courber la ligne du temps

Exposition collective
Du 16/06/2021 au 31/10/2021 à Saint Paul de Vence


Faisant echo à la tonalité masculine de l’héritage artistique de Saint-Paul-de- Vence, c’est autour de l’altérité féminine qu’a été pensé l’exposition d’été à l’Hôtel La Vague, avec un interêt porté à l’espace et au milieu investi. Une particularité qui résonne fortement avec l’Histoire de notre territoire, dont le paysage témoigne - La villa Santo Sospir, La villa E1027, La Fondation Maeght, les nombreuses chapelles, plus récemment l’Hotel Windsor... Des invitations souvent initiées par une amitié, marquées par l’hospitalité, révélants un certain mouvement, un rythme spontané. La position et la vision de l’Hôtel La Vague s’inscrit entièrement au sein de cet heritage; il offre un lieu de caractère, révélé par son architecture enveloppé d’une nature bienveillante, une structure rogue et généreuse à la fois, invitant au passage et au partage. L’exposition de groupe, ‘Courber la ligne du temps’, évoque cette chorégraphie des corps dans l’espace d’un hôtel à l’architecture serpentine, en rupture avec la linéarité de son temps, où passé, futur et présent emergent en un même instant.Exposition de groupe, organisée par Stefania Angelini.

Lieu : Hôtel la Vague
 
 

La force du détail

Exposition collective
Du 11/02/2021 au 28/02/2021 à Monaco


Sur une proposition de Stefania Angelini

'La Force du détail’ est-elle une invitation poétique à la contemplation? Considérer une oeuvre, ou toute autre occurence, dans toute sa subtilité, son essence, sa substance. Forcer le détail jusqu’à l’abstraction, dans sa singularité la plus universelle. Le détail, modeste apparition, semble convoquer l’être et l’événement, tout en conjurant, par l’imminence dune trace, ce qui reste absent. Les murs rouges vifs de l’espace d’exposition ont été conservés, stigmates de la sublime installation de Charles Fréger qui vient de s'achever. Itération du passé, fragment, mémoire, empreinte; c’est de ce point de vue que l’exposition des artistes invités aborde le sujet.

Stefania Angelini.

Lieu : Salle d'exposition
 
 

Objets inanimés

Exposition collective
Du 14/03/2020 au 30/04/2020 à Nice


« Objets inanimés » invite les artistes à (re)questionner notre relation aux objets. Le titre est tiré du poème d'Alphonse de Lamartine « Milly ou la terre natale ».
Cette exposition porte sur le rapport œuvre/objet. Elle aborde la symbolique de l'objet et sa transformation par l'artiste en œuvre par la force de son approche et du concept derrière l’œuvre.
« Objets inanimés » ouvre une réflexion sur notre relation à l'objet aujourd'hui, de la production de masse à sa puissance intime, de sa matérialité à son caractère mémoriel voire sacré, de son accumulation à son essentialité et jusqu’à l'animisme. Un chemin allant de la chose commune au totem.

Les artistes :
Alexandre Barré (Paris), Sophie Blet (Nice/Marseille), Evan Bourgeau (Nice), Nicolas Daubanes (Marseille), Camille Franch-Guerra (Nice), Delphine Mogarra (Marseille), Mountaincutters (Bruxelles, Belgique), Eve Pietruschi (Nice), Stéphanie Raimondi (Paris)
Commissariat : Isabelle Pellegrini pour Circa
Lieu d’exposition : Villa Henry, 27 bd Carnot 06300 à Nice
Exposition du 14 mars au 30 avril 2020

Les temps forts de l'exposition :
• le 14 mars de 14h à 19h : Vernissage en présence des artistes
• du 15 mars au 30 avril: Exposition visible sur rdv
• le samedi 4 avril : VisiteSlow de l’exposition en présence des artistes (horaire et programmation à venir, sur inscription - nombre de places limité)
• le samedi 25 avril : Finissage de l’exposition en présence des artistes (horaires à venir)


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Isabelle Pellegrini
Fondatrice et Directrice artistique
CIRCA
Expositions / Commissariat / Écriture / Résidences d'artistes
Développement de projets / Dîners d'art
Villa Henry 27 boulevard Carnot 06300 Nice
+33(0)6 61 93 02 52 - isabelle@pellegrini.fr
https://www.facebook.com/isabellepellegrinicirca/
@circaip

Lieu : Villa Henry
 
 

Nouage-Panoptique IV

Catalogue individuel
Le 01/02/2020 à Nice

Texte de : Fabienne Bideaud
Eve PIETRUSCHI

Panoptique IV, 2020, disponible auprès de eve_pietruschi@yahoo.fr
20 euros hors frais de port

Je suis heureuse de vous annoncer la parution de Panoptique IV, tiré à 200 exemplaires, 18 éditions de têtes.
Il est en deux livrets, un A4 puis un A5. La couverture comporte une empreinte originale de feuille de sauge.
Le projet d’édition collection Panoptique a commencé en 2013,
pour l’exposition « Entracte ou Ilots de fiction » à la Galerie Maud Barral à Nice.
C’est une auto - édition, auto - financée.
A chaque nouvelle édition, c’est un projet de collaborations, de rencontres multiples.
Fabienne Bideaud (pour le texte), artiste (moi-même), architecte Julien Eveille (pour les vues 3D)
° Panoptique I, texte de Catherine Macchi, Historienne de l’art (dans le cadre d’une exposition)
° Panoptique II, texte d’Eve Pietruschi, Artiste (dans le cadre d’un carnet d’atelier, notes)
° Panoptique III, texte de Marie Cantos, Critique d’art et commissaire d’exposition (texte de catalogue)
° Panoptique IV, texte de Fabienne Bideaud, Historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition (dans le cadre d’une exposition fictive, seulement existante dans le panoptique IV)

Cette édition propose une exposition Nouage, dans un lieu dessiné et imaginé par moi-même, et réalisé par Julien Eveille, architecte.
Fabienne Bideaud, vous propose une visite.
Les œuvres sont préexistantes au lieu. je souhaitais que le lecteur se plonge dans un espace entouré d'une forêt, qu'il puisse rêver, se poser, sentir, écouter, observer. Mettre tous nos sens en éveil.



Editeur : Eve Pietruschi - auto edition
http://www.evepietruschi.com
 
 

Art au jardin

Exposition collective
Du 08/06/2019 au 27/10/2019 à Esquelbecq


Du 8 juin au 27 octobre

Sous forme de promenade dans les jardins, le parc, la serre, l’écurie et le colombier du château, l’exposition présente un ensemble de sculptures, installations et photographies créées par 16 artistes européens et chinois nés des années 30 aux années 90. 

Art au Jardin révèle les réflexions qui unissent ces générations, liées à la relation de l’homme à son environnement politique, écologique ou artistique. Certaines œuvres permettent de penser l’art et sa place dans la société, telles les sculptures abstraites de Norman Dilworth, de Maxime Christiaensen et de Johan Gelper ou la création de Wang Sishun qui intègre la notion de propriété et de risque. D’autres artistes se focalisent sur le lien à la nature, dont Lois Weinberger, Eve Pietruschi, Anne Laure Cros, Erick Flogny et Dimitri Vazmsky. Bertrand Planes et Artie Vierkant jouent avec notre rapport aux technologies. La notion d’identité est enfin explorée par Amandine Arcelli, Stéphane Fedorowsky, Olivier Lasson et Merhyl Levisse. 

Ces artistes offrent la possibilité, à travers l’expérience physique de leurs œuvres, miroirs de notre société, de se pencher un instant sur des questionnements existentiels, tout en savourant le plaisir de la contemplation.

Artistes invités : Amandine Arcelli, Maxime Christiaensen, Anne-Laure Cros, Norman Dilworth, Stéphane Fedorowsky, Erick Flogny, Johan Gelper, Lasson, Mehryl Levisse, Eve Pietruschi, Bertrand Planes, Wang Sishun, Philippe Thill, Dimitri Vazemsky, Artie Vierkant et Lois Weinberger

Commissariat : Aude de Bourbon Parme

Merci aux artistes et aux galeries Galerie Cédric Bacqueville V/MSP, Salle Principale, New Galerie et Perrotin.

Lieu : Chateau d Esquelbecq
http://chateau-esquelbecq.com
 
 

...pour effacer leur pas...

Exposition individuelle
Du 06/04/2018 au 04/05/2018 à Nice


... POUR EFFACER LEUR PAS ...
Il les suivait à distance pour effacer leur pas

vernissage : 6 avril 2018, 18h30
6avril-4mai2018

Exposition organisée par la Maison Abandonnée [Villa Cameline] Ouvert du 6 au 13 avril de 15h à 18h30 puis sur rendez-vous jusqu’au 4 mai 2018
43, avenue Monplaisir | 06100 Nice T +33 (0)7 83 82 05 86 | helene.fincker@villacameline.fr


La Maison Abandonnée a donné carte blanche à Eve Pietruschi qui investira l’ensemble de l’espace avec une réflexion sur la lenteur, la contemplation, nos manières de régir nos vies en consommateur frénétiques, oubliant de s’arrêter pour enfin s’intéresser à notre environnement humain ou naturel.
L’ensemble de la Maison sera une invitation à flâner dans les étages, à se poser, à regarder et aussi à échanger à travers des installations réalisées pour l’exposition par l’artiste.
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Glaner comme un acte, un mode de vie, des objets, des paysages, des friches ou usines à l’abandon, des herbes folles, des plantes grasses...
Eloge de la lenteur, rêverie ou le parfum d’un souvenir.
L’accrochage et l’ensemble des œuvres sont pensés comme des temps de pause. Contempler, lire, prendre le temps, sentir, observer, face à un monde qui file sous nos pieds. S’assoir à côté d’un inconnu et converser, partager.
Les lectures de Pierre Rabhi, Patrick Bouchain, font parties intégrantes du travail.
Richard Serra, dans Ma Réponse à Kyôto, résume mon intention pour cette exposition :
« Vous devez vous abandonner au voyage. Il s’agit surtout de marcher et de regarder. Mais je peux ne dire à personne comment marcher ni regarder. »
Fabien Faure, Richard Serra - Ma Réponse à Kyôto Éditions Fage, Lyon, 2008, p. 55.

Eve PIETRUSCHI - 2018

Lieu : Maison abandonnée, Villa Cameline
http://www.villacameline.fr
 
 

Voyage immobile

Exposition collective
Du 08/07/2017 au 22/09/2017 à NIce


VOYAGE IMMOBILE

EXPOSITION COLLECTIVE
Du 08/07/2017 au 22/07/2017 à Nice


Voyager sans bouger d’un pouce.
S’évader par le pouvoir de l’imagination et de l’observation prolongée.
Écouter.
Observer le paysage et arpenter les routes imaginaires...

VOYAGE IMMOBILE capture l’instant d’attente.
Il propose un interstice en suspens, une balade entre deux mondes.

Commissaires d'exposition : ENTRE I DEUX ; Rébecca François & Lélia Decourt.


Artistes : Isa BARBIER ; Quentin DEROUET ; Jean DUPUY ; Anne FAVRET/ Patrick MANEZ ; Lina JABBOUR ; Ahram LEE ; Marine PAGES ; Gérald PANIGHI ; Ève PIETRUSCHI.




L'agence Caisse d'Epargne de Massena est ouverte :

- les mardi, mercredi et vendredi : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
- le jeudi : de 8h30 à 12h et de 14h30 à 17h
- le samedi : de 8h30 à12h

Visite libre de l'exposition.
Lieu : Caisse d Epargne Masséna Nice

Lieu : Caisse d épargne Nice Masséna
 
 

Panoptique III

Catalogue individuel
Le 20/05/2017 à Nice

Texte de : Marie Cantos

« Le ciel étoilé est le plus lent des mobiles naturels. »
L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement (1943), Gaston Bachelard

La Villa Henry accueille le lancement de l’édition Panoptique III, 2017 d’Eve Pietruschi. A cette occasion, Isabelle Pellegrini propose une mise en regard, un dialogue spatial et intime avec l’édition de l’artiste, les œuvres présentées dans Panoptique III se déployant aux murs et au sol dans l’espace d’exposition.

Délicates réappropriations de territoires, subtils fragments de mémoires, Eve Pietruschi crée un univers où la confrontation au réel se nourrit de perceptions infimes, d’interstices sublimés et de silences.

L’exposition ouvre une porte vers le paysage mental de l’artiste et nous propose d’arpenter les pages de son Panoptique III, d’emprunter un chemin réflexif, presque philosophique, à travers ses œuvres.

Le salon de la Villa Henry devient ainsi le lieu de l’incarnation d’un fantasme, celui de traverser la page pour rejoindre l’artiste dans son voyage.
Par le truchement du changement d’échelle, la poétique de l’espace qu’Eve Pietruschi nous invite à parcourir dans cette édition, s’incarne dans cet espace devenu doublement intérieur.

ip - Circa, mai 2017

Panoptique est un livret de 28 pages, à l’image d’un carnet. Le projet a commencé en 2013, il paraît tous les deux ans et comprend photographies d’œuvres, notes de l’artiste, texte d’auteur(e), références, maquettes et vues 3D.

Panoptique III, 2017, d’Eve Pietruschi a été réalisé avec la collaboration de
Marie Cantos, écrivain, critique d'art et commissaire d'exposition, pour le texte
et Julien Eveille, architecte, pour le graphisme et les mises en espace.

4/8 éditions de tête sont encore disponibles, comprenant le livret et une photographie originale de l’artiste. Panoptique III a été tiré à 100 exemplaires.


Les visites sont possibles tous les jours sur rendez-vous, par mail isabelle@pellegrin.fr ou par téléphone au +33(0)661930252

Villa Henry, 5 avenue Capitaine Scott 06300 Nice


Editeur : auto édition Eve Pietruschi
http://www.evepietruschi.com/edition.html
 
 

Panoptique

Exposition individuelle
Du 20/05/2017 au 12/07/2017 à Nice




« Le ciel étoilé est le plus lent des mobiles naturels. »
L'Air et les Songes — Essai sur l'imagination du mouvement (1943), Gaston Bachelard

La Villa Henry accueille le lancement de l’édition Panoptique III, 2017 d’Eve Pietruschi. A cette occasion, Isabelle Pellegrini propose une mise en regard, un dialogue spatial et intime avec l’édition de l’artiste, les œuvres présentées dans Panoptique III se déployant aux murs et au sol dans l’espace d’exposition.

Délicates réappropriations de territoires, subtils fragments de mémoires, Eve Pietruschi crée un univers où la confrontation au réel se nourrit de perceptions infimes, d’interstices sublimés et de silences.

L’exposition ouvre une porte vers le paysage mental de l’artiste et nous propose d’arpenter les pages de son Panoptique III, d’emprunter un chemin réflexif, presque philosophique, à travers ses œuvres.

Le salon de la Villa Henry devient ainsi le lieu de l’incarnation d’un fantasme, celui de traverser la page pour rejoindre l’artiste dans son voyage.
Par le truchement du changement d’échelle, la poétique de l’espace qu’Eve Pietruschi nous invite à parcourir dans cette édition, s’incarne dans cet espace devenu doublement intérieur.

ip - Circa, mai 2017

Panoptique est un livret de 28 pages, à l’image d’un carnet. Le projet a commencé en 2013, il paraît tous les deux ans et comprend photographies d’œuvres, notes de l’artiste, texte d’auteur(e), références, maquettes et vues 3D.

Panoptique III, 2017, d’Eve Pietruschi a été réalisé avec la collaboration de
Marie Cantos, écrivain, critique d'art et commissaire d'exposition, pour le texte
et Julien Eveille, architecte, pour le graphisme et les mises en espace.

4/8 éditions de tête sont encore disponibles, comprenant le livret et une photographie originale de l’artiste. Panoptique III a été tiré à 100 exemplaires.




Les visites sont possibles tous les jours sur rendez-vous, par mail isabelle@pellegrin.fr ou par téléphone au +33(0)661930252

Villa Henry, 5 avenue Capitaine Scott 06300 Nice

Lieu : Villa Henry
 
 

Cabinet utopique

Exposition collective
Du 05/05/2017 au 27/05/2017 à Nice


vernissage vendredi 5 mai à 18h30

 

En pleine période électorale, une trentaine d’artistes mais aussi des architectes, des écrivains, des scientifiques, un astronome.... investissent la maison abandonnée et proposent une réflexion sur le thème de l’utopie.

 

Caroline BACH photographe | Marc BARANI architecte | BEN artiste | Jean-Pierre BERTRAND photographe | Denis BRUN artiste | Gilles BOGAERT physicien CNRS, Observatoire de la Côte d'Azur | Jean CAGNARD écrivain | Claire DANTZER artiste  |  Lena DURR artiste  | Julien EVEILLE architecte | Anne & Patrick FAVRE MANEZ photographe | Vincent GILLY architecte | Pierre-Jean GILOUX photographe - vidéo |  Anthony GRIPON artiste | Antoine LABEYRIE astronome français, professeur émérite au Collège de France | Frédéric LEFEVER photographe | Stéphanie MARIN designer | Olivier MARRO journaliste écrivain  | Claire MAUGEAIS artiste | Cécile MAINARDI écrivain | Sophie MENUET artiste  | Marie-Eve MESTRE artiste | Jean-Christophe NOURISSON artiste | Gérald PANIGHI artiste | François PARIS artiste | Laurent PERBOS artiste  | Eve PIETRUSCHI artiste  | Caroline RIVALAN artiste | Jean-Philippe ROUBAUD artiste | Florian SCHÖNERSTEDT artiste

Lieu : Maison abandonnee-villa cameline
http://www.villacameline.fr
 
 

Outiller le dessin

Exposition collective
Du 14/09/2016 au 18/09/2016 à 34000 Montpellier


Le commissariat artistique du salon est confié à Joana Neves et Johana Carrier de la Plateforme Roven, structure de recherche qui prend le dessin comme prisme de l’art contemporain. Leur projet curatorial, Outiller le dessin, présente un ensemble de dessins exceptionnels choisis dans diverses collections privees, sous le regard de Michel Poitevin, membre de l’Adiaf (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Francais).


PROPOSITION CURATORIALE DE JOHANA CARRIER ET JOANA NEVES / DRAWING ROOM 016


Outiller le dessin

Artistes présentés : Sylvia Bachli, Charbel-joseph H. Boutros, Isabelle Cornaro, Detanico & Lain, Peter Downsbrough, Richard Fauguet, Kristjan Gudmundsson, Jane Hammond, David Hammons, Hippolyte Hentgen, Benjamin Hochart, Marie-Jeanne Hoffner, Laurent Le Deunff, Daphne Le Sergent, Sol LeWitt, Anthony McCall, Francois Morellet, Marine Pages, Michel Paysant, Chloe Piene, Eve Pietruschi, Diogo Pimentao, Julien Previeux, Amanda Riffo, Jean-Luc Verna, Jorinde Voigt…

Outiller[1] : (verbe trans.) Pourvoir, munir des outils, des machines nécessaires à un travail, à une production.
Pourvoir des éléments, des structures nécessaires à l’exercice d’une activité. Doter quelqu’un des moyens nécessaires pour exercer une activité intellectuelle.

Suite à l’avènement de l’art conceptuel, le concept est devenu principe – immatériel, spirituel, idéal, parfois mystique – de la pratique artistique qui, elle-même, n’en demeure pas moins un faire. L’exposition Outiller le dessin se situe le long de la frontière entre l’idée et la pratique, là où celles-ci se frottent de façon originale, faisant de notre période un moment charnière ou les processus de pensée deviennent aussi concrets que le graphite ou les calculs mathématiques.
A l’invitation de drawing room 016, nous avons sélectionné, dans des collections privées françaises, des œuvres d’artistes qui détournent, systématiquement ou ponctuellement, les outils du dessin.
Mais qu’entendons-nous par outils du dessin ?
Il s’agit d’abord de tout instrument, de tout matériau utilise pour la réalisation d’un dessin : le crayon, l’aquarelle, le fusain, la feuille de papier, etc. En allant au-delà de ces fondements, que se passe-t-il quand ils sont soumis a de nouvelles contraintes, quand ils sont utilisés à contre-emploi, quand ils servent à la réalisation d’une œuvre dans un autre medium ?
En parlant d’outil, nous faisons aussi référence à ce qui détermine la pratique du dessin dans sa forme, en s’appuyant sur ses manifestations théoriques (la ligne, le plan, la perspective, etc.), bref, nous examinons les outils de pensée du dessin.
Les notations, les diagrammes et les dessins de recherche se retrouvent par ailleurs dans l’exposition en tant que prolongement du retournement de l’usage habituel des éléments graphiques. Le dessin, qui fait le lien entre la pensée et la réalisation par l’intermédiaire de la main, révèle ainsi le processus de recherche, d’expérimentation, de construction d’une œuvre.

Johana Carrier et Joana P. R. Neves

La Panacée / 14 – 18 septembre 2016
Du mercredi au samedi / 13h – 20h, dimanche / 13h – 18h
Vernissage le 14 septembre à 18h30

Le protocole de l’exposition a incité les commissaires à choisir des œuvres dans des collections privées autant que possible afin de souligner leur importance pour l’accès a la création et la construction d’un regard critique.

Nous remercions tous les prêteurs, collectionneurs privés, artistes, galeries et particulièrement Michel Poitevin pour son aide à la réalisation de ce projet.

Lieu : La Panacée — Centre d’art contemporain
http://www.lapanacee.org

Salon du dessin PARÉIDOLIE

Conférence, performance, événement...
Le 27/08/2016 à Marseille


Galerie du Château de Servières 19 boulevard boisson 13004 Marseille

Lieu : Galerie du Château de Servières
http://www.pareidolie.net/project/pa-i-plateforme-de-creation-contemporaine/
 
 

Le pouvoir précieux des pierres

Exposition collective
Du 30/01/2016 au 15/05/2016 à Nice



Vernissage le vendredi 29 janvier 2016 à 18h30

Les minéraux suscitent la curiosité et l'émerveillement collectifs. Certains artistes utilisent les pierres brutes tels des ready-mades re-sensibilisés, d'autres les collectent, les mettent en scène ou les représentent, quand d'autres encore les transforment et produisent des simulacres. Conçue comme une véritable immersion dans l'univers des minéraux, « Le précieux pouvoir des pierres » imbriquera plusieurs temps : l'imprégnation et la méditation, le voyage spatio-temporel, l'imaginaire suscité par les phénomènes occultes, la réserve lapidaire, le simulacre et les apparences.

Lieu : Mamac
http://www.mamac-nice.org
 
 

un lendemain, la beauté de l'instant, le silence

Exposition individuelle
Du 18/09/2015 au 04/10/2015 à Port de Bouc


Nice, le 24 juin 2015


Un lendemain, la beauté de l’instant, le silence
Cette exposition a été pensée, réfléchit comme un atlas de la mémoire.
« Observer ce qui se passe,
devant nos yeux, les gestes,
ce qu’on enlève,
les traces,
ce qu’il reste et devient structure potentielle. »

Le souvenir du temps qui se déploie comme un présage.

Le projet s’articule autour de la mémoire, de lieux industriels, de vestiges tels que les bunkers de Port de Bouc…
D’anciennes photographies, des documents d’archives, ainsi que des repérages photographiques récents, ont constitué la base du travail effectué durant ma résidence.
Ces données ont été réinterrogées, interprétées au travers du dessin. Celui-ci prend forme sur divers supports ; papiers, verres.

L’édition « Bribes de mémoire », 2015, composées d’une multitude de cartes, reprend l’ensemble des documents sources. Elle est présentée sur une structure en bois, qui permet la déambulation, le déplacement, nécessaire à la remémoration d’un passé.
« Récolte de bords de mer », regroupe un ensemble de dessins, un aggloméra de pierres et de coquillages devenant fossile au fil du temps. On se retrouve, tel le bunker devant des vestiges.
L’importance de ce littoral, de ce paysage, où l’horizon domine, est évoquée au travers de certain dessin tel que « Bord de mer ». Le point de vue du dessin, souligne le côté poétique et romantique qu’offre le paysage face à la mer.
« Composition abstraite 1 et 2 » évoque un souvenir flou d’un lieu. La mémoire fonctionne par bribes reconstituées.
L’installation centrale « Hybrides », souligne l’horizon et se joue de différentes structures, grues qui ont appartenu au chantier naval. Que seraient-elles devenues ? Un totem ? La beauté d’une structure édifiée telle une sculpture ? Un point de vue dominant le paysage ? Un témoin d’une époque ? Telles ces structures que l’on peut retrouver dans la zone industrielle de Brooklyn ?


Les architectures délaissées sont pour ma part de l'ordre de l'archéologie, notre archéologie.
L'industrie nous a laissé des zones, des bâtiments, des usines en friche, détruites, démolies. Une ère de réappropriation des espaces, réhabilitation du bâti.
Mon travail fonctionne comme un espace de réappropriation. Lorsque l'ensemble est déployé, dessins et structures donnent des points de vue, interrogent le paysage contemporain.
Dans chaque œuvre, je me réapproprie un espace.
Là où l’on marchait hier, on ne marche plus, là où l’on ne passait pas, on passe aujourd’hui.
C’est donc bien l’évolution perpétuelle des espaces en circulation, de végétation, de construction, qui justifie le terme de mouvement.


Résidence à Port de Bouc, février-septembre 2015
Eve Pietruschi

Lieu : Centre d’Arts plastiques Fernand Léger
 
 

Variations LeCorbusier

Exposition collective
Du 05/05/2015 au 27/09/2015 à Carros


L’exposition variations LeCorbusier combine deux présentations distinctes : un choix d’œuvres d’art contemporain et une sélection de maquettes d’architectures. Présentées dans des espaces séparés, ces propositions hétérogènes sont reliées par leur commune référence à Le Corbusier. Cette exposition est un composite, un hybride de formes singulières qui interroge le rapport –variable– des œuvres, représentations et interprétations à leur source.

Lieu : CIAC Carros
http://www.ciac-carros.fr/
 
 

Roven

Catalogue collectif
Le 25/03/2015

Texte de : Rébecca François
Roven n°11, 2015
revue critique sur le dessin contemporain
Éditions d'ouvrages sur l'art contemporain
Multiples d'artistes


Editeur : Roven
http://rovenrevue.blogspot.fr/
 
 

FRAGILE INCONSTANCE DES CHOSES

Exposition individuelle
Du 20/02/2015 au 28/03/2015 à Paris


Ève Pietruschi expérimente les rapports fragiles entre le dessin et l’espace. De subtiles zones de condensation réalisées au fusain, crayons de couleur, encre ou pigment pur entrent en résonance avec des reports photographiques d’architectures délaissées ou de végétaux et de paysages sans qualité, capturés au grès de ces pérégrinations. Déposés délicatement sur le papier, ces souvenirs annotés se répondent par écho. Certains dispositifs sont comme projetées en trois dimensions. Modules, structures, maquettes, installations, dessins et tentures construisent un territoire fragmentaire basé sur la mémoire et le déplacement. Avec l’exposition fragile inconstance des choses présentée à la galerie de la plateforme de création PapelArt, Ève Pietruschi crée un espace dans un espace, à partir d’une surabondance de dessins sur papier non encadrés, une sorte de non-lieu, un interstice, où se croisent tous les possibles, une hétérotopie 1 à arpenter et partager.

Lieu : Papelart
http://www.papel-art.com

PA(Y)S(S)AGES

Exposition collective
Du 09/04/2014 au 30/05/2014 à Paris


Accrochage de groupe

Elizabeth HAYLEY (UK)
Katrin KOSKARU (ES/UK)
Eve PIETRUSCHI (FR)
Natacha STEINER (CH)
Pia RONDÉ & Fabien SALEIL (FR)
Johanne SKOVBO LASGAARD (DK)

Événement sonore avec l'intervention de Jérémy Peret, guitariste classique et Julie Michel, artiste du langage le mercredi 16 avril à 19h30.

Galerie Pascaline Mulliez
4 cité Griset 75011 Paris
Tél. +33 1 43 38 64 08
www.pascalinemulliez.com
Horaires : du Mercredi au Samedi / 11h à 19h

Lieu : Galerie Pascaline Mulliez
http://www.pascalinemulliez.com
 
 

Abandon en perspective

Exposition collective
Du 06/04/2014 au 18/04/2014 à Nice


Hélène et François Fincker [amphitryons]
Laurence De Leersnyder [artiste]
Rébecca François [critique d’art et commissaire d’exposition]
Ève Pietruschi[artiste]
Céline Roussel [danseuse interprète]

exposition du 6 au 18 avril 2014
vernissage le samedi 5 avril à 18h
Ouvert du 6 au 13 avril de 15h à 18h,
puis sur rdv jusqu’au 18 avril

Les Autostoppeuses prennent comme point de départ, Nice où elles vivent et travaillent. Elles commencent cette aventure avec Hélène et François Fincker à la maison abandonnée [villa Cameline]. La vieille villa niçoise privilégie la confiance, l’échange et le partage ; il était donc important pour les Autostoppeuses de débuter par ici, au 43, avenue Monplaisir. Ce stop donne lieu à l’exposition « Abandon en perspective ».
Au rez-de-chaussée, le projet « Narcisse » regroupe des structures errantes en bois, en verre et en aluminium, redéfinissant le lieu investi. À l’étage, l’espace se fragmente en zones de condensations multiples. « Turbulence », « Surabondance » et « Résidus » décrivent les rapports toujours fragiles entre le dessin et la sculpture dans une esthétique fragmentaire. Le « Laboratoire » et « Consultation », espaces de documentation et de recherche, restituent le processus de travail et un questionnement sur les modalités d’exposition. « Interstice » héberge la performance chorégraphique de Céline Roussel, en écho au lieu et à l’exposition. Après le vernissage, la salle vide et silencieuse matérialise le pouvoir de l’imagination.

Les Autostoppeuses font ici l’expérience de l’« Abandon en perspective ».
Elles construisent, à partir d’empreintes et de hasards maîtrisés,
d’annotations et de souvenirs, une archéologie du futur.
--

Lieu : Maison abandonnée, villa cameline
http://www.lesautostoppeuses.com/nice.html