Caroline TRUCCO 

Objet scanné n°1
Gris gris, photographie
Objets, don de Djibril à l’artiste, durant le parcours Tanger-Casa-Sebta, marché africain de Casablanca, Bab Marrakech, ancienne médina, Maroc.
 
 
Objet scanné n°2
Boîte de réglisses, photographie
 
 
Objet scanné n°3
Carte de jeu, photographie
 
 
Objet scanné n°4
Morceau de pain, photographie
 
 
Objet scanné n°5
Végétal, photographie
 
 
Objet scanné n°6
Ficelle de vache qui rit, photographie
 
 
Objet scanné n°7
Sifflet marocain, photographie
 
 
Objet scanné n°8
Algues, photographie
 
 
Objet scanné n°9
Ticket de bateau Tanger-Tarifa, photographie
 
 
Objet scanné n°10
Cauris, photographie
Objets récoltés durant le parcours Tanger-Casa-Sebta dans le quartier de Mesnana à Tanger.
 
 
Objet scanné n°11
Ticket de bateau Casa-Tanger, photographie
 
 
Objet scanné n°12
20 francs, photographie
 
 
Objet scanné n°13
Bois, photographie
 
 
Objet scanné n°14
Embout de pipe, photographie
 
 
Objet scanné n°15
Ballon rouge, photographie
Objet récolté durant le parcours Tanger-Casa-Sebta dans le quartier de Mesnana à Tanger.
 
 
Objet scanné n°16
Flotteur, photographie
 
 

Il y a ces autres images (ces objets), avec ce fond noir.
C. F-G. : Ces autres images sont des objets scannés ; récoltés partiellement pendant le parcours, puis transposés en 2D, au vu du choix scénographique de Caroline Trucco, les objets ne pouvaient pas être présents. Caroline me parlait de son désir de rendre présents ces objets en 2D sur un fond noir comme flottants. Même si toutes les images se devaient d’être des documents, je tenais beaucoup à rendre compte de la forme et de la force que représente non seulement un objet en général, pour celui qui le détient, mais peut-être et surtout pour ceux ici présentés dans l’exposition qui, quant à eux, appartiennent à un jeune migrant. Si ces objets permettent une forme de matérialisation de croyances fortes, c’est parce qu’ils sont les vecteurs d’une histoire, de récits significatifs.
C. T. : Oui, il était important de joindre cette collection d’objets à l’ensemble des documents, sans hiérarchie. Ceci sous la forme de présences flottantes dans l’espace, venant compléter l’enchevêtrements de récits.
Il y en a une dizaine d’objets qui proviennent de mes déplacements antérieurs, des éléments de Fès au Maroc, du Cameroun, du Sénégal, qui me paraissaient importants d’incorporer au projet. Ces objets récoltés « hors parcours » avaient du sens car utilisés, manipulés dans ces implantations, ces petites "Afriques", dans lesquelles je suis allée au Maroc. A l’origine du projet, il y avait l’idée de créer une base de données d’archives relative à cette expérience immersive. Une base de données participative qui pouvait être complétée, enrichie par tous, au gré de notre route.

Extrait d’un entretien avec Caroline Bach, 2018
dans le cadre du colloque : Figures du migrant et représentations de la migration dans les arts et la littérature, Le Mans, Université.

 
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