La surface de divagation
Une proposition à la lisière de la danse et des arts plastiques
Dispositif(s)
Ce projet est né du désir de confronter l'une à l'autre nos pratiques artistiques : chorégraphie, performance, et sculpture, installation, dessin, écriture.
Nous fragilisons nos habitudes par un procédé de juxtaposition, de mimétisme, et d'expansion. Nous nous déplaçons tout en maintenant ce qui nous constitue. Montrer ce que l'on sait faire, ce que l'on sait peu ou mal faire, montrer ce que l'on ne sait pas faire, refaire ce que l'autre fait.
Nos propositions scéniques sont à considérer comme des tentatives. Ce sont des formes brèves - raccourcis, condensés, accidents - poursuivies jusqu’à ce que les gestes révèlent une image juste.
Chaque proposition, née d’un accessoire, d’un texte, d’une référence, d’une danse, engendre un “objet-scène” - une saynète, un paysage, une situation scénique. Par la succession d’environ une quinzaine d’”objets-scènes”, le plateau se transforme en une accumulation de “zones habitées”. Surface puis espace où “dégranger”, tel le vide grenier de nos envies, le vide-poche de nos pensées, de nos jeux.
Conçue comme un spectacle à l’occasion de la création sur dansem 2006, manifestation de danse contemporaine et pluridisciplinaire, La surface de divagation peut s’adapter selon divers projets et invitations. Il peut ainsi se réinventer dans un lieu destiné aux arts visuels (espace d’exposition) comme dans des espaces scéniques. Chaque présentation est pensée comme une re-création, in situ.
Montaine Chevalier et Elodie Moirenc
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