The Lion’s Share, 2017
Au sol Photos de famille, Ouassila Arras, 2018
Vues de l'exposition silsila, Curatrice Bérénice Salliou
Collection du Frac PACA
Photographies Marc Domage
The Lion’s Share, 2017
Vues d'exposition, Kulte Gallery, Rabat 2017
Direction artistique Yasmina Naji, Yvon Langué
Photographies Emily Papaioannou
Héritages de Hussain, Leila, Abdelkader, Lalla Zhor, Khalil, Si’Mohammed, 2017
Installation, six sculptures en verre
Verre, sablage et couleur en overlay 44 x 3,5 cm / Édition unique
Les bâtons en verre Héritages détourne une formule d’usage commun : « au garçon un bâton et à la fille une moitié ». Les six sculptures en verre soufflé réalisées au CIRVA représente un partage symbolique selon le genre, où se mêlent illusion d’égalité et institutionnalisation de la domination. La technique de l’Overlay renforce ce contraste : le blanc immaculé du segment féminin contraste de l’ivoire du segment masculin.
L’épouse, 2016
Tirage sur papier Canson, contrecollé PVC 105x70cm
Ed 2/3
Après le décès de son mari, la femme porte le blanc en signe de deuil durant quatre mois et dix jours. Un temps qui permet de s’assurer si elle porte ou non un héritier ou une héritière. Si elle est enceinte, le deuil prendra fin avec l’accouchement. La noblesse dans ce portrait de femme endeuillée, souligne que l’épouse n’est pas simplement un variable du partage, elle en est symboliquement, le continuum, la racine et le garant.
Héritages, 2017
Sérigraphies, 50 x 65 cm
Impression sur papier coton BFK Rives 250g (Nbre d’éditions correspond au nbre d’héritiers)
Hussain, Leila, Abdelkader, Lalla Zhor, Khalil, Si’Mohamed sont décédé.e.s. Cette série de six sérigraphies est une transcription visuelle [et abstraite], de la complexité du droit marocain en ce qui concerne l’héritage. Prenant le cercle comme unité de mesure, ces sérigraphies-portraits abordent le calcul arithmétique du partage de l’héritage et sa variabilité selon les cas et les catégories d’héritiers concernés. Chaque catégorie d’héritier est identifiée par une couleur.
Khalil
Khalil est décédé, ses héritiers sont :
1 mère, 1 épouse, 1 fils, 3 filles
L’héritage de Khalil est ainsi réparti entre ses 6 héritiers. Lire la suite…
Si'Mohammed
Si’Mohammed est décédé, ses héritiers sont :
1 mère, 1 épouse, 5 frères, 3 sœurs
L’héritage de Si’Mohammed est ainsi réparti entre ses 10 héritiers. Lire la suite…
Lalla Zhor
Lalla Zhor est décédée, ses héritiers sont :
1 mère, 1 épouse, 5 frères
L’héritage de Si’Mohammed est ainsi réparti entre ses 7 héritiers. Lire la suite…
Abdelkader
Abdelkader est décédé, ses héritiers sont :
1 mère, 1 père, 1 épouse, 1 fils
L’héritage d'Abdelkader est ainsi réparti entre ses 4 héritiers. Lire la suite…
Leila
Leila est décédée, ses héritiers sont :
1 mère, 1 père, 1 fils, 2 filles
L’héritage de Leila est ainsi réparti entre ses 5 héritiers. Lire la suite…
Hussain
Hussain est décédé, ses héritiers sont :
1 épouse, 1 fille, 3 frères
L’héritage de Hussain est ainsi réparti entre ses 5 héritiers. Lire la suite…
An nissa, 2017
9"16
Directeur de la photographie : Amine Berrada
Image Additionnelle : Marouane Bahrar
Monteuse son et image : Sophie-Charlotte Gautier
Mixage : Cyrille Carillon
Coordination : Kenza Boujemaoui
Avec : Jmia et Halima
Avec le soutien de : Kulte Gallery, Ministère de la Culture Rabat, The Arab Fund Arts and Culture, Liban, Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France, Fondation Ajial, Fondation Henrich Boll
Collection du Frac Poitou Charente
Une maison où le temps est en suspens, deux femmes, gardiennes de cet espace s’activent dans des tâches ménagères indéterminées et s’immobilisent comme des statues dans ce musée de l’intime rempli d’objets, de paquets de souvenirs en attente. Un drame s’y laisse échapper par la lenteur des plans, les déambulations fantomatiques, les silences rythmés par une voix qui raconte une histoire fragmentaire.
Les textes religieux musulmans fixent des règles d’héritages mathématiques et prévoient une part destinée à la femme. Ce qui fut un progrès majeur à l’époque n’en est plus aujourd’hui puisque ces textes sacrés sont immuables et n’ont pas évolué en même temps que les sociétés humaines.