Etude collective de la transformation des Absorptions, 2016-2022
Projet alliant photographie, nature, lumière, mémoire et ethnologie |
La durée de transformation des Absorptions varie selon l’ensoleillement, la solution utilisée et la saison. Les Absorptions sont autonomes, vivantes, fugitives, incontrôlables dans leur vitesse de transformation.
Notre perception doit s’ajuster à elles, au jour le jour. Leur transformation est plus lente que le passage d’un nuage mais plus rapide que la naissance d’une ride. Entre les deux, on peut venir attraper quelque chose, l’étudier, dialoguer avec ces images en migration.
Depuis 2016, ce projet traverse de multiples cerveaux, regards, appropriations, ensoleillements, pays et solutions végétales, en plusieurs étapes. A chaque étape, je confectionne une solution végétale locale et m’éloigne un peu plus du monde de l’art pour interroger d’autres territoires de pensée, zones géographiques à travers le monde et types d’ensoleillement. Sur chaque Absorption est représenté « le lieu qui rend l’âme plus claire » du participant précédent. Les Absorptions vivent et migrent sous le regard de chaque participant qui accroche l’image chez lui et l’étudie librement, comme il l’entend (texte, son, objet, autre...). Usés par la lumière et le regard, les papiers jaunis, voire blanchis, sont récupérés une fois que chaque participant a fini son étude, en vue d’une exposition à venir, regroupant les "images vidées" et l’ensemble des études proposées. |