Objet technique N° 1 : four hybride, 2021
Torchis avec argile ocre du jardin de chez Apolline Grivelet et Loren Chorley, chutes d’argile récupérées par Marion Richomme, pailles ramassées au bord des rues de Quesnel-Aubry, crottins de cheval donnés par les Écuries de la Brèche, vermiculite expansée (Vermex), ardoise, briques récupérées chez les voisins Arlette et Marcel, baignoire en fonte d’Apolline et Loren, chauffe-eau en inox d’occasion acheté au ferrailleur DELAHOCHE père et fils, couronne cuivre parvenue de Venelles pour l’échangeur thermique à serpentin, chaux NHL 3,5, chaux de Marrakech pour le tadelakt, sables (venant partiellement des débris de l’église du Quesnel-Aubry)
Vue de l’installation évolutive avant la cuisson, La Menuiserie 2, Le Quesnel-Aubry |
Intérieur du four hybride |
Échangeur thermique à serpentin en cuivre |
Installation incendiée N° 2, 2021
Vidéo, 7’37
La Menuiserie 2, Le Quesnel-Aubry
À l’aube, j’ai mis le feu à deux Peintures debout remplies de plants de thuyas, en portant un casque en terre cuite avec de la terre rouge argileuse trouvée dans le jardin du Quesnel-Aubry. Le feu s’est levé plus tôt que le soleil. Les Peintures debout sont créées avec des branches de frêne taillées par l’électrotechnicien du village et les tissus en teinture végétale des résédas trouvés au bord de la route D151 entre Montreuil-sur-Brêche et Noyers-Saint-Martin. Les tissus sont d'anciens draps datés de l’année 1908 et gardés par la grand-mère de Guillaume Sauvadet, qui fait partie de l'équipe de la résidence La Menuiserie 2. J’ai mordancé un des tissus avec des pinceaux en fer, cuivre et alun. Puis, je l’ai couvert de chaux NHL 3,5 mélangée à du lait. |