L’achat de droits de propriété et de jouissance des mots est une véritable course d’exploitation car il contribue à enrichir un capital immatériel d’une entreprise et constitue une source de revenus tangibles.
Ce trust est exponentiel et le réservoir des mots non couverts par une autorité commerciale diminue de jour en jour.
L’action de la Pupet’s Monkey Bank a consisté, en recherchant les mots restés encore disponibles, à donner un sens poétique de réappropriation vis-à vis de ce trust commercial.
Dans le cadre du concept de la Pupet’s Monkey Bank, Mary Pupet a acquis par un dépôt auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle, les droits de propriété et de jouissance de plusieurs mots. Par des contrats de cession de ces droits, elle propose de soustraire ces mots à leur fonction de biens d’exploitation.
L’acquisition de ces mots constitue une œuvre symbolique visant à pointer le caractère insidieux de la notion de propriété lorsqu’elle s’applique à des mots.
Une enquête préalable appuyée par un juriste a fait l’objet d’une étude des mots restant à ce jour disponibles.
Un document a été réalisé à partir de l’ensemble des noms communs du dictionnaire français.
Le paradis, la grâce, l’infini ne sont plus disponibles, tout comme la bohème, la confiance, merde, demain, etc. |
Contrats de propriété 2014
Trois feuillets de 30 × 21 cm
Impression numérique signée en deux exemplaires |