À la semelle du soulier, la terre s’emporte 2012
Bois de coffrage, terre végétale, 900 x 480 x 250 cm
Vues de l’installation dans le parc du château de Châteauneuf-le-Rouge pour l’exposition Le Chez soi et l’ailleurs… Invitation au voyage
Avec le soutien d’Arteüm
Partir avec de la terre natale à ses souliers, emmener sa semence, disséminer… C’est un peu rejoindre la notion des amérindiens du sol qui n’appartient à personne en disant son contraire. C’est aussi dire que l’on n’arrive pas les mains vides, qu’une richesse naturelle s’épand pour peu qu’on se donne la peine d’ouvrir le bagage. En général, le conteneur est lourd, vient de loin, il amène ce qui manque. On ignore s’il sera prospère, il commerce, sera-t-il de bon commerce ? À cela, il faut se questionner : serons-nous de bons jardiniers ?
Ce monument à l’échange, Mijares l’offre en contrepartie d’une ancienne pièce, “ j’suis fière de toi mon fils“ qui était l’emblème d’une exportation de moyens d’existence vers des pays défavorisés.
Pour cette nouvelle œuvre, l’opulence déborde, la générosité s’étale et se magnifie d’espérances. Et les fruits passeront la promesse des fleurs…
Bernard Plasse
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