Dans cette installation, j'évoque l'exil et ses conséquences sur le statut social.
Les armoiries familiales sont gravées sur des verres dépareillés bas de gamme
ayant contenu de la moutarde (produit devenu rare donc cher et
indispensable en 2020...)
Posés sur une table improvisée comme on peut le faire sur un chantier, ils témoignent d'un moment convivial, un échange, peut-être un hommage ou une célébration. La diversité des contenants est à l'image des gens qui les utilisent venus de tous horizons avec des bagages variés. Le baril symbolise une richesse naturelle venue d'un pays éloigné. Aujourd'hui ce pays, le Venezuela est en souffrance et sa population en exil.

Cette installation fait suite à Mon château en Espagne présentée à Vancouver
en 2006 qui a été ma première œuvre évoquant l'histoire familiale de mon grand
père venu de Caracas.