Pour Loreto Martínez Troncoso, chaque intervention, chaque contexte, est un déclencheur d'écriture, qu'elle prenne la forme d'une "parole" publique ou d'une écriture avec des espaces (exposition ou autre). Cette écriture, c'est l'écoute de l'espace, de ses murs, de ses portes, de ses fenêtres, de ses creux, de ses circulations et autres possibles, de ses pleins, de ses vides (?). Une écoute qui, à différentes occasions, se fait en amont, une écriture en amont.

Pour αέρας • aires à STOA42 c'est le temps de l'exposition qui devient ce temps d'écoute et d'écriture, de et avec l'espace vide. Pendant toute la période, le vide (l'espace) écrit, compose, décompose, transforme, colore, sent, expose, éteint, se cache, s'agite, s'endort.... L'architecture devient un espace mental sensoriel physique et émotionnel.