Dalila MAHDJOUB 

Une vie simple
Lunette panoramique
Jardin de la violence, EXPO 02, Morat, Suisse
2000-2002

 
 
 
 
Une vie simple
Table d’orientation_ le cercle intérieur
Détail d’un dessin vectoriel pour sérigraphie sur médium.
Diamètre : 100 cm
 
 
 
 

Une vie simple
Module-croquis
178 modules en résine

 
Une vie simple
Module-gabarit en inox et module en résine.
La forme reprend la courbe de répartition des revenus dans le monde.
Chaque module correspond à une société Croix-Rouge ou Croissant-Rouge.
Résine, fil inox, tube de sertissage inox, peinture rouge, tampon encre noire
Diamètre : 35 mm, hauteur : 40 mm
 
 
 
 
Une vie simple
Légendes
Sérigraphie sur acier, plaques collées sur l’épaisseur de la table d’orientation.
 
 
 
 
 
Une vie simple
Module n° 122_Palestine.
Résine, gaze teintée avec de l’éosine, impression laser sur film transparent et agrafe, fil inox,
tube de sertissage inox, tampon encre noire.
Diamètre : 35 mm, hauteur : 40 mm
 
 
 
 
Une vie simple
Table d’orientation
Diamètre : 100 cm, rotation par roulement à billes
 
Une vie simple
Modules
 
Une vie simple
Table d’orientation et lunette panoramique
EXPO.02 Morat, Suisse.
2002
 
 
 
 
Jardin de la violence
Catalogue d’exposition EXPO.02 Morat, Suisse. Éditeur Croix-Rouge Suisse, Berne 2002
 
 
 
 
LA SURVIE DES NATIONS CIVILISÉES
 

La violence est un sujet d’actualité. Même, pourquoi pas dans une exposition nationale. Car le regard que l’EXPO.02 porte sur l’identité de notre pays ne se limite pas seulement à ses visions, à ses grandes orientations mais concerne aussi notre quotidien. La vie quotidienne de chacun de ses habitants, sur laquelle la violence, quelle que soit sa forme, a beaucoup plus d’impact que nous voulons le reconnaître : qu’il s’agisse de la violence des autres, importée par les images et les médias, ou des mécanismes de l’acte violent propres au vécu de chacun. User de la violence ou en souffrir. Ouvertement ou en la cachant, en la taisant même. Irritation, bouleversement, mauvais traitements, oppression. C’est dans le quotidien précisément que la violence prend d’innombrables formes, a de multiples causes et autant de conséquences. Une chose reste cependant immuable : elle fait des victimes. Est-il possible de rendre autrui conscient du problème, d’organiser une exposition sur le sujet ? Exposer signifie donner un lieu à la violence, la mettre au cœur d’une exposition. Un lieu agréable, accueillant, un jardin. À Morat…1

Le jardin revêt un caractère idyllique, voire paradisiaque. 2

 
Une vie simple est un projet pour l’espace public, réalisé avec Martine Derain entre 2000 et 2002. Notre projet a été retenu suite à une invitation de la galerie PIANO NOBILE à Genève, à partir d’un cahier des charges, nous invitant à proposer une œuvre destinée à être montrée - pour une durée de 6 mois – dans le jardin de la ville de Morat. Dans le cadre de l’exposition nationale EXPO.02, le CICR et la Croix-Rouge Suisse ont conceptualisé « le jardin de la violence » :
 

Un jardin idyllique, parsemé d’œuvres d’art contemporain : ainsi se présente « Le jardin de la violence », cadeau de la Fondation AVINA à la Croix-Rouge Suisse et au Comité International de la Croix-Rouge (CICR). La Fondation AVINA a été créée en 1994 par Stephan Schmidheiny, industriel et philanthrope suisse. 3

 
L’une des attentes de nos commanditaires était portée sur la fonction de l’œuvre, comme outil de sensibilisation, voire de conscientisation de l’observateur (trice) à son propre rapport à la violence.
Notre proposition s’est fondée sur l’idée que la plus grande des violences - selon nous - est celle induite par la répartition inique des richesses à travers le monde. Nous avons fait le choix d’intervenir par détournement de deux objets préexistants dans le jardin : la table d’orientation représentant le paysage idyllique et paisible de la ville de Morat et la lunette panoramique. Ici et Ailleurs. C’est depuis ce point de vue, qu’est la Suisse avec son modèle des trois cercles 4 qui réglemente sa politique à l’égard des étrangers et en nous appuyant sur l’organisation Croix-Rouge et Croissant-Rouge à travers le monde dont l’épicentre est à Genève, que nous avons proposé une représentation du monde Suisso-centrée. L’organisation du rapport de la Suisse au reste du monde à partir de son modèle des trois cercles nous a servi de trame graphique ; le cercle intérieur autorise une libre circulation aux seuls États de la CE et de l'AELE, le cercle médian encadre un recrutement restreint aux ressortissants des pays qui ne font pas partie ni de la CE, ni de l'AELE et qui ne font donc pas partie du cercle intérieur ; néanmoins, il est envisagé d’y recruter de la main-d'œuvre dans le cadre d'une politique restrictive et le cercle extérieur n’autorise aucun recrutement (mais possibilité de faire des exceptions) et englobe tous les autres États. 5
 
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Une vie simple
Exposition J'aime les panoramas, Mucem, Marseille l 04.11.2015-29.02.2016
© C. Lorin l Zibeline

 

LA SURVIE DES NATIONS CIVILISÉES

La violence est un sujet d’actualité. Même, pourquoi pas dans une exposition nationale. Car le regard que l’EXPO.02 porte sur l’identité de notre pays ne se limite pas seulement à ses visions, à ses grandes orientations mais concerne aussi notre quotidien. La vie quotidienne de chacun de ses habitants, sur laquelle la violence, quelle que soit sa forme, a beaucoup plus d’impact que nous voulons le reconnaître : qu’il s’agisse de la violence des autres, importée par les images et les médias, ou des mécanismes de l’acte violent propres au vécu de chacun. User de la violence ou en souffrir. Ouvertement ou en la cachant, en la taisant même. Irritation, bouleversement, mauvais traitements, oppression. C’est dans le quotidien précisément que la violence prend d’innombrables formes, a de multiples causes et autant de conséquences. Une chose reste cependant immuable : elle fait des victimes. Est-il possible de rendre autrui conscient du problème, d’organiser une exposition sur le sujet ? Exposer signifie donner un lieu à la violence, la mettre au cœur d’une exposition. Un lieu agréable, accueillant, un jardin. À Morat…1

Le jardin revêt un caractère idyllique, voire paradisiaque. 2

 

Une vie simple est un projet pour l’espace public, réalisé avec Martine Derain entre 2000 et 2002. Notre projet a été retenu suite à une invitation de la galerie PIANO NOBILE à Genève, à partir d’un cahier des charges, nous invitant à proposer une œuvre destinée à être montrée - pour une durée de 6 mois – dans le jardin de la ville de Morat. Dans le cadre de l’exposition nationale EXPO.02, le CICR et la Croix-Rouge Suisse ont conceptualisé « le jardin de la violence » :

Un jardin idyllique, parsemé d’œuvres d’art contemporain : ainsi se présente « Le jardin de la violence », cadeau de la Fondation AVINA à la Croix-Rouge Suisse et au Comité International de la Croix-Rouge (CICR). La Fondation AVINA a été créée en 1994 par Stephan Schmidheiny, industriel et philanthrope suisse. 3

 

L’une des attentes de nos commanditaires était portée sur la fonction de l’œuvre, comme outil de sensibilisation, voire de conscientisation de l’observateur (trice) à son propre rapport à la violence.
Notre proposition s’est fondée sur l’idée que la plus grande des violences - selon nous - est celle induite par la répartition inique des richesses à travers le monde. Nous avons fait le choix d’intervenir par détournement de deux objets préexistants dans le jardin : la table d’orientation représentant le paysage idyllique et paisible de la ville de Morat et la lunette panoramique. Ici et Ailleurs. C’est depuis ce point de vue, qu’est la Suisse avec son modèle des trois cercles 4 qui réglemente sa politique à l’égard des étrangers et en nous appuyant sur l’organisation Croix-Rouge et Croissant-Rouge à travers le monde dont l’épicentre est à Genève, que nous avons proposé une représentation du monde Suisso-centrée. L’organisation du rapport de la Suisse au reste du monde à partir de son modèle des trois cercles nous a servi de trame graphique ; le cercle intérieur autorise une libre circulation aux seuls États de la CE et de l'AELE, le cercle médian encadre un recrutement restreint aux ressortissants des pays qui ne font pas partie ni de la CE, ni de l'AELE et qui ne font donc pas partie du cercle intérieur ; néanmoins, il est envisagé d’y recruter de la main-d'œuvre dans le cadre d'une politique restrictive et le cercle extérieur n’autorise aucun recrutement (mais possibilité de faire des exceptions) et englobe tous les autres États.5

Ici quelques-uns des textes utilisés dans notre représentation du monde et pour des informations complémentaires voir ici :

Il s'avère de plus en plus que si les pays du tiers monde venaient à copier ce modèle de société, à supposer que cela soit possible, on aboutirait à une catastrophe écologique. Dans l'hypothèse où les populations des pays pauvres, fort nombreuses, revendiqueraient ne serait-ce que la moitié de l'énergie et des ressources naturelles que nous sommes accoutumés à consommer, les limites que nous impose l'écologie seraient dépassées. Force est de constater que les critères de civilisation que connaissent nos sociétés occidentales ne peuvent servir de modèle à un ordre mondial qui soit viable. 6

Il existe dans toute société des personnes incapables de subvenir à leurs besoins. Les aider est un devoir qui incombe à chacun et subsidiairement à la communauté. Plus la prospérité s’est généralisée, et plus le cercle des bénéficiaires des prestations sociales s’est élargi. L’ordre social libéral part du principe que tous les membres d’une société sont des adultes. Il suppose que chacun assume ses responsabilités sans verser dans un égoïsme débridé, il n’y a donc aucune objection à ce que l’État constitue des réserves à l’intention des nécessiteux, par souci de garantir la stabilité sociale. 7

En premier lieu nous voudrions que la question politique soit réglée, afin que nous puissions vivre dans un espace de liberté et de calme. Nous ne sommes pas venues pour demander une aide matérielle. C’est même contraire à notre combat de tous les jours. Il faut d’abord que la situation globale change. Vous qui respectez les animaux, vous devez entendre la réalité : notre situation est pire que la leur. 8


nos concitoyens défavorisés ••• les personnes les plus vulnérables à travers le monde ••• ••• les plus démunis et les plus vulnérables ••• groupes particulièrement vulnérables de non-combattants ••• les populations vulnérables ••• ••• les pays défavorisés ••• les moins favorisés ••• ••• les personnes les plus vulnérables ••• les familles assistées ••• les bénéficiaires ••• ••• les familles et les individus dans la gêne ou dans une situation difficile ••• les personnes économiquement faibles ••• les familles déjà démunies ••• ••• les chômeurs ••• les jeunes chômeurs ••• les enfants issus de milieux défavorisés ••• les enfants issus de familles nombreuses et de milieux défavorisés ••• les personnes particulièrement défavorisées ••• les personnes en grande difficulté ••• ••• les plus démunis ••• les personnes marginalisées ••• les populations en grande difficulté sociale ou sanitaire ••• ••• les populations défavorisées ••• les jeunes à «risque» ••• les enfants en souffrance ••• ••• les populations particulièrement défavorisées ••• les défavorisés et les réfugiés ••• ••• les personnes en détresse ••• les victimes des guerres ••• les couches pauvres de la population ••• ••• les groupes de populations défavorisés ••• les groupes de population marginaux ••• les personnes défavorisées sur le plan social ••• ••• les communautés défavorisées ••• les enfants des rues ••• les victimes des mines ••• ••• les familles dispersées par un conflit ••• les victimes de conflit ••• les nombreux enfants vietnamiens handicapés, vraisemblablement victimes du tristement célèbre «Agent orange» ••• ••• les bénéficiaires des actions ••• les victimes d’une situation de conflit armé ou de violence interne ••• les personnes déplacées ••• les victimes de la guerre ••• ••• les personnes vulnérables ••• les personnes les plus vulnérables ••• ••• les femmes victimes de conflit ••• les familles démunies ••• les familles les plus démunies parmi les malheureux ••• ••• les bénéficiaires de l’assistance ••• les personnes dans le besoin ••• ceux qui ont besoin d’aide ••• ••• ceux qui en ont réellement besoin ••• les personnes véritablement nécessiteuses ••• ••• les nécessiteux dans l’incapacité de survivre sans aide extérieure ••• ceux qui souffrent des troubles ••• les enfants souffrant de malnutrition ••• ••• les populations souffrantes et démunies ••• les victimes des conflits armés ••• les accidentés de la vie quotidienne ••• ••• les victimes de la famine et les sans-abri ••• les requérants d’asile et les immigrés ••• les exclus, démunis et autres marginaux ••• ••• les personnes les plus faibles et les plus exposées ••• les réfugiés dans le plus grand dénuement ••• les réfugiés de la mer ••• ••• les affamés et sans-abri ••• les membres de la société qui sont naturellement le plus durement frappés par le chômage ••• les personnes démunies de toutes ressources ••• ••• les personnes indigentes ••• les personnes à bas revenus ••• ••• les personnes dont le salaire est particulièrement bas ••• les personnes fragilisées ••• les personnes les plus faibles et les plus exposées ••• ••• les personnes qui sont sans ressources suffisantes ••• les demandeurs ou les bénéficiaires des prestations sociales ••• ••• les chômeurs en fin de droit ••• les sinistrés ••• les populations frappées par la pauvreté ••• ••• les victimes de la violence ••• les populations les plus touchées par les conflits ••• quiconque est dans une situation de détresse et n’est pas en mesure de subvenir à son entretien ••• ••• ceux qui tombent à la charge de la collectivité ••• les personnes incapables de subvenir à leurs besoins ••• le cercle des bénéficiaires des prestations sociales ••• ••• les bénéficiaires du RMR ••• les bénéficiaires du RMCAS ••• les personnes bénéficiaires de l’assistance publique ••• ••• les demandeurs ••• les personnes qui sont dépourvues des moyens nécessaires pour satisfaire leurs besoins vitaux et personnels indispensables ••• les personnes en difficulté ••• ••• les jeunes en difficulté ••• les déshérités ••• les populations les plus pauvres, notamment celles qui sont affectées par des crises économiques ou écologiques graves ••• ••• les personnes persécutées et privées de leurs droits ••• les personnes persécutées et menacées ••• les «réfugiés de la violence» ••• ••• les personnes dans le besoin ••• les groupes particulièrement vulnérables ••• les ménages dépendants de l’aide extérieure ••• ••• les ménages n’ayant plus les moyens de production nécessaires à leur autosuffisance ••• les victimes risquant de glisser dans «l’entonnoir de la crise» ••• ••• les populations rencontrant des problèmes économiques par suite d’un processus manifeste d’appauvrissement et dont les moyens de production s’avèrent déficients ou risquent de ne plus être suffisants ••• ••• les personnes souffrant de malnutrition ••• les civils privés d’accès aux biens et services essentiels ••• les personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leur pays ••• ••• les «déplacés internes» ••• les bénéficiaires des activités de l’institution ••• ••• les personnes laissées sur place ••• les défavorisés des générations futures ••• •••nos concitoyens défavorisés ••• les personnes les plus vulnérables à travers le monde ••• ••• les plus démunis et les plus vulnérables ••• groupes particulièrement vulnérables de non-combattants ••• les populations vulnérables ••• ••• les pays défavorisés ••• les moins favorisés ••• ••• les personnes les plus vulnérables ••• les familles assistées ••• les bénéficiaires ••• ••• les familles et les individus dans la gêne ou dans une situation difficile ••• les personnes économiquement faibles ••• les familles déjà démunies ••• ••• les chômeurs ••• les jeunes chômeurs ••• les enfants issus de milieux défavorisés ••• les enfants issus de familles nombreuses et de milieux défavorisés ••• les personnes particulièrement défavorisées ••• les personnes en grande difficulté ••• ••• les plus démunis ••• les personnes marginalisées ••• les populations en grande difficulté sociale ou sanitaire ••• ••• les populations défavorisées ••• les jeunes à «risque» ••• les enfants en souffrance ••• ••• les populations particulièrement défavorisées ••• les défavorisés et les réfugiés ••• ••• les personnes en détresse ••• les victimes des guerres ••• les couches pauvres de la population ••• ••• les groupes de populations défavorisés ••• les groupes de population marginaux ••• les personnes défavorisées sur le plan social ••• ••• les communautés défavorisées ••• les enfants des rues ••• les victimes des mines ••• ••• les familles dispersées par un conflit ••• les victimes de conflit ••• les nombreux enfants vietnamiens handicapés, vraisemblablement victimes du tristement célèbre «Agent orange» ••• ••• les bénéficiaires des actions ••• les victimes d’une situation de conflit armé ou de violence interne ••• les personnes déplacées ••• les victimes de la guerre ••• ••• les personnes vulnérables ••• les personnes les plus vulnérables ••• ••• les femmes victimes de conflit ••• les familles démunies ••• les familles les plus démunies parmi les malheureux ••• 9




1- Eva Afuhs et Martin Heller, Direction Artistique EXPO.02. Jardin de la violence, catalogue d’exposition, pp.8-9. Éditeur Croix-Rouge Suisse, Berne 2002
2- Günther Vogt, Architecte-paysagiste. Jardin de la violence, catalogue d’exposition, p. 30. Éditeur Croix-Rouge Suisse, Berne 2002
3- La Croix-Rouge et la Fondation AVINA, partenaires EXPO.02. Jardin de la violence, catalogue d’exposition, p. 102. Éditeur Croix-Rouge Suisse, Berne 2002
4- Lire l'interpellation Le modèle des trois cercles est-il raciste ?
5- Marie-Claire CALOZ-TSCHOPP. Parole, pensée, violence dans l'État : une démarche de recherche. pp. 663 - 665 – Éditions L'Harmattan, 2004. Voir le document
6- Ibid. 5
7- Stephan Schmidheiny. Version française de : Mut zum Aufbruch : eine wirtschaftspolitische Agenda für die Schweiz. Éditeur : David de Pury, Heinz Hauser et Beat Schmid, 1995
https://www.stephanschmidheiny.com/fr/science/
8- Diba et Latifa. Extrait du compte-rendu de l’audition de trois femmes afghanes à l’Hôtel de Lassay le 4 mai 2001, pp. 2-3/7. Assemblée Nationale France. Voir le document
9- Terminologies stigmatisantes collectées de manière non-exhaustive dans différents documents dont ceux publiés par le CICR et l’ouvrage cité en note n° 7.

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