Dalila MAHDJOUB 

Des douars d’Afrique aux taudis de France
N° 5 de la revue SIXTUS, composé par Patrick Beurard-Valdoye
SIXTUS-éditions - 5 rue Labordère 87100 Limoges, février 1995
 
 
 
 
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Louha
Archive « Des douars d’Afrique aux taudis de France », Jacques Buisson.
Journal La Croix, p. 5. 19 janvier 1950
Image n°13_Vidéo-Louha / photographie d’une tablette coranique avec traces d’argile blanche et dessin vectoriel. Durée 1’. 2021.
Dans le cadre du projet intitulé « LOIN DE CE TROUS » en ligne avec JEU DE PAUME LAB_ Nouvelles distances #6, septembre 2021, commissaire Caroline Hancock.

https://www.instagram.com/jeudepaumelab/
 
 
 
 
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Loin de ce trou(s)
Photographies, animations, vidéos
06.09.2021-10.09.2021
 
 

Dalila Mahdjoub transforme ses souvenirs et ses observations incisives sur la société en travaux poignants de mise en lumière d’histoires de mépris ou d’humanité avec une sensibilité maitrisée. Ses cartographies de l'exploitation, des absurdités administratives, des clichés médiatiques cinglants qui impactent sévèrement le quotidien de personnes racisées ou perçues comme potentiellement étrangères en France sont transmises, entre autres, par des récits ou des rendus de son expérience de la diaspora algérienne.

Ses jeunes années se passent dans le contexte industriel et post-colonial à Montbéliard. Son intérêt pour le terrain sociologique, la question urbaine et un artivisme affirmé se précise. Durant ses études à Lyon, la rencontre de Ruedi Baur et ses réflexions sur le design graphique, l’urbanité et le civisme font sens et Marseille l’appelle.

Proche des lieux de vies et de création tels que la compagnie dans le quartier de Belsunce et des figures de proue comme Christine Breton, Martine Derain et Raphaëlle Paupert-Borne, Dalila Mahdjoub fait partie d’une communauté d’action et de réflexion productive au plus proche du réel du passé et d’aujourd’hui. L’hospitalité et la proximité sont au rendez-vous de leurs projets individuels ou collectifs, incitant à des résistances à l’égard des statuts quo malencontreusement ancrés qui sapent avec une constance cynique le respect de l’altérité.

Les langues, les mots, l’écriture et l’oralité, leur apprentissage et leur usage, sont au coeur de son oeuvre. « Romilla », un roman co-écrit avec Christine Breton (éditions commune, 2018), trace un pan de son héritage familial. A lire aussi : « Voice », publié dans la revue Vacarme 89 (2020) et son article à paraître dans « Decolonizing Colonial Heritage » (Routledge).

Caroline Hancock, septembre 2021
@dangeville96

 
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