Vues du solo show Rêveries Helléniques : L'Éclat du Crépuscule,
présenté par la galerie Les filles du calvaire, Art Genève 2024
Crédit photos Thomas Anaheim Lambert
Pour Art Genève 2024, la galerie Les filles du calvaire est ravie de proposer un solo show de l’artiste Léo Fourdrinier dont les sculptures ont été présentées au dernier Prix Emerige, à la Biennale de Lyon ainsi qu’au programme de Gaël Charbaud, Un été au Havre.
Pour ce stand, l'artiste Léo Fourdrinier déploie une série de sculptures récentes ou inédites où la poésie se mêle à la beauté éternelle du statuaire grec et romain. Cet ensemble d’œuvres puise son inspiration dans les vestiges, révélant une vision qui transcende les époques.
Les murs se parent de dégradés de bleu, évoquant les profondeurs de la mer Égée et les rêves qui s'y cachent.
Avec sa maîtrise exceptionnelle de la forme et de la lumière, Léo Fourdrinier crée des œuvres qui proposent des réinterprétations contemporaines de figures mythologiques et iconiques, capturant leur essence intemporelle avec une précision et une sensibilité rare à l’image de sa sculpture « amour » qui se veut une tentative de représentation d’un sentiment amoureux. Les deux visages ont été moulés et reproduits en plâtre à partir d’une statue d’Antinoüs (IIe siècle apr. J.-C.) jeune homme connu comme favori et amant de l’empereur romain Hadrien. Divinisé par celui-ci, Antinoüs est représenté par un grand nombre d'œuvres d’art qui en font l’un des visages les plus célèbres de l’Antiquité. De l’union des deux visages jaillit une composition florale, colorée et immobile, comme l’impression d’une éclosion éternelle.
Plus loin dans le stand et adjacente à « Amour », « Les yeux purs » et sa figure du lion convoque la symbolique de la bravoure, de la protection, et de l'équilibre de la justice. Associé à la lumière du tube néon et au casque de moto, le corps imposant de l'animal retrouve mobilité et spiritualité, propre à la représentation de l'évangéliste Saint Marc.
Pour parfaire ce parcours et entrer plus loin dans le crépuscule du stand, des dioramas revisités deviennent théâtre où l’artiste met en scène des divinités antiques associées à des minéraux. Transfigurés en roches, les corps et leurs représentations se reconnectent à la nature.
Enfin, une série de marbres gravés où s'entremêlent les écrits théoriques de l'astrophysicien Arthur Le Saux, avec des textes poétiques et philosophiques (Gaston Bachelard, Paul Éluard, Fernando Pessoa) permettent de parfaire la narration et le parcours du stand.
L'artiste propose ainsi un solo show créant un parallèle intime entre l'étude de la vibration lumineuse des étoiles et les sentiments humains.