Alain DOMAGALA 

Je croyais lui avoir réglé son compte, pensant que la sustentation le tiendrait hors d’état d’agir. Je l’ai revu à Berlin, Brunnen Strasse.
Destrier blessé, il gisait sur le champ de bataille que j’arpente depuis.
Après tant de préméditations, je n’ai d’autre option, lui donner corps pour me défaire de sa présence obsédante.
J’ai entrevu la possibilité de le dresser puis de l’abattre. Ce n’est sans doute qu’un moyen de différer ses oppressions rémanentes.

Aux adversaires tenaces 2008
Bois, peinture, pierre, 100 x 320 x 280 cm
Vues de l’exposition à la Galerie Jacques Girard, Toulouse

Etude postliminaire de Aux adversaires tenaces 2010


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