John DENEUVE 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vues de l'exposition personnelle Bad Girls Go To Hell, art-cade*, Galerie des Grands Bains Douches, Marseille, 2018
Crédit photos Luce Moreau
 
Dans l’exposition, Bad Girls Go To Hell, John Deneuve emprunte de multiples références au cinéma érotico-pornographique et à la culture underground : du Sacre du Printemps de Stravinsky (Adoration de la terre) à Edith Massey (Punks, get of the grass) et Soft Cell (Sex Dwarf), des films de réalisateurs tel que John Waters (Chacha Hells), Barbara Hammer (Multiple Orgasm) ou encore James Bidgood (Pink Narcissus) et Wakefield Poole (Bijoux).
John décline un univers entre romantisme bon gout et trash, entre féminisme pro-sexe et amour à la papa, entre Jean Genet et un roman Harlequin pour mieux questionner l’image de la femme dans les médias, l’évolution des mœurs et de la condition féminine à travers le siècle, la remise en cause du droit des femmes et la pression pour se conformer à la norme.
 
 
”..Notre problème, c’est que nous sommes complètements seuls dans la plus cruelle des sociétés cruelles, avec personne à nos côtés pour nous donner amour et confiance absolus. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de pain, d’eau, d’amour, d’un travail qui nous passionne et pour lequel nous sommes doués, d’une foi non entamée, de confiance en nous-même, de liberté et de dignité. Tout cela est pratiquement gratuit, alors pourquoi est-ce si difficile à obtenir ? Comment se fait-il que tous ces trouducs, ces “professionnels”, amis comme ennemis, famille comme parfaits inconnus, essaient toujours de nous convaincre de suivre leurs règles débiles, d’arrêter de bosser pour devenir leurs clients, d’abandonner notre liberté pour accroître leur pouvoir et leur contrôle ?…”

Lettre de Gordon Stevenson à Cookie Mueller
Traversée en eau claire dans une piscine peinte en noir
Edition Finitude, 2017
 
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