Le Vercors est un haut lieu de la Résistance, durant la Seconde Guerre mondiale. En juillet 1944, les Allemands lancent plus de 15 000 soldats à l'assaut du Vercors, coûtant la vie à 201 civils et 639 maquisards.
Enchâssé dans la montagne, le Mémorial de la Résistance n'est pas un musée d'objet mais une mise en scène, par des enregistrements, des témoignages, des maquettes, des photos, etc., afin d'engendrer l'émotion.
(Wikipédia)
Mur des fusillés de La Chapelle en Vercors.
Le mur des Fusillés de La Chapelle-en-Vercors est un site classé de la Drôme, dans la commune de La Chapelle-en-Vercors. Il s'agit d'un site ou furent fusillés seize otages par l'armée allemande, le 25 juillet 1944.
Sabotage est une série de sculpture composée de béton et de sucre. Depuis 2014, l'artiste multiplie les expériences, formes et tentatives à partir de cette matière devenue signifiante et emblématique de l'acte de sabotage.
L’adjonction de sucre dans le béton, s’inspire du geste vain, pendant la deuxième guerre mondiale, des résistants lorsqu’ils étaient contraints, une fois faits prisonniers, à la fabrication du "Mur de l’Atlantique" pour les Allemands. Le sucre, une fois plongé dans la masse totale du béton encore frais, provoque un état de fragilité. Lorsque ce dernier sèche. Il s’agit d’un acte de sabotage. Une lutte vaine et silencieuse. La pièce Sabotage, à partir d’un coffrage complexe, a été coulée en une seule fois, de manière à constituer un seul "corps". Une fabrication longue et minutieuse, en contradiction avec une fin quasi-programmée scientifiquement : cette pièce est destinée à devenir brisures, gravats et poussières. Malgré la précision de sa préparation (coffrage, matériaux…) va naitre l’inattendue : un état de ruine au moment de la révélation hors du moule. C’est donc par l’adjonction d’un agent, le sucre, que la pièce se retrouve rongée, comme un virus.
Chantier de construction du Mémorial de la Résistance en Vercors, préparation des fers à béton, 1993.
Chantier de construction d'un bunker le long du
mur de l'atlantique, préparation des fers à béton, 1942.
Le territoire du Vercors est un espace marqué par de nombreuses stèles, nécropoles et autres stigmates mémorielles célébrant la mort de multiples martyrs. Dans ce dessin, Nicolas Daubanes fait correspondre les roches du Mont Aiguille et ses pentes abruptes, aux falaises présentes sur les peintures de la série Die Toteninsel d'Arnold Böcklin. Au centre du tableau, des arbres longilignes noirs s’étirent vers le ciel. Outre le parallèle avec les œuvres de Böcklin, le fait d'apprendre l'intérêt artistique d'Adolf Hitler pour la production du peintre suisse a confirmé Nicolas Daubanes dans son choix. Il s'agit ici de mettre le spectateur du Mémorial de la Résistance en Vercors face aux systèmes de récupération de la production des artistes par le régime politique Nazi. La troisième version de Die Toteninsel, sur les cinq produites fût acquise par le leader du parti Nazi en 1933. Elle finit par être présentée en 1940 à la nouvelle chancellerie du Reich à Berlin. Le dessin de Nicolas Daubanes reprend les dimensions exactes de la troisième version de l'Île des morts.
L’Île des Morts
Troisième version, 1883, Alte Nationalgalerie, Berlin
Huile sur bois, 80 × 150 cm L’Île des Morts (Die Toteninsel) est une série de cinq tableaux peints entre 1880 et 1886 par Arnold Böcklin.
Elle représente une île au coucher du soleil, vers laquelle se dirige une embarcation conduite par un passeur. À ses côtés dans le bateau, un défunt debout dans son linceul, regarde vers la crique dans laquelle va entrer la barque. Sur l’île, une cour dans l’ombre, des rochers escarpés et de hauts cyprès dégagent une atmosphère de solitude et d’oppression.
Montagne emblématique du Vercors, le mont Aiguille, localisé sur la commune de Chichilianne, est une dent avancée de la falaise orientale du massif du Vercors, à la limite du Trièves, au sud du département français de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est une des sept merveilles du Dauphiné.