Clémentine CARSBERG 

 
 
 
 
 
Des cabochons dans le dégagement 2018
Installation in situ pour la Maison abandonnée [Villa Cameline] et le Cabinet Atomique
Environ 5m2, 2000 impressions sur autocollant reprenant le cabochon bleu épinglées
 

Comme un dérapage, un glissement, une croissance, une dispersion.
Dans les intentions du projet du lieu, Atomique a été désigné, entre autres, par « l’énergie et la dynamique », ses « sens multiples et souvent associé au monstrueux » (au déformé ?), à l’énergie « libérée », « symbole de destruction » et à « l’invisible ». Ce terme évoque aussi des « régions désertées », où « la nature y reprend ses droits et inspire les artistes sur l’esthétisation du retour à l’état sauvage ».
Ayant ses mots et la visite du lieu en tête, j’ai projeté cette notion de lieu abandonné qui reprend son autonomie et qui fait comme il peut. Cette maison a été laissée et elle a fait ce qu’elle a voulu un temps - sauvage - elle a repris ses droits, avec son énergie autonome.

 

L’espace nommé « dégagement » sur le plan de la Villa est une des parties de la maison qui semble l’abandonné de l’abandon. Dans un entre deux, en destruction ou en rénovation ? On ne sait pas bien. Le sol carrelé comprend encore quelques cabochons bleus de 3,5x3,5 cm, que je décide de répéter, comme le point fort du lieu sur lequel il peut s’appuyer et s’enfuir.
Il est multiplié de façon très simple et pratique, juste pour tromper l’œil et la sensation.
Une prolifération de cet élément qui prend des libertés et s’enraye. Ce détail du lieu sort de son cadre et propose un possible.

 
Photographie Johanne Romez
 
 
 

Un parterre 2018
Rosaces de plafond et systèmes électriques - environ 6 x 3 m réparti en deux îlots dans le hall
Installation in situ pour le Théâtre Intercommunal Le Forum dans le cadre de la résidence réalisée en avril et octobre 2018

 
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