Patrice CARRÉ 

Peinture à l'oeil
De la Tour saucisson
2017
 
Peinture à l'oeil
Les joueurs de dés
2017
 
Peinture à l'oeil
La diseuse de bonne aventure
2017
 
Peinture à l'oeil
Le tricheur à l'as de trèfle 2017
 

Peinture à l’œil 2017

Jeux d’Art: parcours entre les œuvres et les pratiques Mise en scène dans tous ses états
Projet Frac PACA/Lycée Lucie Aubrac, Bollène, Mars, 2017

Mini résidence au Lycée Lucie Aubrac de Bollène.
Dans la classe d’art plastique pilotée par Anne Baget professeur d’art plastique.
Les élèves avec lesquels j’ai travaillé (6/7 à chaque séance) étaient en classe de 1ère, inscrits dans l’option légère d’art plastique.
J’ai proposé aux élèves de revisiter certaines peintures de Georges de la Tour,
grâce à la photographie et à la postproduction des images.
Avec les moyens du bord pour les accessoires et les costumes, plus une sorte de malle d’Ali Baba que j’ai apporté avec moi pour les 5 séances que nous avons mené.
Les élèves devaient être tour à tour ; iconographes, cadreurs, accessoiristes, couturiers, éclairagistes et bien sur acteurs.
Le projet s’est déroulé en convoquant l’énergie apportée par chacun,
sachant que nous disposions de peu de temps pour faire ces images.
Le résultat a été tiré en impression numérique sur papier ordinaire, en respectant
les formats originaux des tableaux, présenté dans une exposition installée dans le lycée, qui comprenait également des images de Pierre Joseph.
L’intention de ce projet était de trouver des formes de glissements et de dérapages à partir des tableaux de De la Tour. D’inventer et construire de nouvelles solutions plastiques, par :
- la réinterprétation de la composition.
- le choix des objets des vêtements et de la lumière.
- l’organisation géométrisée des formes qui structure les tableaux.
- l’organisation des couleurs.
- envisager de nouvelles formes symboliques

Il s’agissait donc bien de jouer –au sens de l’acteur, mais aussi considérer le tout
comme un jeu dont il fallait inventer de nouvelles règles à partir des tableaux sources, sans obligatoirement forcer une dimension contemporaine.
Elle est apparue d’elle-même.

Les entrées étaient multiples:
- hommage - parodie - citation – drame

Au final l’objet de tout cela c’était de résoudre l’énigme de chaque
tableau, en en proposant un nouveau.
Faire agir les corps les regards et la pensée, de façon simultanée.
Proposer et inventer une nouvelle dramaturgie « de tableau ».

 
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