Jean-Baptiste JANISSET 


Art-o-Rama

Exposition individuelle
Du 25/08/2022 au 28/08/2022 à Marseille


Représenté par Everyday Gallery

Jean-Baptiste Janisset étudie notre relation inconsciente avec le spirituel. Comme l’artiste considère la spiritualité comme une partie de notre histoire collective, Janisset tente de communiquer cette connexion spirituelle au·à la spectateur·ice par l’utilisation de reliques artisanales. En faisant de divers objets des jetons opérant entre des références historiques et incarnant une énergie spirituelle, Janisset tente d’invoquer l’au-delà spirituel. Pour y parvenir, Janisset utilise des symboles tels que des anges, des chauves-souris, des crânes, des hiboux ou des pentacles, ce qui permet d’équilibrer les œuvres sur une juxtaposition entre différentes cultures et religions.

Si ces reliques artisanales semblent froides au premier abord, en raison de l’utilisation du zinc et de l’étain comme matériaux principaux, les œuvres dépeignent des familiarités visuelles et apportent une atmosphère chaleureuse et mystérieuse grâce à l’utilisation de couleurs subtiles et dominantes. Ce n’est qu’en se soumettant au mystère de l’œuvre d’art que l’on comprend le jeu intersectionnel de la collectivité spirituelle de l’humanité.

Le stand de Everyday Gallery pour Art-o-rama représente un récit de cette incarnation spirituelle. Placées dans un environnement couleur sable, les œuvres semblent indiquer le point final tant attendu d’un pèlerinage.

Entièrement entouré de symboles, l’espace clos oblige le spectateur à entrer en dialogue avec les œuvres. Le corps s’engage dans l’énergie qui s’en dégage. Là où la question du rapport à la spiritualité peut se poser, le site créé apporte équilibre et harmonie en accompagnant l’effet spirituel en premier lieu. Sans être lié à quoi que ce soit de spécifique, un support global s’ouvre à notre histoire collective et à notre venue collective.

Lieu : Art-o-Rama
https://art-o-rama.fr/exhibitor/everyday-gallery-2/
 
 

Firmament

Exposition individuelle
Du 12/03/2022 au 16/04/2022 à Paris



Jean-Baptiste Janisset : dé-partager le sensible

Depuis cinq ans, Jean-Baptiste Janisset arpente les lieux de culte. Dans les églises et les cimetières, les calvaires et les sanctuaires, l’artiste répertorie les motifs, les symboles et les glyphes : ce sont des anges ou des chauves-souris, des Vierges à l’Enfant ou des crânes ailés, des chouettes ou des pentacles. Son périple, qui l’a mené du sud de la France à la Catalogne via Paris, il l’a entrepris sous les augures d’une quête énergétique. Il en va d’une collecte, à la fois érudite et compulsive, mais de celles qui, au-delà de la simple taxonomie, ouvrent à la relation. Le corps est à l’acte, engagé par une opération de moulage in situ des fragments ; tout autant qu’est amorcée l’interlocution, par un dialogue avec les gardien.ne.s de l’esprit des lieux – prêtres, mages, marabout.e.s ou médium.e.s.

A partir de ces moules, tirés en plâtre puis en silicone avant d’être transis dans le plomb, l’artiste réalise des compositions syncrétiques. Souvent, les éléments sont actés au sein d’architectures informelles : au centre de Firmament, la seconde exposition personnelle de l’artiste à la galerie Alain Gutharc, un véhicule prend possession de l’espace. De sa présence, rien pourtant ne fait masse ni ne s’appréhende d’un seul regard : la surface accroche tout autant que la forme se dérobe, et dans la prolifération de motifs, l’œil se perd dans un réseau de rythmes irradiants. Il n’y a plus de forme totale, identifiable ou assignable, seulement cet infini fourmillement de symboles qui, tout en s’exprimant chacun depuis un idiolecte au code perdu, composent ensemble les accords d’une harmonie cosmique.

L’œuvre en question, Vers l’infini et au-delà, ménage une élévation sculpturale et indique la possibilité d’un trajet. Ses éléments ont été juxtaposés de manière à former une membrane qui enveloppe imparfaitement une structure paradoxale : un carrosse pour enfant, usiné en série et acheté sur Leboncoin. Il en va d’une tentative de manifester, au sein d’une culture matérielle post-industrielle, quelque chose de la remontée incantatoire du « murmure des sociétés » qu’évoquait l ‘historien Michel de Certeau . En plaçant l’interprétation des signes collectifs sous les auspices d’un « braconnage culturel », celui-ci attribuait à chacun.e la fabrication d’une cohésion symbolique au-delà des sens, usages ou scripts établis.

Aux murs de la galerie, une série de pièces d’échelle plus modeste introduisent la couleur obtenue par un processus d’alliage de métaux. En transférant à la surface des pièces des images d’astronomie ou des fractales glanées sur Google, l’artiste fait également rentrer en fusion deux systèmes de croyance et de représentation de l’au-delà. En une boucle récursive, le mythe du progrès et la religion du scientisme, les optiques de précision et les objets géométriques, rejoignent la centaine de symboles mystiques répertoriés par l’artiste. Ils en figurent une variante, elle-aussi localisée dans un espace-temps relatif, les uns et les autres se liant ensemble à la manière de l’hologramme qui, au sommet de la sculpture-véhicule, vient dessiner un nœud de cœur.

On a, au fil des évolutions de l’infrastructure médiatique et technologique, voulu relire diversement la figure du « braconneur ». Ainsi, le premier livre du théoricien des médias Henry Jenkins s’y réfère directement : avec Textual Poachers [braconneurs textuels] paru en 1992, l’américain analyse la culture participative des fans, une première étude reprise par Matt Hills qui, dans Fan Cultures [cultures de fans] introduira le concept de « consommation performative » [performative consumption]. Chez Jean-Baptiste Janisset, le sens naît similairement d’une reconfiguration de signes collectifs – ceux de l’espace public, ceux de l’infosphère en réseau. Mais plutôt que de s’en tenir à la lignée élargie des braconneurs, c’est ici la posture de l’artiste qui, à son tour, s’en voit redéfinie : subjective sans être individuelle, elle se place à l’écoute de remontées incantatoires, telle qu’en interaction avec les croyances partagées.

Le primat de la représentation ou de l’unicité de la création, tout autant que la grille de lecture iconologique, marotte actuelle des analyses anthropologique de l’image , s’incline ici devant un dé-partage du sensible. Et invite à nouer nouvelles alliances conductrices entre croyant.e et fan, artiste et regardeu.r.se.

Texte : Ingrid Luquet-Gad

Lieu : Galerie Aain Gutharc
https://www.alaingutharc.com/
 
 

Unconvinced Familiar

Exposition collective
Du 11/09/2021 au 25/09/2021 à Londres


Fabbri Schenker Projects is pleased to present Unconvinced Familiar an exhibition by artists Sof’ya Shpurova and Jean-Baptiste Janisset. In the current anthropological crisis we are living, the exhibition reflects on the need to restore the connection with ourselves and our collective unconscious.

Lieu : The Chapel at Oxford House
https://www.fabbrischenker.com/
 
 

Si nous n'avions pas vu les étoiles

Exposition collective
Du 28/08/2021 au 09/10/2021 à Marseille


Directeur Artistique : Jean-Baptiste Janisset
Sélection capsule vidéo : Jean-Christophe Arcos
Producteur de l'exposition : Fonds de dotation Katapult

Fin juillet, l’imaginaire testostéroné de la conquête spatiale retombait mollement. A quelques jours d’intervalle, deux milliardaires accompagnés d’une poignée de leurs émules passaient quelques minutes en apesanteur à une petite centaine de kilomètres de la Terre. Les premiers pas vers une privatisation des confins célestes à destination du 0,0001% aura surtout entériné cet ultime constat : viser la frontière plutôt que l’immensité reconduira toujours des relents de domination coloniale, sans jamais cependant dépasser les cadres de pensée étriqués d’un positivisme moderne éculé.
Mais que l’on contemple l’horizon lointain tel qu’il s’offre dans toute son incertitude iridescente et c’est au contraire l’expérience d’un inconnu radical qui vient rebattre les cartes du connu et du perçu. Il en va d’une apparition fugace et fuyante comme l’est un mirage, une hallucination ou plus simplement d’un éblouissement qui, discrètement, murmure que non, tout n’a pas déjà été exploré, répertorié, commodifié, Googlemappé, que nous ne venons pas trop tard, que le mystère demeure et, qu’enfin, le terrestre lui-même s’élargit et s’amplifie si tant est que le regard ait l’humilité de le laisser pleinement éclore.

L’exposition collective Si nous n’avions pas vu les étoiles provient de l’ambition à la fois humble et infinie d’électriser à nouveau l’imaginaire. Son titre provient d’une phrase prononcée par l’astrophysicien Michel Mayor qui, en 1995, découvrait la première exoplanète – une planète située en dehors du système solaire – depuis l’Observatoire de Haute-Provence. A une centaine de kilomètres de là, au neuvième étage de Buropolis à Marseille, une vingtaine d’artistes s’accordent ensemble à faire résonner à nouveau le questionnement du Prix Nobel se demandant quel aurait été le développement de la pensée si la lumière des astres n’était venue capter le regard des vivants.

Conçue comme une odyssée élisant le spectre métaphysique contre cet autre simplement technologique, la proposition confiée à la direction artistique de Jean-Baptiste Janisset rassemble une vingtaine d’artistes (Anastasia Bay ; Neïl Beloufa ; Wolf Cuyvers ; Sophie Dejode & Bertrand Lacombe ; Mathilde Denize ; Michele Gabriele ; Bella Hunt & DDC ; Jean-Baptiste Janisset ; Fiona Mackay ; Jean-Michel ; Lux Miranda ; Nicolas Momein ; Panamarenko ; Lise Stoufflet ; Floryan Varennes ; Romain Vicari ; Julie Villard & Simon Brossard ; Tom Volkaert ; Victor Yudaev) ainsi qu’une programmation vidéo sélectionnée par Jean-Christophe Arcos (Julien Creuzet ; Marie Lienhard ; Sara Sadik ; Virginie Yassef ; Laurie Charles ; Gregory Chatonsky ; Caroline Mesquita).
Au sein d’une scénographie dont le sol recouvert d’un thermo-isolant argenté reflète à la fois les rayons du soleil et les corps physiques et matériels, les œuvres, médiums et singularités individuelles se brouillent et s’augmentent tout en laissant la part belle aux fréquences spirituelles et aux résonances ésotériques, aux effets de croyances ancestrales et aux boucles rétro-futuristes, aux vocables néo-mythologiques et aux formes mâtinées d’une mélancolie primordiale.

En 1974, le philosophe Theodor W. Adorno se désolait de ces « étoiles retombées à terre » (« The Stars Down To Earth ») dont témoignait selon lui l’essor de l’occultisme et de l’irrationnel dans la 1 culture populaire de la seconde moitié du XXe siècle. Or en plaçant l’éblouissement au centre de son expérience perceptive, Si nous n’avions pas vu les étoiles retourne la formule pour en inverser la portée : certes, les étoiles sont retombées à terre, mais uniquement par l’effort sans cesse reconduit des artistes qui les y attirent et appellent, bien conscients qu’il s’agit là du meilleur antidote pour reconstruire l’avenir autrement qu’adossé à la folie des grandeurs des techno-Icares.

Texte Ingrid Luquet-Gad

Lieu : Buropolis
http://katapult-art-fund.org/si-nous-navions-pas-vu-les-etoiles/
 
 

☠ Or Glory

Exposition collective
Du 30/04/2021 au 30/05/2021 à Aahrus


«QUAND EST LE DEPART?

L'espace est l'endroit – cela ne ressemble pas à une jungle ni à un terrain vague cela dit, ni à un désert ni à une mer, malgré la qualité spécifique du son, ces nappes continues et ternes qui peuvent être entendues et qui sont peut-être (ou sont certainement, comment pouvez-vous même être sûr?) le fruit de l'imagination. Malgré même la similitude faite par le poète des planètes avec les îles et les ports. C'est le liquide empêchant tout mouvement et sonnant dans la coquille d'un crâne surchargé.

L'espace est le lieu, et c'est tous les lieux, l'abolition longtemps acceptée de tout ce que signifient des mots que l'on ne peut plus comprendre, des directions que l'on ne peut plus prendre, ce qu'on appelait autrefois derrière ou Sud, Nord ou bas, progrès ou Ouest gauche ou Est. Il contient toutes les images qui se ressassent dans un défilement sans fin et pourtant il s’y rapporte, alors même qu’elles deviennent plus imprécises et plus obscures - c'est-à-dire: alors même qu’il est acquis que les distances augmentent. L'espace est le lieu, c'est le centre et la marge, et toutes les distances entre les deux: des séries fractales infinies de parallaxes de Rømer déploient plus d'univers qu'un œil réactif ne peut en voir, plus de destinations qu'un vent solaire ne peut atteindre, plus d'étapes que toute mesure ne peut différencier.

Pendant trois jours et trois nuits, trois millions d'années-lumière et trois secondes, le ventre de ce navire a été le seul abri où se reposer, où se dégager de toute quête de chemin, confiant au géant le soin de rejeter les destins déchirés sur le rivage, quelle que soit la côte - tant qu'il y a un naufrage, c’est que le destin est accompli, que la prophétie s’est exaucée. Le sort abdiqua dans les réserves d'un autre empressement ; les anciennes croyances et l’autonomie, les ambitions et les résolutions de longue date, les sentiments étrangers d'amour ou de désir sont désormais déclassés. Ils se sont joints à la danse sacrée des pensées éparses planant dans les limbes.
Car l'espace est un brouillard de coton surnaturel dans lequel les nuages peinent à se former, où la pluie peine à tomber – c’est ainsi que les palmes se racornirent, se desséchèrent et finalement furent réduites en poussière, alors le ressentiment est arrivé, rétrécissant le rêve jusqu’à ce qu’il n’occupe plus la taille d'une seule cellule impuissante. Les mains sont inutiles car les pieds et les graines ne peuvent pas labourer le sol d'acier.

Il y a eu un code, une grammaire, un langage, susceptibles de saisir les objets, plus rarement les sensations, de s'attacher et de s'éloigner, de nommer et de posséder, de séduire et de trahir – du hublot, l'infini paraît si clair, si limpide. Comment ces profondeurs de vide pourraient-elles être une brume? Juste un mur, dans l'épaisseur duquel les saillies sont devenues immobiles.
L’espace est maintenant ma place, je suis à la maison, seul et lié au tout, flottant et naufragé, explorateur et aveugle, défait et héroïque. L'espace est ma caverne et ma résurrection. Le paradis s’est perdu - ou bien est-ce la gloire.

Texte Jean-Christophe Arcos

Lieu : Cantina
 
 

POSSÉDÉ.E.S

Exposition collective
Du 26/09/2020 au 03/01/2021 à Montpellier


L’exposition Possédé·e·s rassemble plus de 25 artistes internationaux. Elle explore le rapport entre l’ésotérisme et l’art contemporain. En particulier, comment les corps exclus (les corps genrés, racisés, politisés) se réapproprient les identités féministes, queer ou décoloniales dans la nuit de l’occulte.

Nécromancie et spiritisme, divination (astrologie, cartomancie, chiromancie), magie et alchimie (sortilèges, potions, élixirs) : autant de gestes et de rituels dont la force émane d’un corps en mouvement. L’occulte n’a de sens que performé. L’occulte s’érige aussi comme résistance contre les dogmes, le patriarcat, les pouvoirs dominants, les religions et les savoirs admis. Il est l’autre, le caché, mais il est ce qui révèle. Cette chaîne (déviance-performance-résistance) est au cœur de l’exposition.

Exposition pluridisciplinaire, Possédé·e·s rassemble sculptures, dessins, vidéos, peintures et installations. Elle est activée par des performances au sein d’une scénographie architecturale de Mr. & Mr. et d’une scénographie lumière de Serge Damon dans lesquelles le visiteur devient l’acteur principal d’une expérience quasi cinématographique.

L’exposition est une nouvelle occasion pour le MO.CO. d’affirmer son soutien aux artistes en produisant une grande partie des œuvres pour l’exposition, en particulier celles des artistes de Montpellier Nicolas Aguirre, Jimmy Richer et Chloé Viton, ou d’artistes nationaux et internationaux dont Nils Alix-Tabeling, Raphaël Barontini, Jean-Baptiste Janisset, Lewis Hammond, Paul Maheke ou Apolonia Sokol.

Un programme de performances, de conférences et de projections vient compléter l’exposition. Possédé·e·s entre en résonance avec l’histoire de Montpellier, ville reconnue pour ses traditions et son histoire liées à la Faculté de Médecine qui fête en 2020 ses 800 ans. Un symposium explore les relations de la médecine et de l’occulte.

Artistes de l'exposition : Nicolas Aguirre, Kelly Akashi, Nils Alix-Tabeling, Jean-Marie Appriou, Raphaël Barontini, Sedrick Chisom, Pauline Curnier Jardin, Iain Forsyth et Jane Pollard, Laura Gozlan, Lewis Hammond, M. Mahdi Hamed Hassanzada, Anna Hulačová, Jean-Baptiste Janisset, Joachim Koester, Paul Maheke, Pierre Molinier, Myriam Mihindou, Nandipha Mntambo, Antonio Obá, Jimmy Richer, Apolonia Sokol, Chloé Viton, Dominique White.

Et des performances et œuvres hors les murs de Pierre Huyghe, Latifa Laâbissi, Luara Learth Moreira, PEREZ.

Les commissaires : Vincent Honoré, Directeur des expositions MO.CO. avec Caroline Chabrand, Curator MO.CO. et Anya Harrison, Curator MO.CO., assistés de Laureen Picaut

Lieu : Mo.Co. Panacée
https://www.moco.art/fr/exposition/possedees-0
 
 

Anima Mundi

Exposition collective
Du 26/09/2020 au 14/12/2020 à Marseille


L’exposition Anima Mundi mobilise plusieurs artistes internationaux (Sterling Ruby, Dewar & Gicquel…) dans les anciennes cryptes de l’Abbaye de Saint-Victor, l’un des plus anciens monuments de Provence. Les œuvres révélées au public, principalement des sculptures, dialoguent avec les sarcophages paléochrétiens des cryptes et offrent une réflexion sur la mort, la spiritualité et le rapport à l’Histoire. Les œuvres, mêlant art et artisanat, résonnent et se connectent au lieu par leur ancrage vernaculaire et spirituel.
A l’instar de l’élan patrimonial né de la Révolution, ou comme les Nabis et les préraphaélites qui se sont réappropriés le passé pour proposer de nouvelles formes artistiques où la spiritualité est réunie avec les arts et la modernité, les artistes invités par Emmanuelle Luciani et Southway Studio conjuguent passé et présent pour offrir des alternatives artistiques et esthétiques aux questions de notre temps.

Jean Marie Appriou, , Bella Hunt & Dante Di Calce, Dewar & Gicquel, Andrew Humke, Jean Baptiste Janisset, Jordan Joévin, Jenna Käes, Matteo Nasini, Luigi Ontani, Jacopo Pagin, Ariana Papademetropoulos, Sterling Ruby, Lola Schnabel, Southway Studio, Gérard Traquandi, ASMA VSWV, Ben Wolf Noam

Lieu : Abbey Saint Victor
https://manifesta13.org/fr/projects/anima-mundi/
 
 

Sourire aux anges du Frioul

Exposition individuelle
Du 28/08/2020 au 17/10/2020 à Marseille


Sourire aux anges du Frioul
Visible jusqu'au 17 octobre 2020
Calanque de Morgiret, Île du Frioul, Marseille
Sur une invitation du PAC/Provence Art Contemporain
En collaboration avec le Fonds de dotation Katapult, Atelier Chiffonnier, Parc National des Calanques.



Lieu : Île du Frioul
 
 

Sourire aux anges

Exposition individuelle
Du 05/12/2019 au 04/01/2020 à Dijon


"La pratique de Jean-Baptiste Janisset consiste à mouler des sculptures et monuments votifs qu'il capte dans toutes les régions du monde, mais particulièrement dans celles du Sud, de l'Afrique à la Corse. Il n'épouse pas la grande Histoire de la statuaire comme Jean-Marie Appriou : il en devient le révélateur. il est en cela passeur - on l'appellerait peut-être chamane dans une autre région du globe - tout autant qu'archéologue tel qu'on l'entendait au XIXe siècle.
Son esthétique médiévale est augmentée par l’utilisation du plomb, matériau alchimique, imprévisible et riche d’imperfections à la fois. À l'instar des artistes de Pattern and Decoration, il part retrouver dans les cultures extra-occidentales (sénégalaises, japonaises...) des racines spirituelles qui lui permettent de visuellement transcender la rationalité occidentale."

Charlotte Cosson & Emmanuelle Lucciani
Texte issu du communiqué de presse de l'exposition "Les chemins du sud, une théorie du mineur" au Mrac Musée régional d'art contemporain Occitanie / Pyrénées-Méditerranée à Sérignan (23 juin - 8 novembre 2019)

Avec le soutien du Fonds de dotation KATAPULT
Pièces produites à Southwaystudio et à l'Atelier Chiffonnier

Lieu : Chiffonnier
 
 

OFF Art-o-Rama 2019

Exposition collective
Du 01/09/2019 au 01/09/2019 à Marseille


"Entraînés de lieux abandonnés en usines désaffectées de la ville de Marseille par les artistes du Collective, vous, visiteurs, êtes invités à participer à une aventure qui se renouvelle à chaque édition. Conviés dans ces gestes d’insoumission à vivre auprès d’eux des découvertes faites d’interdits, à prendre le parti du hors-norme et de l’illégal, à poser le pied dans des espaces où le danger peut sembler imminent, vous partagez l’expérience d’une conquête territoriale et idéologique, dans l’inconnu d’une aventure qui vous engage, vous expose et, pour toutes ces raisons, intensifie votre rapport à l’art."

Texte : Daniel Guionnet, rédacteur en chef de la Revue Point contemporain

Lieu : Les trois blockhaus de l'Escalette
http://lecollectiveee.com/
 
 

Les Chemins du Sud, une théorie du mineur

Exposition collective
Du 23/06/2019 au 03/11/2019 à Sérignan


Proposée par Emmanuelle Luciani & Charlotte Cosson avec Southway studio qu’elles ont créé, l’exposition Les Chemins du Sud invite à une traversée de l’Histoire de l’art depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours. Celle-ci prend le contrepied de celle écrite entre Paris et New York au cours du XXe siècle. Elle retrace, sur la totalité des espaces d’expositions du Mrac mais aussi à l'Abbaye de Fontfroide, une généalogie d’artistes qui, refusant de s’insérer dans une veine révolutionnaire, ont embrassé le statut d’héritier. Les oeuvres qui la composent ont été produites en dehors des capitales européennes et américaines, dans un sud envisagé de manière métaphorique.

Lieu : MRAC Occitanie
http://mrac.laregion.fr/
 
 

FUN ZONE

Exposition collective
Du 14/02/2019 au 22/03/2019 à Dijon


"FUN ZONE" - carte blanche ANTOINE NESSI

Avec : Rémi Bragard, Jean-Baptiste Janisset, Eleonor Klène, Maxime Sanchez et Robin Touchard
Exposition du 15 février au 3 mars 2019
1bis avenue Junot, 21000 Dijon

« Nos corps sont nos outils de travail, nos appareils pour faire l'amour, pour faire la fête, nos véhicules pour voyager, nos instruments de socialisations, parfois ils deviennent des instruments de musiques… Aussi, ils sont nos machines qui nous servent à parler, le langage semblant être justement le véritable outil pour classifier et ordonner toutes ces différentes vies du corps…

En général tout cela se passe sans que nous n'y prêtions attention, toutes ces fonctions, tous ces usages, se succèdent ou se synchronisent, mais cela produit aussi parfois des sortes de conflits internes…

La fun zone serait alors un lieu imaginaire où l'on se rendrait pour se jouer de ces fonctions déterminées et des attentes de la société. Un lieu indéfini où les hiérarchies n'existent plus, où tous ces différents usages seraient pervertis et pourraient avoir lieu en même temps et dans le même espace, dans un mélange étrange, à la fois thérapeutique et ludique, pervers et naïf, où le léger devient sérieux, et inversement.

L’exposition est alors une sorte d'aire de jeux, où les œuvres sont des instruments potentiels pour se jouer des conventions et permettre à nos corps de retrouver de l'inutilité. Il n'y a pas d'usage réel, pas d'objets précis mais il s'agit bien plus, à travers le regard porté sur des objets, de projection mentale.

Des équipements sportifs deviennent des usines à viande,des machines médicales procurent des expériences hallucinatoires, des outils de travail deviennent des jouets érotiques, qui eux même deviennent des outils de travail, des moteurs jouent de la musique tribale, une simple photocopieuse devient un créateur prolifique… »

Antoine Nessi

Lieu : Chiffonnier
 
 

À ma Vie

Exposition individuelle
Du 26/01/2019 au 23/02/2019 à Paris


Galerie Alain Gutharc

L’exposition À ma vie est envisagée comme une œuvre en soi. En ce sens, Jean-Baptiste Janisset parle de cénotaphe, un tombeau vide, un monument funéraire pensé et fabriqué pour rendre hommage non seulement à une cosmogonie interculturelle, mais aussi à une mémoire collective peuplée de héros, d’héroïnes et de martyres. L’artiste s’appuie sur sa propre expérience, sa propre conscience d’une mémoire blessée.
Une mémoire fragmentée, nourrie de non-dits, de violences, de ressentiments, de culpabilités, de secrets et de hontes. Les œuvres oscillent en permanence entre une forme de douceur et une violence latente.
La vie et la mort sont conjuguées au sein d’un territoire de croyances hybridées.
Une œuvre sonore (réalisée en collaboration avec Tim Karbon) articule d’ailleurs des chants corses aux poèmes du Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké déclamé par un marabout sénégalais, ami de l’artiste.
Les tirages, qui peuvent être augmentés de LED, sont réalisés en plomb (un matériau toxique au toucher qui bloque les ondes), en plâtre, en zinc et en cuivre. Dans une perspective animiste, l’artiste souhaite charger les œuvres d’une énergie, d’un esprit. Peu importe le résultat final, l’œuvre n’existe pas sans son histoire :
l’intention, l’action et le récit priment sur la forme. Le récit oral est aussi important que l’œuvre qui apparaît comme l’archive physique d’une expérience et d’une rencontre.

Extrait d'un Texte de Julie Crenn

Lieu : Galerie Alain Gutharc
https://www.alaingutharc.com/
 
 

Outside Our

Exposition collective
Du 07/11/2018 au 01/12/2018 à Paris


LA BOURSE
RÉVÉLATIONS EMERIGE

5e EDITION DE LA BOURSE REVELATIONS EMERIGE

Leur travail sera présenté à la Villa Emerige (Paris) à partir du 7 novembre 2018 dans le cadre d’une exposition collective placée sous le commissariat de Gaël Charbau, également directeur artistique de la 17e Nuit Blanche. Le lauréat, sélectionné le 6 novembre prochain par un jury professionnel, bénéficiera de l’accompagnement de la Galerie Jérôme Poggi, très active sur la scène internationale. La galerie parisienne accueillera la première exposition personnelle de l’artiste, courant 2019.

Les nommés sont :

Héloïse Chassepot
Arnaud D.W
Amandine Guruceaga
Matthieu Haberard
Angélique Heidler
Jean-Baptiste Janisset
Hugo L’ahelec
Tereza Lochmann
Randa Maroufi
Léonard Martin
Paul Mignard

Lieu : Villa Emerige
http://revelations-emerige.com/
 
 

Bienvenue Art Fair

Exposition collective
Du 16/10/2018 au 27/10/2018 à Paris


BIENVENUE EST UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS DE L’ART CONTEMPORAIN QUI SE DÉROULE DU 16 AU 27 OCTOBRE 2018 À LA CITÉ INTERNATIONALE DES ARTS DANS LE QUARTIER DU MARAIS À PARIS DURANT LA SEMAINE DÉDIÉE AUX ARTISTES ET AUX COLLECTIONNEURS.

Programmé avec un format innovant de deux semaines, à mi-chemin entre la foire et l’exposition collective, Bienvenue a pour objectif fondateur de replacer la galerie d’art au centre du projet en mettant en lumière l’influence déterminante qui est la sienne dans la promotion, la découverte, l’exploration et l’enrichissement de la scène artistique.

Le nombre délibérément réduit de participants – une vingtaine de galeries françaises et étrangères – permet d’offrir à chacun un espace conséquent ouvert à l’expérimentation tout en le plaçant au cœur d’un ensemble plus large qui englobera tous les intervenants.

Au coeur de la rue Saint-Claude dans le Marais à Paris, la Galerie Alain Gutharc propose des expositions collectives et personnelles. Depuis ses origines, la galerie est spécialisée dans l’art contemporain émergent, français et international et représente à ce jour une quinzaine d’artistes dont Joël Bartoloméo, Estefanía Peñafiel Loaiza ou Hervé Guibert. Pour Bienvenue les oeuvres sélectionnées cultivent ensemble une vision poétique, patiente et subtile de la peinture (Guillaume Linard-Osorio), du dessin parfois tissé de Suzanne Husky et de la sculpture agglomérée de Jean-Baptiste Janisset. Un assemblage paradoxalement aussi méticuleux que percutant.

AVEC : Jean-Baptiste Janisset – Guillaume Linard-Osorio – Suzanne Husky

Lieu : Cité international des Arts
http://bienvenue.art/
 
 

NDDL

Exposition collective
Du 15/09/2018 au 27/10/2018 à Nantes


Cette exposition est le premier chapitre de la saison 2018-2019. La Galerie RDV est heureuse de présenter NDDL, exposition carte blanche à Jean-Baptiste Janisset, fondateur de l’artist-run space Mutatio, qui convie Antoine Nessi, basé à Marseille.

« Les uniformes de la police étaient dessinés par Yves Saint Laurent, et Serge Dassault avait fait appel à Philippe Stark pour dessiner les matraques et les armes antiémeute. Chanel avait conçu un parfum spécial pour policier, qui alliait subtilement testostérone et raffinement. Les grenades lacrymogènes étaient chargées de zinc et de différentes poudres d’artifice pour ajouter des couleurs et des effets esthétiques à l’effet dissuasif. Le corps des CRS s’était paré d’une enveloppe esthéticotechnologique qui contrastait avec la simplicité et la pauvreté des armes des rebelles. La beauté était devenue une arme de propagande, qui affirmait que le modernisme et le progrès étaient contenus dans les structures autoritaires, dans l’ordre et la soumission. Les policiers développaient un sens de la performance et du spectacle. Ils étaient devenus les gardiens de l’ordre face aux forces chaotiques et singulières des rebelles, une tribu high-tech dévouée corps et âme à l’application de la loi, qu’ils considéraient eux même comme immuable et universelle. La liberté perdait peu à peu de son attrait esthétique, elle semblait poussiéreuse, sale et laborieuse. »

Lieu : Galerie RDV
http://galerierdv.com/
 
 

Quis ut Deus

Exposition collective
Du 02/09/2018 au 02/09/2018 à Marseille


Le Collective est à l'orchestration de ce OFF Art-O-Rama.

Femmes Actuelles, Wilfrid Almendra, Richard Baquié, Antoine Chateau, Claude Closky, Gregory Cuquel, Wolf Cuyvers, Victor Daamouche, François Noé Fabre, Pierre Gaignard, Mathilde Geldhof, Jean-Baptiste Janisset, Dejode & Lacombe, Olivier Magnier, Anita Molinero, Mobilier Peint, Nicolas Moulin, Antoine Nessi, Eva Nielsen, Johan Papaconstantino, Maximilien Pellet, Nelson Pernisco, Kevin Rouillard, Raphael Rossi, Lise Stoufflet, Charles Thomassin Victor Vaysse, Romain Vicari

Dimanche 2 septembre à partir de 12h

Notre-Dame de la Salette

170 chemin de la Salette

13011 Marseille


avec le soutiens de : Artagon

Des navettes sont prévues au départ de la gare Saint-Charles.

Lieu : Notre-Dame de la Salette