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| Les etc des hypercorps tamagotchiques
Les etc(e) complètent les anatomies. Les etc sont des sont des extensions. Les etc complètent par des formes instrumentales visibles dans l'espace de l'art les savoirs à propos de l'anatomie des tamagotchis sous forme de sites animés. Ses savoirs appréhendent expositions et contacts avec telle ou telle individualité c'est-à-dire qu'ils ne sortent pas de la frange ou de la sphère cosmétique de l'existence. En conséquence, la qualité des mouillages cosmétiques et de leurs traductions dépend étroitement des émetteurs, les hypercorps, et des récepteurs, les observateurs, les uns étant souvent les autres puisque médiatisés par un langage en devenir.
Etc(e) veut dire Etc émise où etc signifie extension tactile continue. Les Etc(e) se présentent sous formes de dispositifs a travers lesquelles sont testées des analogies entre l'anatomie d'un hypercorps et des modes d'expositions connus. Une évolution remarquable dans la connaissance de l'anatomie d'un des hypercorps connus amènera à la révision puis à la réalisation et l'exposition des dispositifs analogiques proposés précédemment. On peut considérer chaque dispositif comme le "portrait" de l'hypercorps qu'il est sensé décrire.
L'anatomie d'un hypercorps change de nature selon que l'on se place au niveau du langage, des choses ou des évènements. Dans la sphère cosmétique l'anatomie des hypercorps dépend de multiples facteurs mais avant tout des propensions de telle ou telle individualité aux contacts. Aussi, la description d'un hypercorps ne peut se faire dans l'ignorance de ses métamorphoses et de son voisinage. La définition des hypercorps comme des mots qui les sous-tendent est très réactive : elle peut aussi bien être tendue que souple ou poreuse, ductile... Définition est ici à prendre au figuré (précision sémantique) et au propre (qualité d'image). Faire le portrait d'un hypercorps est aussi faire le portrait d'un mot mais se résume souvent à contrôler la définition de la définition. D'où l'aspect des expositions : dispositifs du type de salle de science naturelle, documentaires sur telle ou telle rencontre avec tel ou tel tamagotchi/hypercorps.
La polarisation récente de l'exploration sur les mouillages entre hypercorps n'agit donc pas au dépend de la définition des singularités elle-même puisque le propre des hypercorps est d'apparaître plus à travers leurs relations et leurs attractivité plus qu'à travers leur essence. La dimension cosmétique leur est un espace vital comme la communication et les relations interpersonnelles sont avec l'info-biologique le nôtre. Ces deux univers sont souvent comparés : chez t-possible l'information est primordiale, chez t-divisé accès à l'information, séquençage et statistique sont intimement liés, chez t-goutte le tonus de l'enveloppe "egotique" est sans cesse compromise, chez t-reste la séparation d'avec le reste peut être infime, homéopathique et mortelle, avec t-comme nous avons à faire au processus même des réarrangements cosmétiques dans une société.
N R, Juin 2004
Science émicienne
Un agencement est la somme d'innombrables contacts qu'il faut bien regrouper selon des familles : c'est le rôle des "émiciens". Comprendre "l'autonomisation" des tamagotchis est le but de ces scientifiques. La sciences des contacts em, la science émicienne produit des documentaires, organise des expéditions d'exploration de l'espace mousse (EM), quelques fois rencontre un tamagotchi, émet des hypothèses, se fourvoie, communique...en fait, coïncidence étrange, poursuit le même but que les tamagotchis eux-mêmes : savoir à quoi ressemble un tamagotchi. N'est-ce pas étrange, cette coïncidence ? Les principales productions émiciennes se divisent en documentaires et sites
Documentaires : VIDemO 1 (A la recherche du contact em) vidéo - 2001 VIDemO 2 (Membrouille) vidéo - 2003 Quelques explications (T-possible au Logoscope) vidéo 37' - 2001
Sites http://tamagotchidivise.free.fr (T-divisé) 2002 http://www.tamagotchis.fr (T-possible au Confort Moderne) 2002
N.R.
Tamagotchis
Chaque tamagotchi se caractérise par une stratégie propre pour approcher le but de toute vie tamagotchique : savoir à quoi «je» ressemble. Le tamagotchi explore, pour ainsi dire, son maquillage comme s'il s'agissait d'une enquête sur son histoire et que cette histoire était son « corps ». Mais pas seulement cela. Le tamagotchi est par exemple le jeu même des négociations que l'enfant entretient avec le jouet électronique. Il n'est donc pas, non plus uniquement un animal virtuel. Par contre, l'image «d'animal virtuel» est très utile pour s'imaginer à quoi pourrait ressembler un tamagotchi. Pour arriver à ses fins un tamagotchi développe sans cesse de nouvelles terminaisons (les Etc). Un tamagotchi est formé par la réunion de toutes ces terminaisons, quelle qu'en soit la substance ou la forme. Ceci explique la forme que prennent les expositions. Un tamagotchi est comme un organisme qui répondrait aux lois cosmétologiques de l'espace Mousse. Ces lois sont l'objet de la science émicienne. La forme de présentation la plus courante d'un tamagotchi est «l 'environnement», forme d'apparition propre à intégrer toutes les formes plastiques, toutes les apparences concevables (du dessin au site en passant par la conférence, la vidéo). Un environnement est comme la peau du tamagotchi, peau à la surface de laquelle apparaissent les terminaisons, zone où s'expose en partie le tamagotchi ; « s'expose » comme on dit « se risque ». Une exposition devient ainsi un moment de la vie d'un tamagotchi. L'épiderme d'un tamagotchi étant lui-même un composé formé d'innombrables médias développés tant au niveau individuel qu'à l'échelle d'une société, les formes d'exposition sont donc toujours partielles. Ceci explique pourquoi les tamagotchis cherchent toujours à savoir à quoi ils ressemblent. La famille des tamagotchi comprend aussi : T-Symptôme, T-Absorbant (ou bout), T-Lacune, T-goutte, T-Même, T-Angoisse, T-Rêve, T-Comme, T-Locataire, T-Encore.
N.R.
Méduse
Les Hydrozoaires (Thomas Huxley, 1858) appartiennent à l'embranchement des Cnidaires venant, dans la classification du règne animal, après celui des Spongiaires qui groupe les plus primitifs des animaux pluricellulaires (Métazoaires).
Les Hydrozoaires ont une organisation primitive: leur corps, comme celui des Spongiaires, est fait des deux feuillets primitifs, l'ectoderme et l' endoderme, séparés par une substance amorphe, la mésoglée, contenant des cellules émigrées (ce sont donc des diploblastiques); ils n'ont pas encore de cavité générale (ils sont acolomates).
Les Hydrozoaires se présentent sous deux formes, l'une immobile (le polype), l'autre mobile (la méduse). Le polype peut exister seul, se reproduisant sexuellement et asexuellement. Ou bien les deux formes existent dans une même espèce et se succèdent alternativement car seule la méduse est sexuée.
Les méduses libres sont parfois remplacées par des méduses rudimentaires, les gonophores, qui restent alors fixées au polype qui leur a donné naissance.
Encyclopédie Universalis
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Techniques et matériaux
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Divers et multiples. Toutes apparences concevables et nécessaire à l'existence tamagotchique. | |
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Mots Index
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Cosmétologie Mot Ecume Environnement Expositions Fictions Dendrite Contacts | |
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champs de références
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Références bio-média-neuro-politiques. (I. Stengers, I. Prigogine, R. Thom, P. Sloterdijk, W. Benjamin, G. Agamben, J. Derrida, V. Woolf, W. Gombrowicz, N. Sarraute, A. Artaud, A. du Bouchet, C. Baudelaire)
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repères artistiques
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Marcel Broodthaers, Raymond Hains, Lygia Clark, Jackson Pollock, Edouard Manet, Jérome Bosch, Grotte de Lascaux, Bruce Nauman, Felix Gonzalez-Torres | |
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