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Vue d'exposition à La Galerie Particulière, Paris, 2011 |
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Boîte blanche (Cassable) 2011
Plâtre partiellement armé, 320 x 278 x 240 cm
Au sol
Mélange 2010
Billes de verre expansé, plâtre teinté, encre de chine, 37 x 69 x 64 cm
Collection FRAC Limousin
Boîte blanche (Cassable)
Réalisé sur place depuis l’intérieur, Boîte blanche fut obtenue à partir de la superposition de 2 volumes non ajustés. Le moule, ici retiré, était constitué par l’assemblage de plaques de polypropylène (analogue par la structure à celle du carton alvéolaire). La technique choisie (plâtre projeté sans armature) permet de révéler des propriétés du matériau et produit, par ces mouvements naturels (poussées et retraits), de multiples déformations du moule et des parois encore plastiques. Les accidents de surface (fissures, impacts, trous) proviennent tous de ce même processus. S’ajoute ici la charge du second volume posé par le minimum de points de contact sur le volume inférieur.
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Sans titre (Spray) 2011
Peinture glycéro projetée, papier Chronos, 120 x 80 cm
Collection particulière
Spray
Les Sprays commencés en 2009 sont réalisés par l’intermédiaire d’un dispositif de peinture projetée horizontalement à quelques centimètres de la surface du papier. Aucune intervention n’a lieu pendant le temps de la projection. Des objets simples (briques, pierres, sable, gravier) déposés sur le papier constituent des obstacles et perturbent le flux de peinture. Les traces qui en résultent manifestent en creux la forme et le volume des choses rencontrées par la peinture. |
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Mélange 2010
Billes de verre expansé, plâtre teinté, encre de chine, 37 x 69 x 64 cm
Collection FRAC Limousin
Mélange est une rencontre, un composite constitué de deux matériaux qui se mêlent l’un à l’autre par poussée, résistance et absorption. Ce mélange est hétérogène car on distingue nettement les deux constituants. La forme obtenue résulte des résistances et propriétés de chacun des constituants, mettant en évidence une surface de séparation. Mais l’impression qui domine est celle d’une formation naturelle. On pense aux pierres sédimentaires, à l’érosion des roches. Le contact du plâtre noir avec le moule produit la sensation d’une coupe analogue aux tranches polies des agates. C’est pourtant la taille et la nature des granulés qui permettent ce jeu des résistances (déplacement ou cohésion) et produit une forme imprévisible. |
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Recommencé (Cassable) 2011
Plâtre noir projeté, non armé, 90 x 40 x 30 cm
Une première tentative de moulage de l’intérieur d’un sac à gravats a échoué. Les débris sont tombés naturellement au fond du sac. La décision fut prise de faire une nouvelle tentative en utilisant ces fragments et leur disposition chaotique comme fondation. |
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Boîte blanche (Cassable) 2011
Plâtre partiellement armé, 320 x 278 x 240 cm |
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Gros caillou 2011
Plâtre, socle, 38 x 26 x 32 cm
Courtesy galerie White Project, Paris
Au départ il y a cette pierre posée là, depuis des années dans un coin de l’atelier. Le temps passé ne permet plus de se souvenir de son lieu d’origine. En la considérant à nouveau, je pense aux blocs erratiques, ces énormes blocs déplacés par les glaciers. Je me souviens de celui de la Croix-Rousse à Lyon qui est la preuve d’un glacier venant des Alpes et ayant traversé le Rhône et la Saône.
La décision a été prise de mouler cette pierre avec un élastomère (matériau conventionnel du moulage) d’une seule pièce (moule chaussette) et sans concevoir de contre moule (qui assurerait la reproduction fidèle de la pierre). Quarante litres de plâtre ont ensuite été coulés dans cette enveloppe souple. Le moule élastique, suspendu par son ouverture, s’est alors déformé sous le poids du liquide produisant ainsi une « extension » de la forme de la pierre. Le plâtre lui-même est un matériau issu de la calcination (ou séchage) du gypse naturel (roche sédimentaire). Le plâtre de moulage ou plâtre de Paris provient des carrières de gypse du bassin parisien. L’addition d’eau à la poudre issue de cette calcination reforme une pierre (composition moléculaire identique). |
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Une une 2011
Plâtre noir armé, papier journal, 32,3 x 47,3 x 1 cm
Courtesy galerie White Project, Paris
Il s’agit ici à la fois d’une empreinte d’un journal et de la captation par le matériau de la page 1 de ce journal. L’action de l’eau contenue dans le matériau a permis de diviser la première feuille dans la tranche et donc de séparer la page 2 de la page 1. La pellicule de papier visible restitue l’envers des textes et des images, sans pour autant en permettre la lecture. Seule demeure la sensation du texte et de l’image associée à l’objet (le journal « Le Monde » daté du 3 juin 2010). |
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Sans titre (encre flottante) 2011
Goudron, papier Arche, 25 x 34 cm
Collection Artothèque du Limousin |
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Sans titre (encre flottante) 2011
Goudron, papier Arche, 25 x 34 cm
Courtesy galerie White Project, Paris |
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Sans titre (encre flottante) 2009
Peinture, ink jet paper A4, 21 x 29,7 cm
Collection particulière |
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Sans titre (encre flottante) 2009
Peinture, ink jet paper A4, 21 x 29,7 cm
Courtesy galerie White Project, Paris |
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Sans titre (encre flottante) 2009
Encre, ink jet paper A4, 21 x 29,7 cm
Courtesy galerie White Project, Paris |
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