A l’ombre du mandarinier, dans les vents brûlés, 2022
Installation sur site, sondage archéologique, matériaux de récupération et prélèvements sur dépôts sauvages et terrils avoisinants
En collaboration avec Théo Giachetti et Clémentine Vetillard, etudiant.es de l’ESAAIX
Photographies Claudia Goletto
Les œuvres d’Elvia Teotski prennent comme point de départ une exploration attentive d’un territoire et une cartographie de ses composantes environnementales afin de comprendre leur maillage. Issue initialement d’un parcours scientifique, l’artiste s’intéresse à la modification des
environnements naturels à la lisière des activités humaines.
Dans le parc du Mac Arteum, elle mène un travail de fouille archéologique et déterre ainsi des résidus et autres déchets industriels enfouis ou déposés loin des yeux, derrière un buisson ou une colline. Toutes ces matières collectées sont agrégées, triturées et calcinées pour former des amas dont le devenir imperceptible reste incertain.
L’artiste associe des matériaux altérés par l'action humaine, qui débordent les intentions initiales
et engendrent des processus entropiques. L'ensemble des installations qu'elle propose s'installe sur ces points de bascule où de nouvelles formes d'existence émergent dans des milieux affectés. L'ensemble des travaux opère ainsi avec les enchevêtrements entre histoires humaines et non-humaines, matériaux organiques et transformés, toxicités apparentes ou imperceptibles, transmissions culturelles soignées et bouleversements environnementaux violents.
Bientôt repousseront les roses... |
A l’ombre du mandarinier, dans les vents brûlés, 2022
Photographies Claudia Goletto |
Réalisation de l'installation |