Fourmis
Gros plan sur une plinthe de la galerie, juste derrière un meuble à dessin, là où personne n'ira regarder. Sauf le chien du collectionneur peut-être. Une invasion de fourmis. Une désagréable sensation de grouillement qui se termine par un parcours plus ténu. Les petits soldats tracent une route à la queue leu leu. La pièce stratégique pour l'artiste qui tape l'dncruste» : planquée dans un coin, elle pourra cohabiter avec toute autre présence artistique sans créer d'interférences. Répétée en toutes circonstances, elle apparaîtra toujours différente et saura provoquer cet exquis dégoût qui déclenche la moue dans la bonne société. Un must de Steiner. Extrait du texte de Catherine Macchi.
Ants
Close-up on the gallery skirting board, just behind a piece of artist's furniture, the kind of place nobody would look, except perhaps the collector's dog. An ant attack. A disagreeable feeling of teeming that ends in a thinner line as the little soldiers trace their route in Indian file. A strategic piece for this artist who goes his own sweet way: hidden in a corner it could cohabit with another artistic presence and not create any interference. However often it is repeated, it will always seem different and provoke a pout of disgust from polite society. |
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| Galerie Gabrielle Vitte, Ajaccio, Corse |
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| Collection particulière, Monaco |
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Galerie Néon, Bologne, Italie
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