Jean-Baptiste SAUVAGE 

 
Vues de la résidence de production aux ateliers Sud-Side, Marseille, 2016
 
Ce projet est proposé par Thomas Theurlai et Jean-Baptiste Sauvage
Ces derniers invitent à travailler avec eux sur ce temps long Delphine Reist et Laurent Faulon.

Nos pratiques, même si elles entretiennent un rapport à l’atelier et aux expérimentations qu’il engendre, s’active pourtant souvent en contact avec des lieux et des contextes particuliers.
Depuis plusieurs années la nécessité de créer des conditions de travail en adéquation avec notre production nous a poussé à organiser, généralement en collaboration avec d’autres artistes et diverses institutions culturelles, des projets de production et d’exposition conçus par et pour des artistes. La résidence, sauvage ou non, fournit avant tout un espace temporel et géographique dans lequel des œuvres sont créées pour une situation donnée. Cette pratique ne se définit pas comme une démarche strictement curatoriale, mais propose une forme particulière et autonome de construction et de monstration de l’art, forme dans laquelle chacun, indépendamment de sa pratique individuelle, participe à l’élaboration du projet, à sa genèse. Nous ne nous situons pas ici comme artistes omniscients doués de capacité magique de pouvoir se transformer en commissaire dès que la fantaisie nous vient d'en endosser le rôle, mais nous voulons ici travailler dans un même temps, à la conception des œuvres et de leur diffusion, nous allons être les auteurs de cette exposition.
 
Voir les textes liés aux artistes de l'exposition
 
Voir les textes liés à l'exposition (textes de : Léo Guy-Denarcy, Angelo Careri, Félix Luque et Iñigo Bilbao)
 
Investissant les plateaux 3 et 4 de la Tour Panorama, l’exposition est le fruit d’une conversation au long cours entre les artistes Delphine Reist, Laurent Faulon, Jean-Baptiste Sauvage et Thomas Teurlai.
Depuis leur résidence de production durant le mois d’août 2016 au sein des ateliers Sud Side de la Cité des arts de la rue, les artistes ont conçu leurs œuvres respectives en résonance les unes avec les autres. Le temps de montage sera la continuation de ce procédé. A la fois contextuel dans son rapport à l’ancienne usine de la Seita, ce projet est aussi à mettre en perspective d’un contexte global de désindustrialisation et de crise du travail. Les questions du faire, du savoir-faire et de la fabrication d’objets sont posées ici sous le prisme de la pratique artistique. Formellement, scénographiquement, c’est tout le champ de l’industrie qui est ici convoqué qu’il s’agisse de chaine de production, ou de son revers, le démantèlement.

Texte du dossier de presse, Sextant et plus
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vues de l'exposition Viandes Foraines, Friche belle de mai, Marseille, 2017
Photographies Jean-Christophe Lett
 
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