La Solitude, l’amitié, la société 2016
Chêne, livres, 35 x 32 x 40 cm
Collection privée
Photographie Florent Mattei
Le titre emprunte la formule à Henry David Thoreau qui dans Walden où la vie dans les bois, précise avoir trois chaises dans sa cabane, une pour la solitude, la deuxième pour l’amitié et la troisième pour la société. En 1845, retiré pour deux ans à quelques miles de Concord, son village du Massachussets, Thoreau va vivre un isolement social mais un rapprochement avec la nature. Il relate cette expérience quelques années plus tard dans le livre maintenant connu sous le titre de Walden.
La pièce est l’ersatz d’une construction a minima : 3 pans de bois soit un coin d’un espace. Ce coin pourrait être celui de la pièce d’une maison, c’est une petite bibliothèque sur-mesure qui accueille trois livres : les versions française, italienne et anglaise du texte de Thoreau. La première est dans la langue de découverte du texte (de la solitude), la deuxième en italien pour le contexte de première apparition de cette pièce (avec amitié pour l’Italie) et la dernière est la langue originale mais aussi la plus communément partagée, l’anglais (la société dans son ensemble).
L’idée de la cabane de Thoreau est celle d’un lieu d’isolement, de disponibilité et d’observation. À la fois petit espace domestique réduit à l’essentiel et aussi abri en pleine nature, au bord d’un lac, au cœur d’une forêt, ce lieu est pensé comme un point d’observation de phénomènes naturels, astraux mais aussi de certains comportements sociaux (Thoreau reçoit tout de même quelques visites). |
La Solitude, l’amitié, la société 2013
Chêne, livres, 24 x 18 x 10 cm |