Les Rêves de Tijuca, après la tempête et Graines de lumières.
Au début de l’année 2002, le centre international d’art et du paysage invitait Erik Samakh à participer à un programme d’échanges entre plasticiens, jardiniers-paysagistes, architectes et acteurs de la vie locale (habitants, élus, etc.) pour produire in situ des œuvres monumentales ou discrètes, éphémères ou durables.
Avec la replantation par les habitants du territoire d’une parcelle abîmée par la monoculture puis par la tempête, Les Rêves de Tijuca réinventent l’art du jardin et donnent à réfléchir sur la biodiversité, la culture participative, le rôle du son dans la perception de l’espace et le développement des territoires.
Dans ce portrait, Christelle Le Dortz suit Erik Samakh sur le plateau de Millevaches ainsi que chez lui dans les Hautes-Alpes. On découvre un homme symbiotique, aussi à l’aise avec la nature qu’avec la technologie, réalisant une remarquable installation aquatique en intérieur et disposant simultanément dans les arbres de l’île une œuvre autonome, sans fil, constituée de 350 Graines de lumières qui se chargent dans la journée d’énergie solaire avant de se transformer à la nuit tombée en une constellation d’étoiles…
Guy Tortosa
Tijuca’s dreams, after the storm and Light seeds
In the beginning of 2002, the centre international d’art et du paysage invited Erik Samakh to take part in an exchange program between artists, gardeners-landscapers, architects, and locals (denizens, politicians, etc.) to produce monumental or discrete, ephemeral or durable works on location.
By having local denizens replant a parcel of land ravaged by monoculture and the storm, Les Rêves de Tijuca reinvents the art of the garden and provides food for thought about biodiversity, participatory culture, the role of sound in the perception of space and land development in general.
In this portrait, Christelle Le Dortz follows Erik Samakh through the Millevaches Plateau and at home in the Hautes-Alpes. The viewer discovers a symbiotic man, equally at home with technology or nature, as he realizes a remarkable aquatic installation inside the art center and simultaneously installs a self-sustained wireless work outdoors in the island’s trees. The latter is comprised of 350 seeds of light that gather solar energy during the day and transform themselves into a constellation of stars at nightfall…
Guy Tortosa
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