Noël RAVAUD 




L’œuvre Assurances 1 / Paysage collatéral 3 emprunte leurs processus à plusieurs domaines artistiques. C'est une forme qui se compose des œuvres suivantes :

- Silence assurances, Total (sculptures)
- La société ne souhaite pas faire de commentaires à ce sujet non plus (film)
- 1 600 000 ans (série photographiques, livre)
- Silence assurances , Total (scène)
- Nous ne sommes pas naturels (performances, film)


(Avec le soutient de la DRAC PACA et de l'association Voyons Voir / Art contemporain et territoire)
 
Assurances All Over 2010
Dessin
Lire le texte A.K. en clair de Noël Ravaud publié dans la Revue Grumeaux n°2

Assurances Kafka, A.K. en clair. par Noël Ravaud
publié (avec le dessin) dans la Revue Grumeaux n°2, octobre 2010, Editions Nous

A. K. en clair, 1
« Ne pas commencer par la personne. Qui s’est occupé de moi me convient parfaitement. Je ne pourrais plus interrompre ces malades qui en général conviennent. Tant que les visites se poursuivaient personne ne s’est occupé de moi. Je ne me plains pas, elles se poursuivent parfaitement dés que je suis occupé. Je me plains des visites de la santé. »

A. K. en clair, 2
« Je n’interrompt pas les malades qui commencent à me visiter, ils sont occupés, ils sont tous différents, ils se plaignent après coup, ils sont parfaits. Qui pour interrompre tant de bonne santé ? Je plains les visiteurs qui doivent interrompre leurs occupations. Elles se poursuivent parfaitement, d’une façon générale je ne veux pas commencer. »

A. K. en clair, 3
«  Personne ne s’est occupé de moi. Je ne cesserais pas d’être malade car c’est une différence. Personne n’était là avant. Moi, je suis parfaitement général, je ne veux pas commencer à me plaindre après. J’ai un trou ou deux, ils ne s’interrompent pas. C’est toujours la santé qui est bonne. C’est toujours les personnes qui sont parfaitement générales. J’aurais des visites différentes quand elles seront pour moi. »

A. K. en clair, 4
«  En général, je suis à plaindre, mes visiteurs en conviennent, les malades m’interrompent et se plaignent de ma bonne santé. Je suis parfaitement poursuivi, je poursuis moi-même ma volonté. Sans interruption, j’étais en bonne santé. Si je poursuis, je vous ferais visiter une personne. Puis je n’aurais de cesse de vous convenir, je commencerais en bonne santé, sans me plaindre. »

A. K. en clair, 5
« Les visites, c’est pour s’occuper de façons générales. Je ne poursuis personne. Les visites ont commencé mais moi je ne veux pas commencer. Vous permettez que je poursuive un malade ? Un malade c’est différent, un malade c’est général, ça commence un malade et cela ne cesse pas. Quand j’étais en bonne santé il n’y avait pas d’interruption, tout le monde était malade général, sans interruption. »

A. K. en clair, 6
«  Je souligne que je ne veux pas commencer car cela ferait une différence qui ne cessera pas. Pas de commencement, pas de différence, voilà toute l’histoire de ces visites et peut-être des visites en général. Pour être visiter il suffit d’être malade après coup. Si vous allez bien d’un seul trou cela ne va pas en général. Pourquoi des visites à des trous seuls et en bonne santé ? Je vous le demande. Comme les skis, les trous vont par deux. »

A. K. en clair, 7
« Tant que je n’étais personne je n’étais occupé par personne. J’avais seulement cette façon d’être malade pendant les visites. Cela commence de façon générale et si personne convient personne ne s’interrompt ni ne commence. Sans coups, pas de trous dans la santé. Loin de moi l’idée que la santé c’est le plein. Nous vidons puis nous faisons le plein mais pas celui-là. »

A. K. en clair, 8
« Occupé »

A. K. en clair, 9
« Les visites , une occupation parfaite. Après coup tout le monde visite tout le monde. Les malades font la différence. On commence par ceux en bonne santé puis on souligne, on convient de poursuivre sans l’interrupteur général. Les plaintes. Pas de visite, pas de plaintes et pas de coups non plus. Un bon coup sur la bonne personne permet de commencer à se plaindre sans le vouloir parfaitement. Tu veux, nous voulons, il y a façon de souligner et façon de souligner. »

A. K. en clair, 10
« Personne, je le souligne, ce n’est pas une occupation générale, et cela peut ne pas cesser. Pour commencer personne n’a l’assurance de ne pas vouloir commencer. Après coup, pour commencer personne ne veut être général. Il n’y a pas de médecins au commencement, je vous l’assure. Les malades sont des généraux qui commencent par la personne quand personne ne s’occupe d’elle. »

A. K. en clair, 11
«  Les après coups ne sont pas les après–skis. Les après skis vont par deux, les visites et la bonne santé, aussi, quoique sans se rencontrer. Tant que j’allais bien, personne ne s’est occupé de moi. Le silence de la bonne santé n’est pas un médecin général.»

A. K. en clair, 12
« Personnes occupées, skis occupés. Skis un, ski deux. J’ai sans cesse deux mains et des trous entre les skis. Entre les visites. Je coulisse entre différents visiteurs. »

A. K. en clair, 13
« Pendant la santé, coulisser le double vitrage. Coulisser le double vitrage après coup et en général personne, puis une autre personne puis personne. Les personnes commencent avec le double vitrage qui est l’assurance parfaite une fois sur deux, un trou plat d’air entre deux plaques, un tas creux plat. Après les coups, je m’assure que j’ai bien interrompu les malades intubés entre deux trous. »

nR. 2010

 
 
La société ne souhaite pas faire de commentaire à ce sujet
non plus / la passoire étanche / Paysage collatéral 3
2010
Vidéo, 35'
Voir des extraits du film












 
 
1 600 000 ans / Assurances 1 2009-2010
Série photographique
Diaporama
 
 
Silence Assurances, Total 2010
2 Sculptures et 1 scène
Domaine Grand Boise, Trets, 2010
 
 
Nous ne sommes pas naturels / Paysage collatéral 3 2010
Performance et film, 18'
Voir des extraits de la performance


 
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