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Carton de l'exposition You can only see the shape on the (back)ground, see the shape
6 x 9 cm
la GAD, Marseille
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Noli me tangere 2011
Topan, acier inoxydable, aluminium, 387 x 332 x 295 cm Vues de l'exposition You can only see the shape on the (back)ground, see the shape, la GAD, Marseille, 2011
Les titres de mes expositions de septembre à la GAD (YOU CAN ONLY SEE THE SHAPE ON THE (BACK)GROUND, SEE THE SHAPE) et à la galerieACDC (YOU CAN ONLY SEE THE SHAPE ON THE (BACK)GROUND, SEE THE SHAPE) sont liés à The shape on the ground de Rodolphe Burger.
Les paroles de cette chanson énoncent le fait que quelque chose s’est passé, et qu’il n’en reste plus que la trace sur le sol. Mes sculptures sont aussi faites de ce principe. Je pense à des objets, à des images précises quand je les conçois (lances de la Bataille de San Romano de Paolo Uccello, pont dans la jungle d’Indiana Jones, pendule de radiesthésiste, bleu du lac de Serre-Ponçon,...), puis il n’en reste au final plus qu’une abstraction dans la sculpture. Seules les formes et les lignes générales de ces images de départ sont présentes au final, comme un vague souvenir.
J’ai choisi que les deux expositions aient des titres qui se complètent. En effet, elles sont quasi simultanées, et je les ai donc préparées au même moment, dans le même état d’esprit, la même concentration. En résulte deux grandes sculptures. Celle pour la galerieACDC est posée au sol, autonome, prenant comme modèle des barres asymétriques parallèles sur lesquelles de grandes lances de topan (mdf teinté dans la masse) viennent s’articuler. Celle pour la GAD tente d’occuper le maximum de l’espace avec un minimum de matière, et ce en prenant le plus d’appuis possibles (sol, bas du mur, haut des murs, etc…), soulignant les spécificités de l’espace. La forme de la sculpture dépend ici du lieu avec lequel elle interagit.
Émilie Perotto, juillet 2011 |
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