Ce travail est avant tout conçu comme une utilisation de la lumière solaire pour produire un dessin dans la chlorophylle de l’herbe de la pelouse, par un effet de masquage. Ces traces s’effacent progressivement lorsque l’herbe redevient verte. Cette disparition s’intègre pleinement dans un festival nommé « arts éphémères ». Les éléments de masquages forment une structure basée sur le modèle de la « house of cards » de Charles et Ray Eames. Elle évoque aussi bien un étrange vaisseau, que les cartes dans le récit d’Alice, et tous les principes de transformation du récit de Lewis Carroll. Le titre évoque la discussion d’Alice avec le Bombyx, pris tous deux dans des phénomènes de mutation. Idéalement, la structure de disques blancs peut se transformer, se déplacer, retomber au sol et produire de nouvelles traces sur la pelouse du jardin. |
Je sais qui j’étais quand je me suis levée ce matin 2014
PVC, installation in situ pour le festival des arts éphémères du parc Maison Blanche, Marseille |