Durant l'été 2021, j'ai été invité par le FRAC Sud a proposer dans l'église de Ceillac, en partenariat avec les amis de Ceillac, une exposition dans laquelle je ferais dialoguer des productions nouvelles avec une sélection de pièces des collections. Je me trouvais ainsi dans un double rôle d'artiste et de commissaire. Lire la suite
Durant l'été 2021, j'ai été invité par le FRAC Sud a proposer dans l'église de Ceillac, en partenariat avec les amis de Ceillac, une exposition dans laquelle je ferais dialoguer des productions nouvelles avec une sélection de pièces des collections. Je me trouvais ainsi dans un double rôle d'artiste et de commissaire.
Il s'est vite avéré qu'il était difficile de présenter des pièces dans l'église de Ceillac pour des questions de conservations. C'est le point de départ du projet, que j'ai conçu sous forme protocolaire: l'exposition présentait des pièces dans leurs caisses, opérant un déplacement des réserves, rappelant l'usage des églises par les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Une pièce était déballée et présentée au public une fois par semaine. Ce dispositif permettait à la fois de susciter un type d'attention très spécifique, tout en garantissant la sécurité des oeuvres.
En parallèle, je présentais plusieurs dessins, dont un conçu spécialement pour l'exposition.
Il s'agit du relevé, à partir de photographies de très haute résolution fournies par Art in Flanders, des craquelures présentes sur le panneau du Christ du retable de Gand de Van Eyck. Le retable, considéré comme la plus ancienne peinture a l'huile, a fait l'objet de nombreuses convoitises au cours de l'histoire, et a notamment été volé par Hitler et caché pour son projet de musée à Linz.
Tout va comme je vais est une inscription trouvée sur un cadran solaire dans le Queyras.
Avec la présentation des oeuvres de Paul Chochois, Karim Gheloussi, Caterine Melin, Jérémy Lafon, Michel François et Catherine Melin.
Je remercie chaleureusement Cécile Coudreau, à l'origine de ce projet, ainsi que Muriel Enjalrean.
