Carole MONTERRAIN 

Un sens du dépouillement, prolongeant une perception sociale qui se nourrit d’accumulations de «chocs visuels» dans la rue, afin de mieux dénouer par un graphisme voulu l’inhumanité de vrais théâtres de vie.
Une manière très personnelle et percutante comme un clin d’œil, et un coup de poing à l’?il, de rendre cruelle la présence humaine des «sans-abri» toujours absents de leur milieu «naturel de survie» :matelas, cartons ?
Une absence implacablement mise en scène par une photographie habitée par un sens profond de la dénonciation par l’absurde.
Alain Mingam

A feeling of sparseness, extending a social perception that nourishes itself on accumulations of “visual shocks” in the street, using a given design to better unravel the inhumanity of life’s real theaters. A manner that is highly personal and jarring like the wink of an eye, and a punch in the eye, to render cruel the human presence of the homeless always absent from their natural habitat for survival : mattress, cardboard boxes...
A relentlessly staged absence by a photographer haunted by a profound sense of denouncing the absurd.
Alain Mingam

Des abris de sans-abri 1998
Tirages en impression numérique
Plastification au dos, 120 x 176 cm
Vue de l’installation à la Maison européenne de la photographie
Photographie Carole Monterrain
Homes of the homeless
Digital prints
Plastic coating on back, 120 x 176 cm
Installation view at la Maison européenne de la photographie

Avenue Georges Clémenceau, Nice 1997
Tirage en impression numérique d’après le scan d’un négatif 24 x 36
Plastification au dos, 120 x 176 cm
Digital print from scanned negative 24 x 36
Plastic coating on back, 120 x 176 cm