Pascal MARTINEZ 

Ce corps. Histoire. Des. J' 1999
Vidéo, 10 minutes

50 images noir et blanc tirées d'un journal photographique. Un texte défilant appelé évidences oubliées. Une bande sonore (3 textes personnels et 1 texte de W. Faulkner).

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Une histoire. Histoire. La notre. La votre. L'autre comme miroir. Reflet narcissique au quotidien. Entre temps les habitudes, les évidences oubliées défilent et perdent leurs sens. Mon corps s'habitue au quotidien. Mon corps ne sent plus la réalité atrophié par l'histoire. Mon histoire. Votre histoire. Notre intime. La petite histoire devient collective. Votre intime. Le temps. Une construction. L'échafaudage d'une âme, une tour d'expériences d'un passé résolu, futur, nié, désiré. L'empirisme est indicible? Que faire des images ? Une image portefeuille, une image murale, une image album, des images cérébrales. Le cerveau est un palimpseste visuel. Des réminiscences occupent mes pensées. Des instants surgissent.Des temps morts ressurgissent. Des images apparaissent.

L'histoire intime comme histoire collective. La projection invite l'individu-spectateur. Il assiste à un flot d'images, de textes et de sons en les assimilant selon son psychisme et sa culture. Il y a intéractivité mentale. Quel est le statut de mon histoire ? L'histoire au milieu d'autres est diminuée, amplifiée et déformée. Cette pièce propose différents types de lecture : le spectateur peut lire, voir, écouter et assimiler les différentes informations nécessaires à leurs préoccupations ou se projeter dans l'histoire de l'autre. L'accumulation d'informations est à notre époque une réalité. Ecriture, sonorité et image seconfondent dans l'espace public et privé. Un espace aseptisé où la petite histoire devient médiatisée.

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