Figure de rapprochement entre la commune de Beausoleil et le Fonds régional d’art contemporain, cette résidence soutenue par la Drac et conduite aux vacances de la Toussaint met en lumière le travail de l’artiste Céline Marin, un heureux hasard dans le choix de cette plasticienne aux couleurs résolument locales.

Après des études dans plusieurs écoles d’art du Sud, l’artiste déploie une pratique singulière autour de la collecte d’images, iconographiques comme anecdotiques, issues de différentes époques et relatives à des cultures que tout oppose et pourtant… Céline Marin, elle, s’attache à les réunir dans sa pratique régulière du dessin, sur une surface immaculée qu’est la page blanche. Soigneusement détourées puis assemblées par l’artiste, les formes et les silhouettes qui s’y côtoient, décontextualisées de tout ancrage territorial, ouvrent un nouveau chapitre.

Durant cette résidence de deux semaines, l’artiste s’est attelée à un long travail de recherche iconographique avec les archives de la ville en collaboration avec le Centre Histoire et Mémoire Roger Bennatti de Beausoleil. Entre batailles de fleurs enfantines, marathons de danse, artistes de music-hall ou encore troubadours ambulants, les inspirations sont grandes et constituent l’essentiel de la frise format XXL que présente Céline Marin à l’occasion de sa sortie de résidence. Se référant ainsi à ce que l’artiste nomme « surréalisme joyeux  », courant qui lui est cher, elle n’a pas hésité à embarquer dans ce projet les jeunes du Centre Communal d’Action Sociale, pour leur plus grand plaisir, et le nôtre.

Le bal dessiné, Centre Histoire et Mémoire Roger Bennati, Beausoleil