Stephane LECOMTE 

À gauche
L'anti-accord absolu 2014
Acrylique sur toile, diptyque, 97 x 260 cm

À droite
Les aventures de Lecomte 2012-2014
Acrylique sur papier, 50 x 70 cm
Vue de l’exposition Arrête tout le monde te regarde, Immanence, Paris, 2014

 
 
Les aventures de Lecomte 2012-2014
Acrylique sur papier, 50 x 70 cm

Joconde jusqu’à huit. Quatre mains écrivent au XXème siècle. Deux mains les illustrent à la même période. Deux autres mains reprennent le travail des précédentes au XXIème siècle. Passons les mains éditoriales, les mains commerçantes et les mains soumises. Lecomte est bon.

La peinture couvre le papier d’une couverture. Un dénomé Lecomte apparaît en toutes lettres. Pour le reste : une paire de noms, une catégorie, un éditeur, un jeu de mot, une femme et des vilains.

Ces couvertures semblent tout à fait bien tombées aux yeux de cet artiste dont les préoccupations populaires rejoignent les romans du même genre. De surcroît l’homonymie liant un vieux personnage fictif et un jeune personnage palpable viens nourrir le célèbre égo artistique. Ego pourtant bien modeste puisque l’auteur range sa signature au profit de l’aventurier… A moins que ce ne soit l’inverse.

Vous l’aurez compris il s’agit de peinture.. non.. d’idées… non … de plagiat… non… de déplacement… non… d’aventure… non… de nom…

Stéphane narre à nouveau les aventures d’un double imaginaire surpassant le mauvais goût de couverture en couverture, bref Lecomte reconte Lecomte et monte la côte comptant les couv’s.

Renaud Piermarioli

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