Deux peintures indissociables sur deux épreuves numériques pigmentaires (deux trames identiques issues d’un dessin à l’encre de Chine sur papier millimétré) rehaussées à la gouache. D’abord un travail de couleur dans les diagonales pour dessiner un mouvement global puis un travail au point dans les interstices et ce qui semble devenir des interstices. Trois couleurs, rouge, vert, bleu, et le noir imprimé de la trame de fond.
Ce diptyque a été réalisé simultanément avec une autre série de gouaches, Fenêtres, pour l’exposition Variations à Vidéochroniques, Marseille. Ce corpus de peintures affirme une disparition du figuré, l’objet principal de cette exposition personnelle.
Écrans fait explicitement référence à l’objet qui rend l’image visible. Mais elle n’apparaît toujours pas. Les couleurs créent une vibration, voire une luminescence ; la texture absorbe le regard et son grésillement devient hypnotique. Deux variations, comme deux captures d’écran prises dans un temps resserré avec un encadrement leur conférant une dimension objectale. |
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