La sculpture Cochlée River Pound Mill ramène la question des flux sonores dans leur lieu de matérialisation intellectuelle, l’oreille interne : elle repose sur les eaux de la cochlée (organe de l’oreille interne rempli de liquide lymphatique.) Véhicule hybride, il emprunte au fonctionnement de l’éolienne et de l’hydrophone. Bien que s’inspirant des données scientifiques quant au fonctionnement de l’oreille interne, la sculpture est immobile, inactive et dans un parfait mutisme. Davantage que le son, Anthony fait l’économie de l’action, et s’il assigne un rôle à son objet, il évoque surtout une possibilité, une action éventuelle.
Extrait du texte de Julien Breta |
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Vue d'exposition à La Générale en manufacture, Sèvres, 2008
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Cochlée River Pound Mill 2008
Cire, aluminium, caoutchouc, bois, dimensions variables
Photographies Cédric Schönwald
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