Vues de l'exposition Ses murs, La Gad Galerie Arnaud Deschin, Marseille, 2011
Les dessins et tableaux de Desplats esquissent ou mettent en œuvre les paradigmes dialectiques de la peinture (fenêtre/écran, perspective/surface, abstraction/figuration, image/spatialité, cosa mentale/objet, projet/projection). Et parfois, le sujet déborde du tableau à l’échelle de l’espace-chose du dedans de la galerie (une cimaise vient concrètement ancrer l’accrochage dans une re-présentation de l’espace d’exposition).
"Il semble que l’enjeu de la peinture de Desplats se situe plus dans cette quête d’un espace imaginaire : la maison appelle l’espace, la montagne appelle les vides, l’intérieur l’en-face et l’en-face des images qui ne sont pas celles qu’on voit, mais celles qui se construisent dans notre imaginaire pour édifier l’espace de l’autre coté."
(Pierre Baumann, La pensée de midi n° 30, « De l’humain nature et artifices », mars 2010, éd. Actes Sud, rubrique « Carnet d’artiste » sur Nicolas Desplats)
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