Performance commandé à une comédienne (Laetitia Langlet) à qui il a été demandé d’imiter un fou rire… lire la suite
Performance commandé à une comédienne (Laetitia Langlet) à qui il a été demandé d’imiter un fou rire durant 10 minutes
Filmé en plan séquence d'une seule prise, différents états se font ressentir tout au long de la vidéo à la fois hilarant, agaçant, hystérique parfois à la limite du supportable, on ne sait plus où se situe le comique du tragique.
Le rire dépasse le principe de plaisir pour devenir dramatique et la jubilation apparaît alors comme une revendication désespérée d'avoir abandonner la raison.
Le baiser, 2008
Extrait
On ne parle pas la bouche pleine, 2007
Montée à l’envers cette vidéo renvoie à un étrange repas, la consommation devient ici production… lire la suite
Montée à l’envers cette vidéo renvoie à un étrange repas, la consommation devient ici production.
Cadrée autour du visage, le fond couleur chair, c’est dans un univers qui semble doux, une image presque publicitaire que je tire ou régurgite, avec répulsion, pendant quatre longues minutes, une langue de porc cuite devenue noire.
43'30'', 2007
Dans un univers intemporel, vêtue de blanc, assise au milieu d’une forets, je hurle le temps d’une bande-vidéo…lire la suite
Dans un univers intemporel, vêtue de blanc, assise au milieu d’une forets, je hurle le temps d’une bande-vidéo, cherchant à perdre ma voix.
Par un jeu de montage, seuls les pics sonores les plus élevés sont maintenus et synthétisent en 6 minutes cette dégradation vocale.
À partir d’une performance aboutissant à une composition musicale, cette vidéo traite d’ une déshumanisation qui oscille entre violence et absurdité.
Espace d'exposition, 2005
Lors du montage d’une exposition à laquelle j’ai participé, j’ai sélectionné des paroles issues de conversations entre les artistes… lire la suite
Lors du montage d’une exposition à laquelle j’ai participé, j’ai sélectionné des paroles issues de conversations entre les artistes et le commissaire d’exposition.
Il s’agit de projets en cours, des préoccupations de chacun, mais aussi de réflexions banales qui s’insèrent dans les échanges.Recrachés d’une seule voix, dont les inflexions et le ton varient, les mots de chacun se réorganisent dans un nouveau récit décousu, oscillant entre absurdité et réflexion critique sur la pratique de l’artiste.
Blue Marilyn, 2006
C’est sur un ton nerveux, procurés par le montage et la musique, que s’anime un portrait qui joue à une surenchère de la référence…lire la suite
C’est sur un ton nerveux, procurés par le montage et la musique, que s’anime un portrait qui joue à une surenchère de la référence.
Sur deux écrans, munie de peintures et de maquillages, je cherche à devenir la Marilyn de Warhol.
Couches sur couches, couleurs sur couleurs, je me repeins la figure.
Les coupes franches du montage ne gardent que les moments où ma main touche ma peau pour la transformer.
Sur le troisième écran, suivant la même technique de coupes, je tente en vain de me démaquiller, mais mon visage ne fait que se noircir.
Sur le dernier écran, seul moment où je fixe la camera, je cherche à devenir une icône, sans bouger, en apnée, je reproduis maladroitement la mimique de la fameuse Marilyn.
Le Lac des cygnes Acte 2 scene 1, 2009
Sur la célèbre musique de Tchaïkovski se met en place un ballet autour la découpe d'une volaille. Les chaires se mélangent, le tableau prend un caractère anthropomorphique et valse entre grâce et cruauté.