Équation 66 2018
H : 245, L : 205, l : 093 cm
Poids : 560 kgs
Équation 65 2017 L'Équation 65 est un double palindrome vrillé d'un demi-tour.
Acier rouillé (tôle noire de 4 mm), H : 108, l : 92, L : 158 cm
poids : 320 kg
Équation 64 2016
Tôle d'acier losangée + laque antirouille noire, H : 152, L : 120, l : 105 cm
Poids : 200 kg
Équation 63 2015
Acier rouillé (tôle larmée + cylindre), H : 2,62 m, L : 1,85 m, l : 0,70 m
Poids : 580 kgs
Équation 62 2015
Acier (tôle larmée), L : 2,20 m, h : 1,20 m, l : 0,70 m
Poids : 230 kgs
La 62 est composée de 2 palindromes accolés ainsi que la 61.
Équation 61 2015
Acier (tôle losangée) + antirouille noir, H : 74, L : 135, l : 074 cm
Poids : 140 kgs
Équation n° 60 2015
Acier (tôle larmée + tôle perforée) et miroir aluminium, 138 x 148 x 37 cm
Équation n° 59
2014
Sous série des palindromes
Acier (tôle larmée), miroir aluminium, L : 137, l : 137, profondeur : 20 cm
Équation n° 58
2014
Sous série des palindromes
Acier (tôle larmée), miroir aluminium, L : 138, l : 138, profondeur : 32 cm
Équation N° 57
2014
Sous série des palindromes
Acier (tôle larmée), miroir aluminium, L : 260, l : 140, profondeur : 45 cm
Équation n° 56
2014
Sous série des palindromes
Acier (tôle larmée), miroir aluminium, H : 138, L : 156, profondeur : 34 cm
Équation 55 2014
Acier (tôle larmée), miroir aluminium collé sur panneau d'aggloméré hidrofuge
L : 260, l : 138
poids : 290 kgs seulement
Équation n°54
2014
Sous série des palindromes
Acier (tôle larmée), miroir aluminium, H : 260, l : 138, profondeur : 48 cm
Équation n°53 2014
Sous série des palindrome
Acier (tôle larmée), H : 72, L : 108, l : 66 cm
Safa Collection, domaine de Barbossi, Mandelieu la Napoule, 06
Équation n°52 2013
Sous série des palindrome
Acier, H : 126, L : 212, l : 60 cm
Je pense que, le mois dernier, avant la réalisation de « Equation n° 52 », j'aurais écrit que l'interstice n'existait pas dans la pensée psychotique parce qu'il n'existe pas dans le palindrome, car dans un palindrome parfait, chaque tréma, chaque accent, chaque apostrophe, chaque cédille, chaque espace entre les mots, a son double symétrique exactement placé, et qu'il n'y a aucune chance d'y introduire l'accident, la rêverie, l'inconnu, le désordre, l'interstice,…lire la suite
Je pense que, le mois dernier, avant la réalisation de « Equation n° 52 », j'aurais écrit que l'interstice n'existait pas dans la pensée psychotique parce qu'il n'existe pas dans le palindrome, car dans un palindrome parfait, chaque tréma, chaque accent, chaque apostrophe, chaque cédille, chaque espace entre les mots, a son double symétrique exactement placé, et qu'il n'y a aucune chance d'y introduire l'accident, la rêverie, l'inconnu, le désordre, l'interstice,
Je pense que « Equation 52 » introduit massivement l'interstitiel dans le palindrome en l'organisant telle une matière (acier + vide),
Je pense que le vide aussi est « le sujet de la Sculpture »,
Je pense que le vide circulant dans « Equation 52 » est l'âme rendue visible de cette sculpture,
Je pense que ce vide peut être source d'un malaise indicible pour le regardeur (désir de combler) et que dans ce cas, l'objet sculpture est en adéquation avec son propos,
Je pense aujourd'hui que la pensée autistique ou psychotique est une pensée envahie de matière interstitielle et que les interstices qui la composent sont organisés palindromiquement, ce qui induit la question :
« où se trouve la première moitié de la phrase, et comment s'est-elle écrite ?»,
Je pense que l'Equation n°54 tente une réponse à cette question en introduisant dans le champ le hors-champ, c'est-à-dire le double fantôme,
Je pense que ce double fantôme qu'est le reflet dans le miroir peut être interprété comme volume virtuel prenant la place de l'imaginaire,
Je pense que s'il y a identité exacte entre réel (le volume métallique) et imaginaire (son reflet), il n'y a plus de place pour le symbolique,
Je pense que cette propriété évoque le « rêve cru » des traumatismes de guerre qui, en l'absence de symbolique, ne laisse aucun levier au psychanalyste (qu'en est-il dans la psychose ?),
Je pense qu'avec « Equation n° 55 », un autre stade est franchi car « Equation n° 55 » est deux fois trouée : le volume réel métallique est organisé en palindrome autour d'un trou demi-cylindrique, c'est-à-dire d'un trou dont il manque la moitié du bord, l'illusion de la totalité du trou et du volume qui l'environne se réalisant dans le reflet et donc dans l'imaginaire, alors qu'un deuxième trou bordé d'un torre bien réel et achevé autour duquel le volume s'organise aussi en palindrome perpendiculairement au premier, ne se reflète pas dans le miroir,
Je pense donc que, dans ce cas, il y a différence entre réel et imaginaire au bénéfice du premier,
Je pense que ce deuxième trou frontal bordé d'un torre qui n'existe pas dans le reflet, ne peut exister que dans un deuxième imaginaire : celui du regardeur, toujours soucieux de clore, comme le regardeur d' « Equation n° 52 » désire « combler le vide »,
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