Pierre-Gilles CHAUSSONNET 

Armoires paysages 1995
Récupération, fer, aluminium, électricité, caoutchouc, motorisation, 2 x 10 x 1 m
Vues de l'exposition D'après nature, Domaine du Château d'Avignon, Arles, 2010

En appuyant sur la manette, on déclenche la respiration des paysages.

Pierre-Gilles Chaussonnet présente ici une série de 5 machines identiques. Reprenant une esthétique industrielle sur le modèle de la “machine-outil ouverte”, particulièrement utilisée dans l’industrie où le technicien surveille sa production d’échelle à travers une lucarne vitrée, Pierre-Gilles Chaussonnet conduit le visiteur à contrôler l’intérieur de la machine au moyen d’optiques binoculaires saillant des stricts blocs métalliques vert industrie tout en actionnant un levier de commande.
Au cœur de la machine, des dioramas tridimensionnels en noir et blanc sont animés d’une respiration mécanique irrégulière. (…) Il expose à la galerie Octopus des machines qui comme les précédentes ne tiennent pas leur promesses, ne produisent rien, mais dont cette fois, la manipulation simplifiée débouche sur un constat sinistre.
Les paysages pitoyables enfermés dans les machines sont animés de soubresauts et toute l’ambiguïté réside ici dans le fait que la Machine les maintient artificiellement en vie, sous assistance respiratoire, alors même qu’elle serait à l’origine de leur destruction.
Odile Sigaud, mai 1996

Landscape lockers
Salvaging, iron, aluminum, electricity, rubber, motorization, 2 x 10 x 1 m
By pushing the lever, one triggers the landscapes' breathing.

Pierre-Gilles Chaussonnet presents a series of 5 identical machines. These use an industrial esthetic based on the model of the open machine-tool , especially common in industries where the technician monitors his production through a viewport. Pierre-Gilles Chaussonnet takes the viewer on a visit of the machine's insides by way of binoculars that jut out of the strict metallic green blocks that work in conjunction with a control lever.
At the heart of the machine, three-dimensional dioramas in black and white are animated by an irregular mechanical breathing. (…) At the Octopus gallery, he exposes machines that, like the earlier ones, don't keep their promises and produce noithing, but whose simplified operation this time around produces a sinister observation.
The pitiful landscapes holed up in these machines are irregularly animated and all the amlbiguity lies here in the fact that the machine keeps them artificially alive, under respiratory assistance, while it is at the same time the very cause of their destruction.
Odile Sigaud, mai 1996

 

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