Le radeau parisis 2017
Radeau en matériaux divers, 4 x 2 x 3,5 m
Une performance technique et poétique d’après une idée originale de Baptiste César en collaboration avec Yoni Doukhan
L’idée de départ était de construire à échelle humaine un radeau de fortune, un «refugees raft» et de rendre un dessin navigable pour une déambulation dans la capitale « un morceau de Paris qui se détacherait pour dériver sur l’eau ».
Les échos à l’actualité ne manquent pas ainsi que les références à la peinture, à l’écriture et au cinéma. La plupart de nos interlocuteurs nous ont également rappelé leurs souvenirs d’enfance. Construire un radeau pour s’évader vers de nouveaux horizons. Nous mettons en oeuvre une prouesse technique, tout autant qu’une construction esthétique dont la mécanique et le style nous permettent de retrouver nos univers graphiques respectifs.
L’embarcation est construite à partir d’encombrants récoltés au cours de nos promenades cartographiées dans la ville (anciens bancs publics, palette géante sur un chantier, barres d’aluminium, bidons en plastique, couvercle de poubelle, objets et meubles abandonnés sur la chaussée). Le résultat est un radeau réalisé à partir de cet upcycling de Paris. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… sur les bancs publics, bancs publics, bancs publics… » |
Le radeau parisis 2017
Une performance technique et poétique d’après une idée originale de Baptiste César en collaboration avec Yoni Doukhan |