Ô Majesté qui passez là,
Si votre mère savait ça,
Son cœur volerait en éclats !
Ainsi parlait Fallada, le fidèle cheval à la tête coupée, chaque matin quand la princesse franchissait la poterne pour aller garder les oies.
S’appuyant sur la trame symbolique du conte « La Gardeuse d’oies » des frères Grimm, cette installation met en évidence l’édifice de l’appropriation de son moi, par un château en devenir.
L’immatérialité du château face à l’immaturité.
Le merveilleux se trouve dans cette innocente superstition aux êtres et aux choses qui portent bonheur, aux animaux de bon présage.
Passer sous Fallada c’est cesser d’accepter passivement sa vie, c’est surmonter les dangers, endurer les épreuves, prendre des décisions.
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Fallada 2006
Projection vidéo en boucle sur un volume en bois, 310 x 250 x 120 cm
Vue d'exposition à la Fiac, Paris
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Détail |
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Extrait de la vidéo |
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