Le baiser du papillon
Elle est allongée, alanguie, au bord du sommeil, aux bords de l’enfance. Ses cheveux se déploient comme des lianes ou des racines, des rhizomes qui envahissent tout. Ils se développent comme cette qui « algue qui croît » chez Valéry et grâce à laquelle le poète saisit l’identité du processus au terme duquel le rêve et la nature, deux puissances aveugles, produisent des formes dans tous les sens, pour rien et pour personne. Je sens dans ce développement « végétal » de la chevelure, la suite logique des Naïades de Katia Bourdarel, quelque chose ruisselle de la forme : c’est peut-être l’ultime devenir du narcissisme élémentaire. Celui de l’eau.
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Le baiser du papillon #2 2008
Huile sur toile, 65 x 50 cm Collection privée
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Le baiser du papillon #3 2008
Huile sur toile, 65 x 50 cm
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Le baiser du papillon #9 2008
Huile sur toile, 65 x 50 cm
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Le baiser du papillon #12 2008
Huile sur toile, 41 x 24 cm
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Le baiser du papillon #12 2008
Huile sur toile, 41 x 24 cm
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