Pierre BELOÜIN 

Quelques mots d’introduction :
Pierre Beloüin & Optical Sound
Supernature



Well, I built my rocket and we’ll have a race
We’ll be the first to rock inta outer space

I wanna rock on the moon, a-rock rock rock
Well, rock on the moon, a-rock rock rock
Well, rock on the moon, brother, rock and roll tonight

Welll, listen baby, pretty soon
Take ol’ Sputnik to the moon

I’m gonna rock on the moon, rock rock rock
Well, rock on the moon, rock rock rock
Well, rock on the moon, brother, rock and roll tonight
Rock me now, go go go...

The Cramps, « Rock On the Moon »
(Songs The Lord Taught Us, I.R.S. Records, SP 007, 1980)



J’ai rencontré Pierre Beloüin finalement assez tardivement. Pourtant, nous gravitions dans des milieux parallèles depuis des années, partagions beaucoup de connaissances et références, surtout musicales. À l’époque, j’agissais au sein des collectifs Labomatic et Ultralab™ en parallèle d’une activité artistique personnelle. Le monde était petit. Pourtant, la circulation des informations restait faible. Les tranchées étaient nombreuses et profondes. Pierre m'a proposé en 2005 de réaliser le design de la compilation CD Echo Location (OS.010). Nous sommes devenus rapidement amis et avons naturellement décidé de travailler ensemble, d’abord sur le graphisme des productions du label. Puis nous avons mixé nos pratiques artistiques respectives en un duo informel qui, au gré des projets, se reconfigure librement, préservant ou non l’identité de chacun dans des productions hybrides, souvent empiriques et éphémères.



Depuis, nous échangeons beaucoup, croisons nos réseaux et territoires d’investigations : undergrounds et plastiques chez Pierre, plus conceptuels et politiques chez moi. Mélange souvent explosif, tendu mais toujours fructueux : nous prenons le meilleur, parfois. Cette dynamique s’est matérialisée de façon pérenne avec la création de la revue annuelle OpticalSound : une revue d’artiste pour les artistes, outil de propagande, plateforme pour les idées et les positions que nous défendons. Nous avons réparti les forces et les directions à donner : un système d’invitations et de cooptations - la défense d’un art à la frontière de l’art, des musiques expérimentales et de toutes les pratiques alentours : performance, littérature, cinéma, etc. - et ce, sans cloisonnement de genre, d’âge, de style. Une position critique vis-à-vis du marché et de la dérive financière et marketing de l'art contemporain.

En observant aujourd'hui les sommaires des cinq premiers numéros, je réalise combien cette revue est révélatrice : elle dessine le portrait chinois des deux P - Pierre et P. -, cartographie nos centres d’intérêts et la manière dont nous abordons nos pratiques artistiques. Surtout, elle témoigne de l’importance du travail des autres, qui nous aide à poursuivre nos chemins de plus en plus sinueux et escarpés. La création n’a pu y être envisagée que de façon collective et contributive - en toute liberté d’action et d’économie - braconnage d’un système qui ne cherche qu’à formater, spéculer et isoler.



Et aujourd’hui, le label a vingt ans.

Et aujourd’hui, j’ai la responsabilité d’écrire sur Pierre dans cette monographie.

Celle d’un artiste d’un autre genre, à deux visages : Homme Orchestre & Directeur artistique.



Homme Orchestre comme il s'est mis en forme : avec chemise rouge, cravate noire, houpette, in-out. Il est chaque membre d’un groupe, roadie compris, mais d'un groupe factice, imprimé à échelle 1:1 sur carton plastifié. Un groupe qui ne produit ni musique ni son - qui n'est qu'image - à acheter et à placer dans le musée… Et chacun son sourire, mi-tendre mi-malin. À la manière de Pierre… Qui n’a jamais voulu être chef même s’il compose d’une main de maître l’ensemble de son œuvre autour d'une seule partition : celle de son label, zone improbable où se rencontrent les productions de ses amis et les siennes. Disques comme sérigraphies, installations, éditions, mugs, expositions, tee-shirts, etc.

Pas de studio d'enregistrement mais un atelier sans cimaise ni châssis, rempli d’objets et de produits dérivés toujours finement réalisés. Un atelier à défaut d'un studio d'enregistrement ou d'une salle de cabaret. Un espace central structuré par des étagères où sont rangées des caisses venant du monde entier : impression de Lituanie, gravure d’Angleterre, tee-shirt d’Italie, etc. Un atelier d’où s’échappe une musique hawaïenne et chaloupée, garage et nerveuse, même lorsque son locataire n’y est pas - penché sur son écran d’ordinateur, tranquillement installé chez lui sur les collines d’Ollioules (La Californie Française), où il maintient en équilibre son univers… Et tous ses habitants un peu particuliers : musiciens, artistes, graphistes, chercheurs, performeurs, écrivains, vidéastes, éditeurs… De jour comme de nuit, coupé du monde réel et des fuseaux horaires, il pianote sur son clavier et fait se concrétiser une multitude de projets. Il travaille par mail, Excel, sur Facebook et Instagram… Ici, la création collective est un geste affirmé, une discipline de vie qui nécessite des qualités humaines et de l’opiniâtreté, de l’abnégation aussi, un peu d'organisation. Et quand celle-ci l’épuise, il se ressource auprès de ses propres créations. Les frontières sont mouvantes et volontairement brouillées, la notion d’auteur dépassée au profit de ce qui est produit, de ce qui opère. S’immiscer chez l’autre et susciter de la curiosité et de l’intérêt, par un son, un message, une image ou objet, est l’objectif premier - plus que d’affirmer une signature et se mettre en valeur dans un système de l’art qui privilégie la visibilité et le culte de la personne. Au retrait poli s’additionne une forme de timidité, une élégance décalée, une mise à distance salutaire. Supporter le monde - dans les deux sens du verbe - n’est pas chose facile : nombreux ont lâché l’affaire et s’emploient à œuvrer pour eux-mêmes, se protègent, capitalisent et s’isolent. Pierre expose et s’expose, avec la même détermination, le même engagement - et même si l’enthousiasme a parfois cédé à la colère et au dépit, l’énergie est là, la générosité aussi. L'homme est orchestre, l'artiste est rock.



Cut off the arms

Cut off the legs

Cut off the head

Get rid of the body

Get rid of the body


Heartache to heartache

Heartache to heartache


Job to job

Dollar to dollar (Dollar to dollar)


Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache


Body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body

Pus, poison, blood, shit

Pus, poison, blood, shit


Swans, « Job »
(Cop, K.422, KCC 1, 1984)



Directeur artistique, Pierre, le garant d’Optical Sound, oriente et déplace une structure en perpétuel mouvement. Il choisit les musiciens, les artistes, et s’immisce dans leur collaboration. Il occupe le terrain, veille au grain et, chaleureusement, surveille et organise - toujours un peu jaloux quand il y a infidélité, mais débordant d’enthousiasme quand il faut répondre à la volée.

Pierre aime les images, le graphisme. Nourri des pochettes de disques qu’il achetait compulsivement, des livres qui recouvrent ses bibliothèques, il collectionne les éditions rares - de William Seward Burroughs et de tout ce qui concerne la galaxie Throbbing Gristle / Psychic TV et Coil, mais aussi les albums d'Exotica, les céramiques des années 1960 et tant d’autres choses qui restent bien au secret chez lui. Il ne cède pas à l'intégrisme mais en dehors du noir aucune couleur n’a grâce à ses yeux. Il est capable de glisser des Cramps à Echo and the Bunnymen, mais aussi Dean Martin ou Can, comme il passe de Mike Kelley à Claude Lévêque. Là encore, il est plus question d’un rapport au monde et d’une attitude - d’une esthétique, foncièrement underground.
Son travail personnel joue des cultures, principalement et avec délectation des "sous-cultures" et de la manière dont elle sont digérées et travesties par les arts plastiques et l’industrie culturelle. Il interroge le rapport à l’objet, le détournement et le recyclage. Le temps est souvent échantillonné, comme les styles, les périodes, les médias. Sa passion du cocktail ne réside pas uniquement dans le raffinement des mélanges d’alcool et la décoration sophistiquée d’un rebord de verre : c’est une philosophie qu’il applique à sa pratique artistique. Il faut pour s’en rendre compte apprécier son travail sur une longue période et ainsi observer les assemblages dont il est capable, parfois contre-nature et provocants, toujours décalés. Il aime le spectacle sans pour autant participer à sa société, préfère les backstages à la scène, les backrooms au white cube. Il fabrique des objets, crée du fétiche tout en ayant bien compris la puissance et l'ivresse du ready-made duchampien comme les leçons de ses professeurs Ange Leccia et Jean-Luc Vilmouth. Pierre n’a pas de garde-fou et se fiche des frontières. Il a conservé l'énergie punk et post-punk des années 1970-80. Et comme nous l'écrivons régulièrement sur les murs des institutions qui nous invitent : "Nous étions déjà morts dans les années 80". Il travaille à l’instinct, par accélérations, décélérations, dans un rythme très personnel qui peut surprendre ses partenaires, les institutions ou les collectionneurs mais il sait toujours rester dans son tempo, jamais en retard, ni trop en avance, à sa façon, méthodique, bien retranché derrière ses lunettes noires. Il note tout dans des petits carnets qu’il porte toujours dans son grand sac éternellement en bandoulière, rédige des listes avec une écriture si fine que lui seul peut relire, classe et organise. La vie ici est une grande performance dans laquelle plusieurs Pierre interviennent, et personne ne les connaît tous.



Aborder la question d’un catalogue monographique est une entreprise périlleuse au regard de la production en étoiles de Pierre Beloüin et de son grand œuvre Optical Sound. C’est sélectionner et nécessairement laisser de côté, souvent les aspects les plus invisibles et illisibles qui n'en sont pas les moins intéressants. C’est fixer et révéler le temps de la création alors que celle-ci est encore bien vivante et en construction. C’est laisser à l’impression souvent les images les plus attractives et performatives, c’est poser des mots - comme ici - ou comme ceux de notre ami Jérôme Lefèvre - qui ne sont pas les siens et qui déjà échappent et réduisent, vampirisent. C’est donner une forme à une édition : Pierre m'avait proposé de la réaliser dans la logique de notre collaboration mais la proximité est trop forte pour que je puisse m’en extraire et bien le servir. Olivier Huz & Ariane Bosshard le feront assurément bien mieux que moi.



Lire ces lignes signifie que le marbre est gravé.

Mais déjà nous sommes ailleurs.

Tant mieux.



Août 2017.
P. Nicolas Ledoux

 
 

A few words of introduction:
Pierre Beloüin & Optical Sound
Supernature



Well, I built my rocket and we’ll have a race
We’ll be the first to rock inta outer space

I wanna rock on the moon, a-rock rock rock
Well, rock on the moon, a-rock rock rock
Well, rock on the moon, brother, rock and roll tonight

Welll, listen baby, pretty soon
Take ol’ Sputnik to the moon

I’m gonna rock on the moon, rock rock rock
Well, rock on the moon, rock rock rock
Well, rock on the moon, brother, rock and roll tonight
Rock me now, go go go...

The Cramps, « Rock On the Moon »
(Songs The Lord Taught Us, I.R.S. Records, SP 007, 1980)


I met Pierre Beloüin quite late in life, even though we had been hovering in close circles for years, sharing a great deal of knowledge and references, particularly musical ones. At the time, beside my own art practice, I was involved in the Labomatic and Ultralab™ collectives. Although this was a small world, information failed to circulate. The gaps were numerous and deep. In 2005, Pierre invited me to design the sleeve of the Echo Location CD compilation (OS.010). We quickly became friends and naturally decided to work together, initially on the graphic design of the label's productions. Later, we started to mix our art practices into an informal duo which still freely evolves, preserving (or not) our respective identities through hybrid, often empirical and ephemeral productions.



Since then, we have been interacting on a regular basis, mixing our networks and fields of research: visual arts and underground scenes for Pierre, more conceptual and political ones in my case. An often explosive and tense mix but always a fruitful one: we make the best out of it, or at least we try. This momentum has materialised in a sustainable way through the annual OpticalSound magazine: made by artists for artists, a tool for propaganda, a platform for the ideas and opinions we support. We divided up its forces and aims through a system of invitations and co-options - advocating a practice at the boarder of experimental music and related fields: performance, literature, cinema, etc. - above any divides of gender, age or genre; keeping a critical distance towards the business, financial and marketing shadiness of contemporary art.

Looking at the table of contents of the first 5 issues, I realise how revealing the magazine is: it sketches the Chinese portrait of both Ps - Pierre and P. It maps out our interests and the way we approach our art practices. Above all, it highlights the importance of other people’s work, which keeps us going along our increasingly winding and steep paths. There, creation could only be intended as collective and participative - entirely independent in its actions and economy - hijacking a system whose only aims are to stick to a template, speculate and isolate.



So, today the label is twenty years old.

So, today I have been assigned the task of writing about Pierre in this monograph.

An artist of another kind, two-fold: a One-man-band & an Art Director.


His One-man-band persona has been carefully shaped: with a red shirt, black tie, quiff, in-out, he is every member of the band, including the roadie. This, however, is a dummy band, a life-size print on laminated cardboard. A band that neither produces music nor sound - merely an image - meant to be bought and placed in a museum... Each cut-out bears a different smile, half-sweet half-mischievous. Just like Pierre... Who never wanted to be a leader even though he has composed his whole work, like a maestro, around a single score: His label; an unlikely zone where his friends' productions meet his. Records, screen prints, installations, editions, mugs, exhibitions, t-shirts, and the likes.

No recording studio there but an artist’s studio devoid of picture rails and frames, filled instead with finely made objects and products. A workshop in place of a recording studio or a cabaret. A central space is demarcated by shelves with boxes from all over the world: prints from Lithuania, etchings from England, Italian t-shirts, etc. A chaotic and nervous garage Hawaiian music spurts out of the studio, even when its occupant is away - leaning over his computer screen, quietly settled at home, on the hills of Ollioules (nicknamed the “French California”), where he keeps his world in equilibrium... with all its maverick characters: musicians, artists, graphic designers, researchers, performers, writers, videographers, editors... Day and night, cut off from the real world and time zones, he taps away on his keyboard and makes a multitude of projects come to life. He works with emails, excel, Facebook and Instagram... Here, the collective creation becomes an intentional gesture, a self-discipline that requires a great deal of qualities and determination, self-denial also, as well as organising skills. And when it all exhausts him, he manages to recover through his own creations. The boundaries are shifting, deliberately blurred. The notion of author has been outdated by the productions themselves, that which operates. To instil curiosity and interest in others through a sound, a message, an image or an object, is the primary objective - rather than emphasising one’s self and signature in an art system that favours the worship and visibility of individuals. Pierre's polite reserve is coupled with a kind of shyness, an offbeat elegance, a salutary distance. To deal with the world - in both senses of the phrase - is not easy: Many have given up such activities and are now only focused on themselves, they protect, capitalize and withdraw in isolation. Pierre shows his work and himself, with the same resolve and commitment - and even when enthusiasm occasionally gives way to spite and anger, his energy remains, and so does his generosity. The man is a band, the artist is a rock.



Cut off the arms

Cut off the legs

Cut off the head

Get rid of the body

Get rid of the body


Heartache to heartache

Heartache to heartache


Job to job

Dollar to dollar (Dollar to dollar)


Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache

Heartache to heartache


Body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body to body to body to body

To body

Pus, poison, blood, shit

Pus, poison, blood, shit


Swans, « Job »
(Cop, K.422, KCC 1, 1984)



As the art director, Pierre, the keeper of Optical Sound, directs and moves a constantly shifting framework. He chooses the musicians, the artists and gets involved in their collaborative work. He occupies the field, keeps a watchful eye and, affectionately, monitors and organises the deeds - quite resentful when betrayed, yet overjoyed when a quick response is called for.

Pierre loves visuals, graphic design. Nourished by the record sleeves he used to compulsively buy, the books filling his shelves, he collects rare editions of William Seward Burroughs and all things related to the Throbbing Gristle/Psychic TV and Coil nebula, as well as Exotica records, ceramics from the sixties and much more paraphernalia secretly kept in his house. Without surrendering to fundamentalism, black is the only colour he can stand. He can shift from the Cramps to Echo and the Bunnymen, but also Dean Martin or Can, just like he shifts from Mike Kelley to Claude Lévêque. Again, this is more about his relation to the world and his attitude, i.e. his fundamentally underground aesthetics.

His own work toys with the various manifestations of culture. He essentially delights in "subcultures" and the way they are digested and transformed by visual arts and the cultural industry. He questions our relationship to objects, hijacking and recycling. Time is often sampled, just like genres, periods, media. His passion for cocktails not only lies in the refinement of alcoholic mixes and the sophisticated ornament of a glass rim: it is the very philosophy he applies to his art. In order to grasp this, one must observe his work over a long period of time, to appreciate the kind of assemblages he produces, sometimes unnatural and provocative, always offbeat. He likes the Spectacle without being part of its Society, he’d rather be backstage than on stage, in the backroom than in the white cube. He manufactures objects, creates a fetish while understanding the power and intoxication of the Duchampian ready-made taught by his professors Ange Leccia and Jean-Luc Vilmouth. Pierre has no safeguards and does not care about borders, he still has the punk and post-punk energy of the 70s and 80s. As we regularly write on the walls of the institutions inviting us: “We were already dead in the 80s”. He works instinctively, accelerating, decelerating, with a very personal pace that can unsettle his collaborators, institutions and collectors, but he always knows how to remain in this tempo, never late nor early, in his own methodical way, well hidden behind dark glasses. He jolts everything down in small notebooks carried in a big bag always slung over his shoulder. He writes down lists with such a tiny handwriting that only he can read and reorder it again. Life here is a great performance in which many Pierres operate, and no one knows them all.



Addressing the issue of a monographic catalogue is a tricky undertaking with regard to Pierre Beloüin’s multifaceted production and his Optical Sound masterpiece. Some things will be selected, other left aside. The most invisible and illegible items may well be the most interesting ones. One needs to freeze and disclose the time of creation while it is live and in progress. One often needs to keep the most attractive and performative images for printing, to position words - just like now - or like our friend Jérôme Lefèvre – words that are not one’s own and already escape, reduce, vampirise. This is about shaping a publication: Pierre suggested we produce it in synch with our collaborative work but the proximity is too strong for me to be able to step back and serve him well. Olivier Huz & Ariane Bosshard will undoubtedly do a better job.



Reading these lines means it is now all set in stone.

But we’re already elsewhere.

All the better for it!



August 2017.
P. Nicolas Ledoux

 
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