Descriptif :
Un ensemble constitué de photographies et de monochromes (poudre verte) de différentes dimensions, forment une pièce de 182 x 256 cm.
Contexte :
À la suite de la dévaluation du franc CFA, le prix des médicaments occidentaux est devenu trop important. Des recherches ont été entreprises pour redécouvrir les vertus de la médecine traditionnelle.
Un véhicule Peugeot 404 (bâché de tôles) mis à disposition par la Protection Judiciaire de la Jeunesse de Marseille devait servir de distributeur pour ces «nouveaux» produits conditionnés. Les «agents distributeurs» étaient habillés d’un costume de toile sur lequel était peint devant et derrière un baobab.
Sur la totalité du véhicule, un baobab déraciné était représenté. Les racines occupaient la totalité de l’avant de la carrosserie, le tronc se situait sur la cabine du chauffeur, le feuillage, sur la totalité de la carrosserie arrière. «Un baobab sur roue»
Sur le véhicule était peint :
A l’arrière du véhicule, processus de conditionnement des produits (de l’agriculture à l’usine), sous forme de bande-dessinée ; à l’avant et au centre du capot, une tête de lion réalisée à la cire perdue ; à l’intérieur de la cabine de pilotage, le drapeau sénégalais, les tissus des sièges, aux couleurs de ce drapeau ; à l’arrière et dedans, le feuillage et les branches du baobab.
Développement : Dix expositions en 1996 dans différents centres sociaux de Marseille.
Vidéo en cours de montage. |