Descriptif :
Réalisation de 110 murs peints, aux différentes dimensions, sur le principe de l’effet miroir, par près de cinquante artistes, sur la totalité de la ville de Dakar.
Contexte :
Le véhicule-Sida était un bon diffuseur du projet Case à palabres et Prévention Sida.
Face à des problèmes tels que déchets, eaux usées, déforestation, je demande à des chômeurs de mener des enquêtes dans les quartiers de Grand Medine, Pikine, Guediawaye, Grand Yoff, Ouakam auprès des populations. Une fois la description des problèmes rencontrés établie, on demande aux populations un accord afin de réaliser sur les murs une œuvre représentative de la situation telle qu’ils la décrivent. Le procédé consistait à peindre «Non, il ne faut pas que cela soit ainsi» et, à l’inverse, «Oui, cela peut être ainsi». Il s’agissait de décrire la réalité de la situation et, à côté, ses devenirs positifs. Durant le temps de la réalisation des peintures, les populations modifiaient l’environnement au fur et à mesure. La rémunération se faisait au prix du mètre carré peint, multiplié par le nombre de mètres carrés.
Développement :
Réalisation d’une vidéo de 15 mn, intitulée Les murs qui parlent, en juillet 1990, décrivant les peintures sur leur lieux respectifs.
Exposition Rivages, 1992, Marseille, Paris.
Annexe :
Une proposition avait été faite à une amie, metteur en scène, pour une théâtralisation au pied des murs ; titre du projet : Mètre carré, Santé, Environnement, 1991/1992. Soutien de l’Unesco mais projet non abouti. |