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René d'Azur et Bushtrou
Résumé |
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Bustrou s’exhibant parmi les Intouchables
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Nous savions, depuis la découverte par nos archéologues d’une empreinte anale noire dans une roche carbonique inconnue : le début des “annales de René d’Azur“, la série noire, l’histoire d’un serial killer, un thriller préhistorique daté grâce au carbone 14, nous savions, donc, que les premiers ancêtres de René d’Azur vivaient il y a environ 30000 ans en Sibérie. Ces annales devaient se poursuivre et être analysées jusqu’à la série d’or au XVI°s en Amazonie. Jusque-là aucun mystère et nous en avions conclu alors par une suite de déductions sérielles : “La réincarnation n’a désormais plus aucun secret pour la science moderne. Il a en effet été prouvé récemment par les équipes de la Fondation René d’Azur que la résurrection de la chair se réalisait à partir des orifices (ou bouches: entrée/sortie). Par exemple: prenons une bouche (ou orifice) et coupons-la en deux, tout comme avec un ver de terre, nous obtiendrons deux bouches qui à leur tour partagées en deux produiront quatre bouches et ainsi de suite”. Or, suite à ce premier drame préhistorique, primate, primal et primaire, infanticide, pédophile et incestueux, bref un drame famillial et banal comme il en existe encore beaucoup, principalement dans le Nord et le Sud, certains d’entre eux se dirigèrent vers l’Est, traversant Beiring pour l’Occident et devenir Indiens aux Amériques, futur nouveau continent, les autres vers l’Ouest, traversant l’extrême Orient pour devenir Indiens eux aussi, aux Indes, très ancien sous continent. L’un d’eux se serait nommé Bushtrou, un soit-disant dieu préhistorique, premier yogi qui aurait laissé au sol les traces fossilisées de son anus de la Sibérie jusqu’à la vallée de l’Indus. Bushtrou, un enfoiré, un menteur se prétendant père de tous les dieux, un trou du cul qui pratiquait proxénétisme et prosélytisme, baptisant les oreilles prêtes à l’entendre en laissant la trace verticale et rouge sang de sa bouche sur leur front, entre les deux yeux et répétant dans une nouvelle langue qu’il désirait universelle: «Bushtrou is lovin’ you»...
Un marchand de sel nommé Marcel lui aurait donné l’idée de fabriquer un vêtement approprié aux fortes chaleurs et Bushtrou aurait fait fortune avec sa grande bouche baveuse sur les marchés quotidiens, le vendant aux travailleurs des champs en nage. Nous pouvons encore aujourd’hui en retrouver sous le nom de marcel quelques exemplaires sillonant les plages et les usines du monde et dans certains quartiers de Bombay qui vénérent toujours Bushtrou.
Mais ça c’est une autre histoire.
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Empreinte anale retrouvée dans la vallée de l’Indus.
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