Vincent BONNET 


EN CETTE GRANDE ÉPOQUE [rapport et activités]

Exposition individuelle
Du 21/04/2011 au 18/06/2011 à Grenoble


[rapport
Cette exposition rend visible et lisible environ huit années de travail de création (2003-2011). Avec plus de 150 images différentes, réparties sur plus de 60 mètres linéaires, l’artiste tente de rendre compte d’une logique figurative au travail, à partir de différents fonds d’images, conçus, montrés et dispersés pour l’espace public (affiches, tracts, propsectus, flyers, autocollants, pancartes, brochures, journaux, cartes postales, livres...). L’image est envisagée comme un outil commun pour mener des actions dont les enjeux sont autant sociaux, politiques que plastiques.


et activités]
En intermittence, d’avril à septembre 2011, Vincent Bonnet viendra arpenter le territoire « Flaubert », Zone d’Aménagement Concertée (où se situe La Bifurk). Sans a priori, il s’agira toujours de voir pour voir si il y a quelque chose à voir... puis donner à voir ce qui fait problème.


Ouverture / vernissage le jeudi 21 avril 2011 à 18h
Conversation avec l’artiste autour d’un verre et à la table.

Clôture / rencontre avec l’artiste autour des images produites
en résidence le 22 septembre 2011 à 18h

A cette occasion l’exposition sera réouverte les 22, 23 et 24 septembre.

Coproduction : Ici-Même [Gr.]


Lieu : LAA (laboratoire d'art d'aujourd'hui) à La Bifurk
http://www.labifurk.org/laa/?c=LAA-actu
 
 

La poésie n'est pas une solution

Exposition collective
Du 16/03/2011 au 10/04/2011 à Privas


La revue Faire Part dans le cadre du Printemps des poètes, organise, autour du poète Jean Marie Gleize, une exposition et colloque. Commissaire d’exposition Christian Artaud, JEAN-MARIE GLEIZE, écrivain, essayiste

Cette exposition présentera les travaux originaux des artistes ayant collaboré par des oeuvres, au n°26/27 de la revue Faire Part :
Fabienne Barre, Vincent Bonnet, Jacques Clerc, Michel Crozatier, Hubert Lucot, Brigitte Palaggi, Eric Pellet, Claude Royet-Journoud, Patrick Sainton, Jean-Louis Vila....

Lieu : Théâtre de Privas
http://www.theatredeprivas.com/
 
 

OPÉRATION Pense • bête

Exposition individuelle
Du 11/11/2010 au 11/12/2010 à Marseille


une installation-vitrine multimédia à OÙ — lieu d’exposition pour l’art actuel, 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
dans le cadre des 23èmes Instants Vidéo

La vitrine est visible du mercredi au samedi de 15h à 19 h et plus si affinités. Elle est un prolongement littéral et réflexif, du livre tout en image, au titre éponyme, publié chez Éric Pesty Éditeur

A l'occasion de la sortie du livre, le jeudi 11 novembre 2010, 12 HEURES AVEC le Pense • bête

A partir de 7h30, petit déjeuner matinal à La Maison du Chant , 57 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
et circulation entre ICI. OÙ. LÀ. respectivement 78, 58, 57 rue Jean de Bernardy, 13001 Marseille.
Toujours au même endroit, à 10h30 tapante, petit concert occitan.

12h30 : pique-nique à l'Atelier ICI au numéro 78 de la dite rue (amenez ce que vous voudrez partager)

17h30 : apéro et présentation du livre par l'artiste, Jean-Marie Gleize (qui fera une lecture de son texte de couverture) et quelques complices, à La Cartonnerie de la Friche la Belle de Mai, NULLE PART EST UN ENDROIT

Lieu : OÙ — lieu d’exposition pour l’art actuel
http://www.ou-marseille.com/
 
 

Pense•bête

Catalogue individuel
Le 11/11/2010 à Marseille

Texte de : couverture de Jean-Marie Gleize / une écriture tout en image de Vincent Bonnet
À travers l’oeuvre intitulée Pense•bête, il s'agit de rencontrer et de problématiser la question du livre par rapport au médium photographique (la forme livre étant une de celles que l’artiste n’a pas encore expérimentée à ce jour). Ce faisant, Vincent Bonnet veut poursuivre par le moyen du livre son programme artistique : constituer « un fonds d’images efficientes », « expérimenter une écriture, critique, en image et tendre à une densification précise et rigoureuse d’une situation »

Pense•bête est un imagier composé de 96 pages pour 96 images publiées, soit une photographie par page : la place du blanc dans la page, fondamentale et toujours délibérée, agit comme une scansion précise dans la consécution des images. Cependant, l’unité du livre est bien la double page, où deux photographies se confrontent l’une à l’autre selon leur vis-à-vis immédiat, et trouvent sens contextuellement dans ce rapprochement. Ce système de confrontation est rendu d’autant plus évident par la contrainte de création qu’a ici choisie Vincent Bonnet, à savoir de présenter deux fois chaque image, l’une apparaissant sur la page de gauche et l’autre sur la page de droite du livre. La logique volontairement entêtante de cette combinatoire est de créer progressivement une répétition dans la différence, une répétition et une différance de chaque image, qui corrobore la diversité des types de prises de vue et des motifs photographiés, ainsi dé-hiérarchisés. Du fait de cette dé-hiérarchisation, se dessine une syntaxe de contiguïté des images qui produit un effet de saturation, ou de « densification » du sens photographies elles-mêmes. Ce pourquoi Pense•bête de Vincent Bonnet, à s’interroger radicalement sur la forme du livre, rencontre les recherches les plus aiguës de la littérature contemporaine, notamment dans la proximité d’un questionnement ininterrompu sur le problème de l’image, de la répétition et de la littéralité, et sur la dimension réflexive du geste d’écrire. Pour rendre compte de cet enjeu, un texte de Jean-Marie Gleize est publié, en manière de manifeste à la première personne, sur la couverture de Pense•bête – l’intérieur du livre étant pour sa part entièrement dévolu aux images.

Ouvrage coédité avec leFRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général des Bouches du Rhône, la D.R.A.C. Paca et OÙ — lieu d'exposition pour l'art actuel




Editeur : Éric Pesty Éditeur
http://www.ericpestyediteur.com/
 
 

LIQUIDATIONS une campagne publique pour un produit qui n'existerait pas

Exposition individuelle
Du 15/10/2010 au 17/10/2010 à Trets, Puyloubier


Une exposition automobile (c'est-à-dire pour les automobilistes mais aussi une exposition en mouvement), sur les routes de la vallée de l'Arc en 6 images photographiques inédites (déclinées sur une centaine de pancartes) et réalisées dans le cadre d’une résidence au long cours Voyons Voir. Serrer à gauche et priorité à droite.

A partir de repérages historiques, mythologiques, urbains, sociologiques, économiques, ruraux, géographiques, culturels, j'ai construit de nouvelles images en vue de problématiser la situation critique de cette zone. Ces nouvelles "vues", improbables mais concrètes, sans discours mais évidentes, cherchent à sur-exposer le territoire, en le simplifiant, en le densifiant.

Reste l'exposition. En se réappropriant une pratique vernaculaire et commerciale (l'accrochage en extérieur de pancartes, dans les zones de ralentissement — croisement, rond-point, entrée et sortie de village, feux tricolores), je mets en œuvre une stratégie militaire : un quadrillage systématique des voies de circulation et un mitage visuel de la zone. Cette action de diffusion, je l'ai appelé une exposition automobile.

Le mot « liquidation » est utilisé d’une manière commune pour exprimer la fin d’un processus, les journalistes parlent ainsi de « la liquidation d’une situation de crise » et lorsqu’un commerçant vend son stock avant fermeture définitive de son magasin, il affiche « soldes avant liquidation totale». Dans un sens proche, le client d’une banque qui change d’établissement « liquide » son compte.

L'exposition est " vernis " en duo, avec la proposition de Catherine Melin au domaine de la Grande Bauquière, au titre de Dérapages contrôlés.

Lieu : sur les routes départementales entre le Château la Grande Bauquière et le domaine de Grand Boise
http://www.voyonsvoir.org/
 
 

LIQUIDATIONS une campagne publicitaire pour un produit qui n'existe pas

Exposition individuelle
Du 18/09/2010 au 19/09/2010 à Puyloubier, Trets, Chateauneuf le rouge et sur les routes entre ces villages...


Dans le cadre les journées du patrimoine, les samedi 18 et dimanche 19 septembre 2010, de 10 à 17 h (et même plus), une exposition automobile entre la montagne Sainte-Victoire et les monts Auréliens, sur les routes de la vallée de l'Arc en 6 images photographiques inédites (déclinées sur des pancartes)
et réalisées dans le cadre d’une résidence au long cours Voyons Voir. Serrer à gauche et priorité à droite.

Le mot « liquidation » est utilisé d’une manière commune pour exprimer la fin d’un processus, les journalistes parlent ainsi de « la liquidation d’une situation de crise » et lorsqu’un commerçant vend son stock avant fermeture définitive de son magasin, il affiche « soldes avant liquidation totale». Dans un sens proche, le client d’une banque qui change d’établissement « liquide » son compte.

Au départ, il s'agissait de s'approprier un territoire — celui de la vallée de l'arc entre la montagne Sainte-Victoire et les monts Auréliens et de liquider ses figures dominantes : par exemple, son monument omniprésent à plus-value artistique — la montagne Sainte-Victoire, dite de Cézanne, qui attire chaque année autant de visiteurs que la Tour Eiffel. Ainsi, je me suis intéressé à la zone attenante à la montagne, une zone de dégradation constituée d'autoroutes et voies de circulation rapide, de zones pavillonnaires en rase campagne, de zones industrielles, technologiques et commerciales (grandes surfaces de distribution), associant privatisation et fermeture des espaces, développement touristique et optimisation des déplacements…
A partir de repérages historiques, mythologiques, urbains, sociologiques, économiques, ruraux, géographiques, culturels, j'ai construit de nouvelles images en vue de problématiser la situation critique de cette zone. Ces nouvelles "vues", improbables mais concrètes, sans discours mais évidentes, cherchent à sur-exposer le territoire, en le simplifiant, en le densifiant.

Reste l'exposition. En se réappropriant une pratique vernaculaire et commerciale (l'accrochage en extérieur de pancartes, dans les zones de ralentissement — croisement, rond-point, entrée et sortie de village, feux tricolores), je mets en œuvre une stratégie militaire : un quadrillage systématique des voies de circulation et un mitage visuel de la zone. Cette action de diffusion, je l'ai appelé une exposition automobile.


Lieu : voyons voir (art contemporain et territoire)
http://www.voyonsvoir.org/